Le Président Dioncounda à propos des négociations : «Je pense que le président Compaoré se trompe»

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Le Président de la République par intérim, le Pr. Dioncounda TRAORE était l’Invité de RFI hier. Il a répondu sans complaisance aux questions de Christophe Boisbouvier. L’intervention de l’armée française, les négociations, la médiation de Blaise Compaoré, sa candidature à la prochaine présidentielle…

Monsieur le président, le plus dur est-il fait au nord du Mali ?
Dioncounda Traoré : Une bonne partie de la mission est accomplie, mais je ne sais pas si le plus dur est fait, parce que reconquérir les territoires occupés est une chose, réorganiser la vie et faire en sorte que les gens qui ont vécu ensemble pendant des siècles réapprennent à vivre ensemble, c’en est une autre.

Gao et Tombouctou ont été repris sans combat. Est-ce que c’est un bon signe, ou un mauvais signe ?
Si vous voulez mon avis, ce n’est ni un bon signe, ni un mauvais signe, parce que nous ne savons pas exactement pourquoi il n’y a pas eu de combat. Qu’est-ce que l’adversaire mijote ? Ils se sont probablement retirés des grandes villes pour ne pas se trouver coincés, et ils ont dû se retirer pas très loin de ces agglomérations. Alors, qu’est-ce qu’ils vont faire ensuite ? On ne le sait pas encore.

D’ici combien de semaines pensez-vous que l’ensemble du territoire sera reconquis ?
Si les choses continuent de la manière dont elles ont commencé, je pense que dans un mois au maximum, nous arriverons à être présents partout. Nous irons au-delà de Kidal, et nous irons chercher nos adversaires partout où ils iront.

 Il y a eu un massacre de soldats à Aguelhok il y a un an. Ne craignez-vous pas que l’armée veuille se venger ?
Non ! Je ne pense pas que l’armée veuille se venger, d’ailleurs vous avez pu constater que même lors des scènes de pièges auxquelles nous avons assisté, l’armée était là pour dire aux populations : « Ne pillez pas, évitez les amalgames, nous ne sommes pas là pour nous venger, nous ne sommes pas là pour mener des représailles, nous sommes là pour une cause bien nette et bien claire, reconquérir notre territoire et c’est tout. »
Ce n’est pas une guerre contre une ethnie, ce n’est pas une guerre contre les Touaregs, ce n’est pas une guerre contre les Bambaras, ce n’est pas une guerre contre les Soninkés, ce n’est pas une guerre contre les Songhaï. Au Mali, je crois que ce genre de problèmes n’existe vraiment pas. Je pense que vous avez écouté ce jeune capitaine qui était à Tombouctou, qui a bien expliqué aux gens qu’il ne s’agissait de s’en prendre ni aux Arabes, ni aux Touaregs, ni à quelque autre ethnie que ce soit.

Ne craignez-vous pas que des supplétifs de l’armée et des milices veuillent se venger ?
Non. Vous savez, Ganda Koy, Ganda Izo, ils sont bien gentils, mais à mon humble avis c’est un peu du folklore. D’ailleurs, avant que Konna ne soit attaquée, nous avions intégré tous ces regroupements, Ganda Koy, Ganda Izo, au sein de l’Armée, et nous avions commencé à les entraîner et les équiper de manière à ce qu’ils soient mieux surveillés et contrôlés.

Si un soldat, ou un milicien, exerce des exactions contre des populations civiles, quelles mesurent prendrez-vous ?
Nous sommes très fermes là-dessus. Que ce soit un militaire ou un civil, tous ceux qui se rendront coupables de tels actes seront poursuivis devant la justice, et ils répondront de leurs actes.

 Et si l’armée Malienne se saisit de la personne d’Iyad Ag Ghali, que deviendra-t-il ?
Il sera jugé, comme il faut. Il sera certainement jugé au Mali ; il sera peut-être jugé par les tribunaux internationaux, parce qu’il a quand même commis beaucoup d’exactions et qu’il est responsable de tout ce qui s’est passé comme massacres, comme mutilations… Je pense qu’il devra répondre de tout ça.

Avez-vous eu de ses nouvelles ?
Bon, on m’a dit qu’il s’était retiré au dernier moment de Kidal, et qu’il s’était certainement réfugié dans les montagnes, dans le Tirarar sans doute.

En décembre, le groupe Ansar Dine d’Iyad Ag Ghali négocie. En janvier, il attaque. La Cédéao n’est-elle pas tombée dans un piège en baissant sa garde ?
Non, je ne pense pas que la Cédéao soit tombée dans un piège. De notre côté, nous appelions à un dialogue sincère. Et de leur côté, je pense qu’il y avait beaucoup de duplicité. Pour finir, ils ont attaqué avec l’intention d’arriver à Sévaré, voire d’arriver à Bamako.
Question: Justement, pourquoi ont-ils attaqué ? Est-ce qu’ils ont anticipé une inertie de la communauté internationale ?
Je pense que c’est ce qu’ils escomptaient faire, effectivement. Je crois qu’ils ont attaqué par anticipation pour arriver à Bamako et pour que les termes des négociations éventuelles soient différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui. Je crois qu’ils ne s’attendaient pas à une réaction aussi prompte, aussi déterminée de la part de la France. Ils ont été très surpris.
Question: Sans l’intervention française, pensez-vous qu’ils auraient réussi ?
Je pense sincèrement que sans l’intervention française, ils seraient allés très loin.

 Après la guerre, avec qui négocier ?
Je pense que vous avez compris que dans cette affaire, il y a plusieurs groupes armés. Pratiquement tous ces groupes se sont disqualifiés, en dehors peut-être du MNLA. Au départ, nous avions pensé que nous pouvions négocier avec les groupes qui étaient constitués essentiellement de Maliens, tels que le MLNA et Ansar Dine. Mais avec les derniers développements auxquels nous avons assisté, il est évident qu’Ansar Dine n’est plus éligible au dialogue, quel que soit par ailleurs le masque que certains d’entre eux ont décidé de porter désormais.
Vous savez, cette histoire de MIA ne correspond à rien du tout. C’est parce que la peur a changé de camp qu’aujourd’hui, ils essaient d’échapper à leurs responsabilités en disant qu’ils se désolidarisent d’Ansar Dine et de Aqmi. Aujourd’hui, je pense que le seul groupe avec lequel nous pouvons envisager des négociations susceptibles d’aboutir à quelque chose, c’est certainement le MLNA. Mais bien entendu, à condition qu’il renonce à toutes ses prétentions territoriales. Quant à Ansar Dine, je pense que la seule solution qu’ils ont, c’est de déclarer solennellement qu’ils renoncent à la charia.

Donc, vous ne pensez pas, comme le président Compaoré, qu’il reste une partie saine à l’intérieur d’Ansar Dine ?
Je pense que le président Compaoré, comme tout médiateur, a d’autres approches des questions. Mais je pense honnêtement qu’il se trompe. Il devrait enfin comprendre que ces gens-là ont beaucoup trompé. Lui-même, ils l’ont souvent trompé. Je peux comprendre que lorsque l’on a parlé avec des gens pendant des semaines, pendant des mois, il puisse se développer certains sentiments entre les uns et les autres. Il voudrait toujours croire qu’avec ces gens-là, il est possible de parler et de négocier. Mais je pense qu’aujourd’hui, il est évident qu’Ansar Dine est disqualifié dans le dialogue.

 Est-ce que vous faites toujours confiance au Burkina Faso pour mener les négociations à venir ?
Moi, je fais toujours confiance au Burkina Faso. Peut-être pas pour mener, mais pour faciliter, accompagner ces négociations. De toute façon, nous allons mettre en place une commission de médiation et de réconciliation qui va s’approprier ces négociations, et déterminera avec qui il faut négocier. Bien entendu, nous le ferons en collaboration avec le président Blaise Compaoré, parce que c’est le médiateur désigné par la Cédéao.

 Mardi, vous avez annoncé une élection présidentielle avant le 31 juillet prochain. Vous pensez vraiment que d’ici cette date, on pourra organiser une élection transparente sur l’ensemble du territoire national ?
Oui, je pense que la préparation des élections est très fortement avancée aujourd’hui. Je pense que dès que les territoires seront libérés, l’administration va également s’installer et nous allons créer les conditions pour que des élections puissent se tenir.

 Il y a quelques semaines, les putschistes du 22-Mars on fait tomber un Premier ministre. Cela prouve qu’ils sont toujours actifs. Ne peuvent-ils pas troubler cette transition ?
Non, je ne pense pas qu’ils puissent troubler cette transition. Je ne pense même pas qu’ils le veuillent. Ce qui peut troubler cette transition, c’est la politique politicienne, à Bamako, qui effectivement, à un certain moment, avait quelque peu infiltré l’armée et voulait s’appuyer sur cette branche de l’armée pour semer le désordre dans le pays. Je pense que chacun, aujourd’hui, a compris qu’il faut agir autrement.

Vous faites allusion à la COPAM (Coordination des organisations patriotiques au Mali) ?
Moi je ne cite personne. Se reconnaitra qui veut.

Pensez-vous que ces hommes politiques se sont disqualifiés pour les prochaines élections ?
Non, mais ils se sont certainement disqualifiés pour une éventuelle victoire.

Monsieur le président, vous avez souffert dans votre chair au mois de mai dernier. Est-ce que vous avez voulu abandonner ?
Non, à aucun moment. Au contraire ! Vous savez, moi je suis un vieux combattant, je me suis battu pendant des décennies pour l’avènement de la démocratie dans ce pays. Et donc, quand j’ai été agressé, je n’ai pas été ébranlé du tout. Je me suis dit que ce sont des choses qui arrivent. Vous savez, j’ai fait beaucoup de prison au Mali, j’ai été déporté au Nord, dans ces régions du Nord justement. Et je ne pense pas qu’avoir été agressé puisse m’ébranler.

 Vous ne vous présenterez pas à la prochaine élection présidentielle ? C’est le contrat de la transition ?
Bon, je ne sais pas si c’est le contrat de la transition. Mais en tout cas, c’est ma décision à moi. Je l’ai d’ailleurs dit lors d’un entretien que j’ai eu avec vous à Niamey. Je vous ai dit que si j’acceptais de conduire cette transition, je pensais que moralement, je ne pouvais pas me présenter aux élections présidentielles. Et je ne le ferai pas.

 Qu’est ce que vous allez devenir ?
On verra bien. Je trouverai toujours quelque chose à faire pour ce pays.

Vous soutiendrez un candidat ?
Non, pour les mêmes raisons pour lesquelles je ne me présenterai pas, je pense que je ne soutiendrai pas un candidat. J’aurai peut-être au fond de moi-même une préférence, mais vous ne le saurez pas et personne ne le saura.
Question: Vous êtes un vieux militant de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema). Vous soutiendrez le candidat Adema ?
Je suis un vieux militant du Mali, et pas seulement du Mali. Il y a des valeurs auxquelles je crois, qui sont des valeurs universelles et que je défendrai où que je sois, à tout moment.

Par Christophe Boisbouvier  (RFI)

 

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28 COMMENTAIRES

  1. Excellence,j’ai tjrs eu confiance en vous je savais que seul toi pouvais emmener Maliba vers un tel succes . Que Dieu vous donne longue vie.

  2. C’est plutot le frere aine, Dankaran Touman qui a donne sa soeur en marriage!
    Je suis tout de meme d’accord avec toi que le fait de dire ” negocier avec le MNLA ” est une maniere tres bien reflechie pour d’aurenavant balayer toutes les revendications ce groupe politico-rebel-terroriste. En effect le mnla est aujourd’hui tellement faible qu’il sera oblige de signer la renonciation a toute velleite independentiste.
    Au lieu d’eteindre ce feu a la hate et risquer que les piromanes le rallume des que possible, il ya aussi la possibilite de les coincer a eteindre le feu d’eux-meme durablement.

  3. Free mali tu as tout dit et tout résumé et il faut ci besoin soit créer des journaux, et même les distribuer gratuitement au mali, dans les ambassades, envoyer des exemolaires aux médias occidentaux, aux organismes des droits de l’homme.
    Leur azawad de kidal à douenta à vu 3 de ses ressortissants nommés au poste de premier ministre dont un touareg.Pour leur information Att à eu 4 premiers ministres durant ses. 10 ans de règne, dont 3 issus de leur état. Chimérique de l azawad, avec moins de 19% de la population. Malienne.

  4. Mon president par ces mots vous avez enterine la division du Mali! Aucune negociation possible avec le MNLA sans les conditions suivantes: ils doivent presenter des excuses a l’ensemble du peuple malien pour leur responsabilite dans ce conflit et toutes les exactions comises, le mouvement doit purement et simplement être dissout car vehicule de haine ethnie et de division au sein du peuple malien,…. ATT ne leur avait il pas offert l’opportunite de dialoguer? Je ne vois pas de resolution durable de cette crise sans ces prealable. Nous devons être Clair sur ces points avec nos partenaires francais,… Je suggere qu’un document technique pour dementir les mensoges du MNLA au monde et contenant les info suivante: les effectifs de la fonction publique par ethnie, les indicateurs socio-Eco par region, le montant des investissements par region, etc.

  5. Non non non ce criminel Blaise Compaoré ne se trompe pas en faisant ami-ami avec ces terroristes.Ils ont tous un agenda secret à savoir faire de notre pays une zone de non droit où ils pourront faire leur trafic de cocaïne ensemble,faire leur kidnapping des otages ensemble pour ensuite les monnayer à coup de milliards etc….!N’oubliez que cet assassin de Thomas Sankara a toujours agi ainsi et les exemples sont nombreux à savoir la CI,le Libéria,la sierra Léone,l’Angola etc…..!Bien sûr c’est pas lui qui a déversé toutes ces vermines sur notre sol car nos politiciens véreux sont les principaux responsables mais n’empêche,cet assassin Blaise Compaoré doit être déchu de sa médiation de dupes.Qu’il s’occupe des affaires intérieures de son pays qui n’est guère reluisantes si on gratte en profondeur mais comme on est en Afrique,on fait semblant pour se rendre compte avec stupeur que nous abritons sous des chateaux de cartes,exemple avec notre escroc ATT qui se la coule douce au Sénégal

  6. ALERTE! Mariko est actuellement au Burkina Faso, il a passé hier soir dans le journal télévisé où on lui a accordé une large plage. On a fait passé un reportage qu’il a fait sur ses activités privées (sa clinique, sa radio) et ses activités politiques en le présentant comme le défenseur des sans voix. Dans les titres JT on a présenté Mariko comme l’un des rares hommes politiques qui est contre la voie actuelle suivie par le Mali.
    ALERTE! Mariko est dangereux, je ne sais pas ce qu’il est venu faire ici

  7. ALERTE! Mariko est actuellement au Burkina Faso, il a passé hier soir dans le journal télévisé où on lui a accordé une large plage. On a fait passé un reportage qu’il a fait sur ses activités privées (sa clinique, sa radio) et ses activités politiques en le présentant comme le défenseur des sans voix. Dans les titres JT on a présenté Mariko comme l’un des rares hommes politiques qui est contre la voie actuelle suivie par le Mali.
    ALERTE! Mariko est dangeureux, je ne sais pas ce qu’il est venu faire ici

    • Vous voulez dire que Mariko aussi est soutenu par le Burkina? Alors là c’est le comble!

  8. blaise est un lache assasin de journaliste …blaise n,est rien ..un sale criminel qui a tue thomas sankara et le journaliste norbert zongo..il a aide taylor a bruler le liberia aide fodeh sanko a bruler la serraleone…blaise est un sale traitre c,est pas un vrai mossi c,est un fils de pute…….

    • De grâce, cessez de vous en prendre à Blaise comme si vous aviez un différend personnel avec lui.

      Qu’il ait tué ses compatriotes est autre chose et cela implique ses concitoyens plus que vous; votre préoccupation devrait être de sortir du bourbier présent et pour cela, si vous voulez récuser la médiation, il y a des voies plus indiquées en la matière: demandez bonnement aux hommes politiques d’engager la procédure.

  9. Monsieur compaore , je vous ait dis de se defaire du dossier malien , le notre je suis malien comme tout malien conscient , je parles ici de Mr sacko soumana l’ex PM malien qui vous a( RECUSER ) et baucoup d’autres maliens .
    Mais pourtant vous semblez jouer au malin , ce n’est pas malin de votre part mais une sorte de STUPIDITE de votre part .
    Les maliens disent NON a votre negociation unilaterale , car on ne peut etre parti et juge en meme temps ce qui est votre cas et cela tout le monde l’a vu y compris l’opinion internationale , vous etes d’une personnalite qui ne distingue pas ce qu’est la mediation , ce qu’est une negociation en faite vous vous trompez trop , l’homme confus ou meme souvent les maliens se demandent si toute fois n’etes vous meme pas un membre du mnla mujao et concores .
    En consequence , les maliens vous prient de rester a l’ecart et merci de faire part de votre disponibilite mais les maliens disent NON .MERCI

    • En tout ca, des gens qui se respectent ne passent pas, par des voyoux dans les rues ou des internautes anoymmes pour recuser un mediateur.. Il y’a d’autres voies, et comme on vous respecte, c’est ces voies qu’on ecoutera et non celles des aigris anonymes

  10. En vérié j’ai contesté à la nomination du Pr Dionkounda meme si la constutution etait en sa faveur mais, oui je dit bien mais Dieu meme n’aime t il pas le repenti. Avec les derniers événement j’ai sentis en ce homme la sagesse retrouvé, l’amour de son pays et de son peuple.
    Je vois en lui quelqu’un qui veut porté les fardots pour ce peuple qui a tand soufert, oui je suis de coeur avec toi.

    Mr le président (aujourd’huit je le dit avec respect) vous avez joué votre partition avec courage, respect, sagesse et détermination.

    Je voudrais que les maliens comprennent que discuté avec le MNLA a une caunotation profonde, il faut etre large d’esprit pour comprendre certaines choses.

    C’est pas par peur ou par lacheté souvenez vous que soundiata avait donné sa soeur en mariage à soumankourou et tout bon malien connait la fin de l’histoire.

    Alors pas de passion pour cette lutte mais de raison comme ce brave mathématicien qui sait comment résoudre ces équation et dégagé les inconnus.

  11. il doit se présenter aux élections. Cheick doit pouvoir se présenter également et pourquoi pas Diango. Franchement, éviter la politique politicienne voudrait qu’on mette en place un système transparent pour les élections et s’il le faut, avec l’appui de nos partenaires étrangers comme la France ou les Etats Unis pour que les élections soient transparentes. Mais, disqualifier des gens pour le simple argument qu’ils ont participé à la transition, ne me paraît ni démocratique, ni juste et ni avantageux pour le Mali. Je ne supporte personne mais je ne supporte pas aussi la politique politicienne.

  12. Un vrai mathématicien, 2x+7y=8, x+5y=1,y-a-t-il une solution! x=11, y=-2. Nous voulons la paix mais pas de retour ni à l’ancien système corrompu et dégradant ni une démocratie de façade “ka jè ka jamana ni jamana denw du kuw ntonyon”. La paix et un pays de vérité et de justice et d’équité, c’est ce qui a manqué à la démocratie. Dieu nous aidera si nous nous mettons en ordre de bataille pour cela. Dieu aime se pays le calcul math ne l’ébranlera pas. Dieu veut la paix dans ce pays pour ceux qui connaissent ou qui ne la connaissent pas. Gare a ceux qui veulent faire autre chose. Tout sauf négocier avec MNLA celui qui est à la base de tout ce mal, même si le colonisateur l’impose. Il faut maintenant un langage de vérité car Dieu aime la vérité. Il n’aime pas la duplicité. Et ces gens vont toujours vous duper si vous négocier. D’ailleurs par avoir quoi des sous à partager. Non et non il faut maintenant que chacun travaille et gagne son pain à la sueur de son front c’est ce que Dieu demande.

  13. je crois que le pr Dioncounda est entrain d’aller trop vite par rapport à ce dossier de MNLA ,négocier d’accord ,mais sur quelle base? et puis lui meme à fait amalgame en se rapprochant du MNLA et rejjetter Ganda goye et Ganda Iso ? attention ,des comportements comme ça provoqueraient à nourrir à d’autre situation de defense de territoire ? alors attention ? en tout ce cas ce passage n’est pas compris aujourd’hui les autres regions se sentent lésés par ce comportement?

  14. On vous l’avait dit cet homme est plus que ce que vous pensez. Il s’est toujours battu pour le Mali. depuis le PMT jusqu’au jourd’hui. Il est bon

  15. domage qu il se presente pas.il aurait pu le faire.on a besoin de tranquilete maintenant.honnetement je ne vois plus que zoumana sacko ou les fonctionnaires internationnaux du mali qui sont a l exterieur. sinon le reste c est comme le mlna de la merde

  16. bravo mon president,quel calme,quelle quietude,inchAllah ca va aller le MALIBA est debout et le restera…

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