Les différentes faitières de la presse ont été reçues, le mardi 01 juin 2021, à Koulouba par le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta. L’homme qui conduit désormais le bateau Mali depuis la démission de Bah N’Daw a invité la presse dans sa globalité à prêcher la bonne information tout en luttant farouchement contre la désinformation dans le but de converger ensemble vers un sursaut national afin de garantir le bonheur des générations futures.
Cette rencontre a été l’occasion pour le directeur de cabinet du président de la Transition, Capitaine Demba N’Daw, de mettre la lumière sur les évènements qui ont conduit à la situation politique actuelle du pays. L’intervention de cet officier a été suivie de celle du président de la Transition, Colonel Assimi Goïta. Devant les hommes de médias, le Colonel Goïta n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour ceux qui lui prêtent d’autres agendas cachés. « Aujourd’hui nous n’avons pas d’autres agendas. Notre seul agenda c’est un Mali un et indivisible, un Mali apaisé et sécurisé. Et toute action pouvant mettre cela en péril, nous allons l’empêcher », a-t-il averti.
S’adressant à ses hôtes, le Président de la Transition s’est mis dans le boubou des journalistes en leur posant la question suivante : « qu’est-ce que la presse peut faire aujourd’hui pour un Mali sécurisé et apaisé ? »
Dans ses observations, le Colonel Assimi a souligné ce qui suit : « On a constaté que la presse joue souvent un rôle de fil conducteur pour polluer l’atmosphère surtout au niveau des forces armées de défense et de sécurité et nous devons prendre garde. On n’a pas deux armées, on a qu’une seule armée qui est les FAMAS. Et toute action tendant à les démoraliser va avoir des conséquences néfastes à Bamako et dans les autres régions », a-t-il fait remarquer. C’est pour éviter un tel scenario qu’il dira aux hommes des plumes et de micro de prêcher la bonne parole avant de les inviter à aider les forces de l’ordre dans l’accomplissement de leur mission de défense de l’intégrité du territoire. Car, a-t-il dit, le plus important est que les deux corps (presse et Fama) soient capables, à la fin de cette transition, de pouvoir organiser les élections libres, transparentes et crédibles.
Convaincu de la place importante qu’occupe la presse dans la stabilité du pays, le Colonel Assimi a déclaré : « Nous devons éviter de revenir en arrière, aujourd’hui nous avons besoin des vrais leaders, des hommes de caractère, engagés qui sont prêts même à mourir pour sauvegarder l’intérêt du peuple malien. Le Mali a besoin de ce sursaut surtout au niveau de la presse pour notre nation pour que nous puissions au moins le stabiliser, pour qu’au terme des 9 mois restant, nous parvenions à organiser les élections et qu’après la presse parvienne à dire : « j’ai pu accomplir tel et tel action qui a abouti à la bonne organisation des élections » ».
Pour la bonne marche, la mise en place du Gouvernement de la transition et pour apaiser le climat social, le président de la Transition a réaffirmé ce qui n’est plus un secret pour personne. « Ce qui est sûr et certain, le poste de premier ministre qui sera donné au M5-RFP, le premier Ministre qui sera nommé va mener une large consultation pour qu’ensemble nous puissions avoir un Gouvernement de consensus », a-t-il conclu.
Sidiki Dembélé
“… Le Président de la Transition, Assimi Goïta rencontre la presse : « Notre seul agenda, c’est un Mali un et indivisible, apaisé et sécurisé… »
… « Ce qui est sûr et certain, le poste de premier ministre qui sera donné au M5-RFP, le premier Ministre qui sera nommé va mener une large consultation pour qu’ensemble nous puissions avoir un Gouvernement de consensus »… ” …///…
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C’est tout ça que les Autres…, ils cherchent à empêcher, mon COLONEL .
Sinon pourquoi toutes ces suspensions du Mali de toutes ces Instances Internationales dont certaines ont attendu que la France se prononce avant de le faire.
C’est d’une lâcheté incroyable des Organisations Africaines et de la Sous-Région Ouest-Africaine.
Quant à l’Institution de la Francophonie, il n’y a rien de surprenant dans ce qu’elle vient de faire en emboitant la prise de décision de la France de suspendre ses opérations conjointes avec les FAMA…, chose qu’elle n’a pas faite il y a deux semaines à KIGALI lors de la réunion de l’Assemblée parlementaire Francophone.
C’est écœurant… !
Vivement le Mali pour nous tous.
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