Le président ATT :Quel héritage léguera-t-il à la jeunesse?

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Lorsqu’en 2002, Amadou Touré présentait sa candidature à la présidentielle ; le Mouvement Citoyen clamait haut et fort : «Avec ATT ce sera le bonheur, beaucoup de pluies, beaucoup d’argent et une autosuffisance alimentaire». Mais hélas ! Il apparaît clairement que ce thème mobilisateur n’a été qu’une simple promesse électorale car aujourd’hui la réalité sur le terrain est toute autre.

Au Mali, la cherté de la vie ne se raconte pas, elle est perceptible et touche la quasi-totalité des populations rurales de notre pays. D’une manière générale les indicateurs ne sont guère flatteurs. Dans le domaine de la santé, l’espérance de vie ne dépasse pas 46 ans, les taux d’accès aux services de Santé sont très faibles, le taux de mortalité due aux principales maladies est de défis majeur à relever.
Dans le domaine de l’emploi, malgré la création de quelques entreprises privées et des projets tels que l’APEJ afin de résorber le chômage des jeunes, le désespoir de cette couche vulnérable est grand quant à l’avenir. Le taux de chômage, est des plus élevés.

Les déflatés de la Régie des Chemins de Fer (RCFM), de la SONATAM, de l’HUICOMA, de la BETRAM, de la SMPC … sont venus gonflés les rangs des demandeurs d’emploi alors que le spectre de la pauvreté va grandissant.

En plus de la paupérisation croissante de notre peuple, le Mali est aujourd’hui confronté à un phénomène nouveau, celui du tribalisme. Mopti, Tombouctou et Gao sont les régions qui ont bénéficié de beaucoup de réalisations en matière d’infrastructures routières, de barrages, de projets, des nominations à des postes ministérielles et stratégiques du gouvernement et du privé.
Brin COULIBALY

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