C’est dans la modestie que l’Union pour la République et la démocratie (URD) a célébré, le samedi 30 juin son neuvième anniversaire. L’événement a donné lieu à une rencontre des cadres et militants du parti au CICB. Rencontre au cours de laquel le président du parti, l’honorable Younoussi Touré a presque tapé du poing sur la table : les arrestations arbitraires et violentes doivent cesser. Le Gouvernement doit aller vite pour libérer le pays.
D’importantes résolutions, recommandations et motions ont été adoptées par les participants à la rencontre. Parmi lesquels, les membres du Bureau exécutif national du parti, des députés, des responsables et militants du parti, venus de toutes les régions du pays.
Après l’exécution de l’hymne du parti, l’assistance a suivi le message du parrain et candidat du parti à l’élection présidentielle, Soumaïla Cissé, absent, en convalescence à Paris. «Je reste convaincu que le retour à la normale nécessite une intervention immédiate des forces de la CEDEAO aux côtés de nos forces de défense et de sécurité, unies dans leurs actions et dotées de moyens adéquats», a-t-il déclaré.
M. Cissé garde dans la mémoire, tous les gestes d’affection, de tendresse et de soutien que le peuple URD et tous les Maliens ne cessent de lui prodiguer. «Les violences dont j’ai été personnellement victime ainsi que celles innacceptables et condamnables à tous points de vue, subies par le président Dioncounda Traoré, sont certes graves, mais comme nous l’avons tous deux rappelé, le pays est au-dessus de tout. Aucun sacrifice n’est de trop pour rétablir la démocratie et réunifier le pays», a-t-il souligné.
Dans son discours de clôture des travaux, le président de l’URD, Younoussi Touré, a insisté sur l’engagement du parti pour la démocratie et l’Etat de droit. Il a mis un accent sur la nécessité qu’il y ait une union sacrée en toutes les forces politiques, tous les démocrates et patriotes et la société civile pour sauver le pays. Il a sopuligné le rôle déterminant que ne cessent de jouer les députés à l’Assemblée nationale à travers l’adoption de différentes lois en droite ligne de l’Accord-cadre.
Et Younoussi Touré de hausser le ton par rapport aux «arrestations arbitraires et violentes» qui ont marqué le quotidien des Maliens et notamment des personnalités politiques et militaires ces dernières semaines. Elles doivent, a expliqué le président du parti de la poignée de mains, s’arrêter ou suivre les procédures normales édictées par la loi. «Si on s’attaque aux institutions, il n’y a plus d’Etat. Si on s’attaque aux représentants des institutions, il n’y a plus d’Etat. La vie en société n’est plus possible», a-t-il martelé.
Il a, en outre, mis un accent particulier sur la première urgence de l’heure: «la récupération de notre territoire». Dans ce sens, il a appelé à une intervention étrangère, qui ne va pas se substituer à nos forces armées, mais vont coopérer avec elles.
«Le gouvernement doit aller vite, très vite pour que nous tous, quelles que soient nos colorations politiques, nous nous donnions la main pour sauver ce pays qui nous est cher à tous». Il a également appelé à l’organisations d’élections libres, nettes, crédibles et transparentes .
Bruno D SEGBEDJI
Malien je ne sais plus si nous aimons ou respectons encore quelque chose.Je suis entrain de constater que nous pouvons même contester la prophétie de Mouhamad(PSL), tellement nous aimons actuellement contredire et polémiquer,mais je vous dis une et une seule chose,trouvons ce qui peut nous unir,sinon nous nous réveillerons un jour sans rien et personne ne sera prêt à accueillir un peuple qui est méchant.
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