Le président Dioncounda rejette la concertation proposée par le Capitaine Sanogo

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Au cours de sa visite à Abidjan les 16 et 17 mai, le Président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, a dit non à la proposition du Capitaine Amadou Haya Sanogo d’organiser une convention nationale pour choisir le président de transition. Selon le Président Dioncounda, l’idée d’organiser une convention est certes « une proposition mais je ne pense pas que ce soit une solution pour sortir de la crise ». La Convention nationale n’est pas conforme à l’accord-cadre qui a été signé le 6 avril entre les ex-putschistes et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a-t-il laissé entendre à l’issue d’un entretien qu’il a eu à Abidjan avec le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao.

Dans l’esprit de cet accord, à l’issue des 40 jours d’intérim prévus par la Constitution, la Cédéao et le Cnrdre doivent plancher pour mettre en place les organes de la transition, a rappelé le président Dioncounda Traoré. De ce fait, une convention sortirait de ce cadre prévu par l’accord du 6 avril.

Au cours d’un point de presse lundi 14 mai, le président du Cnrdre, le capitaine Amadou Haya Sanogo, avait demandé au Premier ministre d’organiser une convention nationale qui serait présidée par le Président Dioncounda Traoré, pour choisir le président de transition jusqu’à l’élection du prochain chef de l’Etat. Alors même que la réunion des chefs d’Etat et de Gouvernement avait trouvé convenable que Dioncounda Traoré continue après les 40 jours jusqu’à la fin d’une transition de 12 mois. C’est donc pour se conformer à l’accord cadre et à la décision de la Cedeao que Dioncounda Traoré a rejeté la Convention demandée par le Capitaine Sanogo. Aussi, les partis et organisations de la société civile opposés au coup d’Etat du 22 mars ont annoncé leur refus d’y participer. Les Maliens s’interrogent aujourd’hui sur l’issue de ce blocage sur la question de la transition, sachant bien que le délai constitutionnel de 40 jours d’intérim expire le 22 mai. Le Capitaine Sanogo avait annoncé que pas une seconde ne sera ajoutée à cette date butoir, rejetant ainsi  la décision de la Cédéao de fixer la durée de la transition à douze mois.

B. Daou

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1 commentaire

  1. Si Dionkounda QUI A AIDE ATT A METTRE NOTRE PAYS A CET ETAT ET A SON ACSENSION A KOULOUBA AIMAIT BIEN LE MALI, SI SA PRIORITE ETAIT LE NORD (comme il le dit), POURQUOI N’ACCEPTE-T-IL DONC PAS LA TENUE DE CETTE CONVENTION?A Dionkounda et tous ceux qui par leur complicité ou leur passivité ONT FAVORISE ET ENTRETENU LA CORRUPTION, L’ENTREE DES REBELLES LIBYENS AU MALI…, NOS FRERES & SOEURS DES REGIONS NORD DU MALI SOUFFRENT PAR VOTRE FAUTE!Attendez-vous alors un jour, au retour de la nature “moko niaman”!Après tout vous dites que vous ne saurez pas être le problème du Mali.Quel égoïsme! 👿 👿

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