Le Premier ministre a reçu, vendredi 30 janvier 2015, à sa demande les présidents des partis de l’opposition pour évoquer la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut dans l’ensemble du pays.

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Soumaïla Cisse
Soumaila Cisse assemblée Nationale

Le Premier ministre a reçu, vendredi 30 janvier 2015, à sa demande les présidents des partis de l’opposition pour évoquer la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut dans l’ensemble du pays.

Introduisant les échanges, le chef du gouvernement a fait la genèse des récents événements survenus à Tabankort  et à Gao, puis a requis l’analyse et les suggestions de l’opposition.

 

Tout en remerciant le PM pour l’initiative qu’il a prise, les responsables de l’opposition ont souligné la responsabilité particulière des pouvoirs publics dans l’expansion de l’insécurité qui affecte le Nord, le delta du fleuve Niger et la lisière du Sahel occidental.

 

Ils ont exprimé leurs profondes inquiétudes devant l’absence de stratégie et de réponses appropriées du président de la République et du gouvernement pour juguler l’insécurité et stabiliser le pays.

 

Les présidents des partis politiques de l’opposition républicaine ont formulé plusieurs propositions:

– tenir compte des nouveaux acteurs de l’insécurité dans les secteurs de Ténenkou, Ansongo et Ménaka,

– redéployer les forces armées et de sécurité dans les régions affectées,

– les doter de moyens conséquents à la hauteur des missions confiées,

– veiller à ce que les ressources affectées aux FAMAS ne soient pas détournées, comme ce fut le cas ces derniers mois,

– donner une sépulture décente et rendre les honneurs officiels aux soldats morts au front,

– aménager des cimetières pour militaires tombés pour le Mali,

 

Concernant le processus de négociations et la réconciliation nationale,  l’opposition a insisté sur la nécessité de tenir une rencontre quadripartite (gouvernement-société civile-majorité-opposition) en vue d’élaborer une position malienne commune qui sera défendue à Alger.

 

Par ailleurs,  les leaders de l’opposition ont critiqué les plans du gouvernement visant à organiser les élections communales et régionales dans un climat sécuritaire aussi dégradé, où il n’y a ni administrateurs, ni juges dans la plupart des localités des 8è, 7è, 6è régions ainsi que dans des cercles des 5è et 4è régions.

 

Ils ont dénoncé le projet gouvernemental d’organiser lesdites élections “partout où c’est possible”.

Dans les circonstances particulièrement difficiles que le pays traverse, organiser des élections dans une partie du territoire serait une caution à la partition du pays, un soutien au projet séparatiste ont-ils martelé.

 

Au cours de la rencontre, les responsables ont aussi critiqué la politisation rampante de l’administration d’État au profit du parti présidentiel, les plans consistant à nommer à la cour constitutionnelle des juges proches du RPM.

 

La censure de l’opposition par l’ORTM notamment la couverture inégale des activités de l’opposition et de celles de la majorité ont été évoquées par les chefs de l’opposition qui ont aussi demandé des nouvelles du volet judiciaire des enquêtes conduites par le Bureau du vérificateur général (BVG) et la section des comptes de la cour suprême.

 

Ils ont également souhaité que la baisse du prix du pétrole sur le marché mondial soit répercutée au Mali afin de soulager les ménages qui n’en peuvent plus.

 

Enfin, les leaders de l’opposition politique ont réitéré leur disponibilité à poursuivre le dialogue républicain et adressé leurs remerciements au Premier ministre pour avoir pris l’initiative de cette rencontre, la première organisée par un PM depuis le 4 septembre 2013.

 

Pour les partis de l’opposition

 

Soumaïla Cissé Président de l’URD

 

BAMAKO, le 30 janvier 2015.

 

Commentaires via Facebook :

11 COMMENTAIRES

  1. Dr Coulibaly ayant compris le jeux politique de l’urd décide de démissionner du parti.

    Dr Mamadou Coulibay, à propos de sa démission de l’URD.
    Je ne veux pas m’étendre dans les méandres de cette démission, mais la raison principale c’est la différence dans la vision politique. A un moment donné du combat politique, lorsqu’on se rend compte qu’il y a une divergence, des contradictions profondes par rapport à la vision politique, on n’est obligé de se séparer. Moi je pense que la politique, c’est un débat d’idées, c’est une conviction, mais du moment où ce n’est pas le cas, alors j’ai jugé nécessaire qu’il est temps que l’on se sépare. Je ne regrette rien.

  2. Presque rien sur l’économie……… Les attentions de tous sont fixées sur le nord, pourtant c’est la précarité galopante qui risque de mettre fin au régime d’IBK……….

  3. Ce premier ministre ne pourra rien résoudre , il n a ni la capacité intellectuelle ni la carrure , il a une vision franc-maçonnique il fait du saupoudrage, le s jeunes cons sans aucune ambition opportuniste continue a défendre un vieillard qui se fait entourer par des vieillards comme chef de cabinet de retraité qui ne servent plus a rien, franchement nous sommes entrain de retourner en arrière , c est inédit dans le monde, quand un un président a 70 ans il prend un premier ministre DE 74 ANS connaissant le président pour son ancrage dans la tradition quand ça l’arrange et qui dit a beaucoup de ministres mon fils, peut il donner un ordre a son grand frere de premier ministre nous allons entrer dans un immobilisme gouvernemental, les politichiens qui ont demandé le départ de Mara vont se mordre la langue , car cet homme à l’allure du faux type ne peut rien faire dans ce pays dont il a participé a detruire, ah IBK rechnge de premier ministre c est mieux pour toi
    KOO

  4. ” Le Premier ministre a reçu, vendredi 30 janvier 2015, à sa demande les présidents des partis de l’opposition pour évoquer la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut dans l’ensemble du pays.”.SEUL mr Modobo a cause de son humilite et sa sagesse a pu poser un tel geste rassembleur que tous les maliens qui ont soucis du Mali,ont mis le bien etre des citoyens au-dessus des interets politiques!! Je l’avais affirme des sa nomination Qu’il allait sauver le Mali et le premier mandat de IBK,car les deux premiers soit par peur de perdre leur place[cas mr Mara] soit par respect pour IBK[mr Ly] qui revendique URBI ET ORBI, AMI et COMPAGNON DE LUTTE DE SON FEU PERE,n’ont jamais rencontre l’opposition sauf le president et encore avec une maniere qui n’est pas celle d’un president qui affirme etre content deson existence et son role de contre pouvoir!Le premier ministre est a feliciter,car il a fait aux responsables de l’opposition l’etat actuel global du Mali et accepte les propositions pertinentes venant d’eux.C’est apres ces echanges que le pouvoir met en oeuvre ce qu’il pense etre benefique pour le Mali.VIVE LE MALI D’ABORD!

  5. merci Mr le Pm d’avoir cette initiative de rencontrer l’opposition. Je souhaite qu’on tienne compte des propositions faites. Donner les moyens a l’armée pour défendre vaillamment notre pays.

    • l’armée est dotée des moyens,mais la résolution de cette crise est contraire à la façon dont tu comprends.

  6. Bougo, je suis desole mais ces politicards sont de meme peres et de meme meres. Unfortenaltely 😉 . On verra bien si changement il y aura. Tout sauf de la part de nos politicards, les discours et spectacles on en a assez vu et entendu, Nous voulons Ations et Reactions, donc RESULTATs. 👿 .

    • Les politiciens sont les meme partout dans le monde, et le cas malien n’est certainement pas une exception. C’est plutot la population malienne qui ne joue pas son role, et si tu ne me crois pas tu peux me donner l’exemple d’un pays (que tu consideres avoir des politiciens et non des politicards) et je te prouverai que c’est plutot grace a la population de ces pays si on voit de bons politiques.

  7. Je fais confiance a l’ouverture d’esprit en plus de la sagesse de notre nouveau premier ministre et au fait qu’il trouvera forcement une solution a ce probleme de rebellion si toutefois IBK lui laissait les mains libres pour qu’il travaille.

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