Le Premier ministre malien visitera le Niger et le Burkina Faso

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Le Premier ministre de la transition, Cheick Modibo Diarra

Le Premier ministre de la transition au Mali, Cheick Modibo Diarra, partira vendredi pour visiter le Niger, puis le Burkina Faso, apprend-on mercredi de sources proches de la Primature.

A la fin d’un périple en Algérie et en Mauritanie, du 14 au 17, avec un escale à Paris pour rencontrer le président de la transition malien Dioncounda Traoré, le dr Diarra avait fait savoir qu’il rendait visite aux “pays du champ” afin de “consulter tout un chacun par rapport à toutes les options qui sont à notre disposition, pour faire face aux dangers communs, à savoir le terrorisme et le narco trafic”.

C’est après ces consultations que le gouvernement pourra déterminer les besoins de défense du pays, aussi bien en termes de troupes que d’armements, selon les mêmes sources.

Les consultations, poursuivent ces sources, permettront aussi au chef du gouvernement de se positionner par rapport à la saisie des Nations Unies pour l’envoi d’une force internationale en appui à l’armée malienne bientôt engagée pour la libération des régions du Nord-Mali.

 

Publié le 2012-06-21 11:17:36 | French. News. Cn

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5 COMMENTAIRES

  1. N'empêche qu'avec Sanogo et ce 1er Sinistre CM Diarra, le Mali est le plus humilié aujourd'hui et restera à la traîne si les suppôts continuent d'aboyer.

    ATT était président d’une transition CTSP. Il a accepté le pouvoir à Alpha qui le lui a repassé.
    Le 1er ministre Cheikh Diarra et Sanogo complotent pour faire la même chose.
    Le problème est que les maliens ne raisonnent que par rapport à leur clans respectifs et non par rapport à l’intérêt général du pays.

    L’intérêt personnel et clanique égoïste empêche à la majorité de ceux qui s’expriment de voir la réalité même quand elle crève l’oeil et même quand c’est compromettant pour le Mali.

    Ce n’est pas parce que les régimes précédents avaient mal géré qu’il faut pardonner toutes les dérives de Cheikh Diarra: complicité active avec Sanogo et le CNRDE, complot contre le président intérimaire, opposition à l’intervention d’une force internationale pour libérer le Nord, népotisme, chasse aux sorcières et arrestations arbitraires soutenues par le 1er ministre et son gouvernement.

    Le Mali va perdre son i (pour devenir Mal) avec ce gouvernement fantoche et illégitime nommé par le CNRDE.

    Des acolytes apatrides et des idiots qui n’ont pas leurs familles au Nord soutiennent et encouragent le 1er ministre dans ses erreurs.

    « Laisser le travailler », « ATT a mal géré », voilà les arguments irresponsables que donnent les suppôts de la junte et de sa marionnette Cheik Diarra.

    Nous l’avons laissé travailler depuis le départ d’ATT. Il a même travaillé mais dans le sens de faire traîner la crise: il s’entête à empêcher l’intervention d’une force internationale alors que l’armée malienne est incapable de libérer le Nord. Il a surtout travaillé en complicité avec Sanogo pour éliminer Djoncounda, pour règler le compte aux bérets rouges, les soldats qui les gênent et les leaders politiques qui leur font de l’ombre.
    Il a parcouru le monde entier pour dire non à la force internationale, donnez moi le temps de préparer une armée bien équipée et bien entraînée ce qui prendra des années, donnez-moi de l’argent et du matériel.

    Le 1er n’a jamais cessé de travailler à soutenir le CNRDE et son maléfique Sanogo contre la communauté internationale qui veut leur effacement. C’est pour cela que le 1er sinistre veut créer un organe consultatif élargi au CNRDE et aux opportunistes de la COPAM et du MP22 pour légitimer et enrôler le CNRDE.

    Le 1er ministre travaille activement à venger son beau père aussi.
    Bref, il a travaillé mais dans quel sens ?

    Vous verrez, « quand la souris entre dans le fromage, c’est son cadavre qui en sort ».

  2. Chronique diplomatique Cedeao : Aucun Etat membre ne peut donner une leçon de démocratie au Mali
    L’Intelligent d’Abidjan-28/6/2012
    Aucun des 15 Etats de l’Afrique de l’Ouest, membre de la Cedeao ne peut donner une leçon de démocratie à l’Etat malien. Ce serait faire un affront aux Maliens qui en 1946, à l’époque du Soudan français, ont vu naître le RDA, présidé par l’Ivoirien Félix Houphouët-Boigny. Inutile de dire que c’est au Soudan français, aujourd’hui le Mali, que la social-démocratie a vu le jour pour l’Afrique. Et, c’est à Bamako, en 1946 que l’Ivoirien Félix Houphouët-Boigny a pris son envol politique. Le Mali indépendant et le premier président Modibo Keïta n’ont pas fait de simulation, ni avec la France, puissance coloniale, ni avec Félix Houphouët-Boigny, président du RDA, ami personnel pour l’Afrique du Français le général De Gaulle. Le Mali n’a de leçon de bonne conduite à recevoir d’aucun Etat de la Cedeao. Modibo Keïta avait refusé, l’installation d’une base militaire française à Bamako. Dans l’histoire de l’indépendance politique de l’Afrique de l’Ouest, le Mali a pleinement joué son rôle. Il en est de même dans l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, en général, depuis l’époque des grands empires de la boucle du Niger jusqu’à l’histoire contemporaine : Ba Bemba, Askia Mohamed, Soundiata Keïta, Soumangourou Kanté étaient des illustres maliens, opposés farouchement à l’injustice. Dans cette optique, l’hymne national malien est la mise en musique de cette identité patriotique. A l’analyse, l’histoire du Soudan français, et au-delà celle du Mali ne ressemble à celle d’aucun Etat de l’Afrique de l’Ouest. Le Mali est le symbole du Rassemblement démocratique africain, d’Abidjan à N’djamena, de Niamey à Ouaga. C’est pourquoi, aucun des 15 Etats de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse au Mali, ‘’Centre d’unité’’ de tous les africains de l’Afrique de l’Ouest et centrale qui se sont battus pour l’indépendance de leurs pays. Aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse au Mali, qui regorge de hauts cadres ayant démontré leurs compétences dans ses institutions africaines et internationales ; comme Soumaïla Cissé, ancien président de la commission de l’Uemoa, Alpha Oumar Konaré ancien président du Mali et de la commission de l’Union Africaine sans oublier Cheick Modibo Diarra, cadre technique à la Nasa. Aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de démocratie au Mali. Car ce qu’on reproche aujourd’hui à l’Etat malien, rares sont les Etats de la Cedeao qui ne connaissent pas une rébellion, un coup d’Etat militaire ou un tripatouillage constitutionnel. Compromis que certains chefs d’Etat de la Cedeao ont utilisé pour se faire plébisciter par leurs populations. Aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de démocratie au Mali. C’est pourquoi, je pense qu’il faut laisser les Maliens afficher leurs objectifs politiques, constitutionnels, diplomatiques. Et si cela est nécessaire, c’est aux Maliens eux-mêmes de demander une assistance à l’Union africaine, l’Onu ou à la Cedeao. Le règlement de la crise malienne est à ce prix, loin des débats de manipulations des consignes de Paris ou de Washington. Je ne suis pas d’accord avec les 15 Etats de la Cedeao qui considèrent toujours le gouvernement de Cheick Modibo Diarra, constitué dans le cadre de l’accord de Ouaga, comme un gouvernement de ‘’déviation’’ constitutionnelle. Parce que les militaires acceptent des postes ministériels. Mais l’armée malienne est une institution républicaine et elle a un droit de regard sur la gestion des autres institutions du Mali. Autant pour moi, aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse au Mali, Etat indépendant. A mon avis et en toute logique, ce qui est possible au Nigeria, Sénégal, Bénin n’est pas forcément judicieux au Mali, en Côte d’Ivoire ou au Liberia. Je rappelle, que ceux qui ont créé la Cedeao de Félix Houphouët-Boigny, Senghor, en passant par Sékou Touré, Seyni Koutché, connaissaient parfaitement la sociologie des 15 Etats membres de la Cedeao, particulièrement leurs capacités historiques et traditions morales. Dans ce cas précis, il faut encore respecter l’Etat du Mali, qui a une histoire originale et civilisationnelle, rapportée par l’explorateur français René Caillé. Les historiens et universitaires africains le savent, le Mali est un symbole de la culture universelle, avec la ville de Tombouctou, comme patrimoine de l’humanité. Que les Etats de la Cedeao s’imprègnent de ces réalités historiques et traditionnelles pour régler la crise malienne, loin des grands arrangements politiques et des petites vérités diplomatiques. Résultat : L’Etat du Mali connaît son histoire de démocratisation depuis 1946 et chaque Malien connaît la sociologie, la morale et la tradition de son pays. Aucun pays membre de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse et de démocratie aux Maliens.
    Par Ben Ismaël _ Source : Ivorian.Net

  3. Mr Diarra au travail comme au travail je trouve que vous prennez trop de temps et sache que la population du nord du mali souffre de tout les mots du dictionnaire tout le monde sait que le silence n’est pas un oubli, mais un silence trop long devient dérangeant maintenant est à la vérite la parole n’a plu sa place à la résolution de la crise c’est l’heure d’agir ; beaucoup de gens ont été accuses d’incapable et toi ne te laisse pas l’être le Malien est patient, mais pas trops longtemps tu dois savoir le reste du chanson…………..

    entre nous mon Diarrakè qu’elle journaliste va t’accompagne……….. 😆

    • Il faut l’aider a passer la vitesse superieure.
      Si tu aimes la journaliste prenez la et laissez le PM faire son travail d’URGENCE.
      A vos gardes mon colonel…

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