Dans les relations entre les deux pays, la volonté de Ouagadougou demeure la réalisation d’une fédération Mali-Burkina Faso. «Nous envisageons une Fédération aujourd’hui. C’est cela notre objectif à court ou moyen terme. Nous avons besoin du soutien de tout le monde dans ce sens, parce que tant que nous restons isolés, nous sommes fragiles. La Fédération Mali-Burkina Faso constituera une puissance de frappe beaucoup plus décisive».
Le Premier ministre du Faso, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela, a fait cette déclaration hier après s’être entretenu au palais de Koulouba avec le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, à qui il a remis un message d’amitié et de fraternité du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. La rencontre s’est déroulée en présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga.
Le chef du gouvernement burkinabé s’est dit honoré d’être reçu par le président Goïta. «C’était vraiment un honneur pour moi parce que tout le monde connaît le président Assimi Goïta en Afrique. Ce n’est pas n’importe qui, c’est un héros de l’Afrique», a soutenu Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela.
Dans son message, le président de la Transition du Burkina Faso a invité son homologue malien à cheminer ensemble pour l’intérêt supérieur de leurs peuples. Une dynamique, selon Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela, que partage le colonel Assimi Goïta. «Notre pays et le Mali sont le même avec le même peuple.
Nous avons constaté que pendant longtemps, nous avons regardé ailleurs au lieu de nous regarder nous-mêmes alors que nous avons tellement de similitudes ensemble, tellement de défis et un destin commun», a déclaré l’émissaire du président du Faso, précisant que c’est ce message qu’il est venu transmettre au chef de l’état du Mali. Et Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela de révéler que les deux pays sont engagés dans la même direction pour un avenir radieux.
LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME- Le Premier ministre du Faso s’est aussi exprimé sur les aspirations de nos peuples qui se résument sur les questions de paix, de sécurité, du développement dont la réponse est contraire à tout isolement. «Alors qu’ensemble, nous pouvons davantage réaliser et beaucoup plus facilement», a estimé le chef du gouvernement du Faso. «Par exemple, dans la lutte contre l’insécurité, nous bénéficions de l’appui de nos frères maliens. Ce qui sème la panique maintenant au niveau des terroristes», a-t-il dit.
Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela a aussi parlé du projet du chemin de fer Bobo-Dioulasso-Sikasso-Bamako qui est envisagé ensemble. «Mon ami, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga viendra un jour au Burkina Faso pour que nous poursuivions les discussions parce qu’il y a tellement de projets à mettre ensemble», a relevé le Premier ministre du Faso, avant de souligner la nécessité de réactiver bientôt la commission mixte de coopération maliano-burkinabé.
Le visiteur de marque a noté avec satisfaction sa rencontre avec le président Assimi Goïta. « Le président Goïta est en avance par rapport aux points ayant fait l’objet des entretiens. Donc, c’est pour dire que nous regardons dans la même direction», s’est-il réjoui.
S’agissant de la lutte contre le terrorisme, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela a salué l’appui de notre pays. «Nous combattons ensemble les terroristes. Quand on a besoin du Mali, ils sont là. Quand le Mali a aussi besoin de nous et que nous pouvons le faire, nous serons là», a détaillé le Premier ministre burkinabé. Cette coopération intervient après une prise de conscience sur le fait que les deux nations ont un même destin.
«Si nous étions ensemble depuis longtemps, je ne crois pas que le terrorisme allait atteindre cette ampleur, je ne crois même pas qu’il aurait existé. Donc, il est temps de regarder dans la même direction et le président Assimi Goïta est en avance par rapport à nous…», a conclu Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela.
Oumar DIAKITE
Les fédérations de dictateurs ne survivent pas a leurs dirigeants.
l’Afrique a besoin d’honnêteté et de gouvernance et non de Pseudo macro Etats qui n’existe que sur du papier.
Ces déclarations ridiculisent leurs auteurs que la communauté internationale ne prends pas au sérieux
C’est qui la communauté internationale dont vous faites cas? L’Occident ? La jeunesse africaine n’a pas besoin de l’approbation d’une quelconque pseudo communauté internationale ….et si vous attendez l’accord de votre communauté int pour federer les peuples africains C’est que vous etes naïfs…cette attitude de désintérêt ou de ridiculisation est la preuve que l’Occident voit ce projet de mauvais oeil…
Le premier ministre Burkinabé est un rêveur ! Un véritable illuminé !
Une fédération entre le Mali et le Burkina ?
Dans l’histoire de l’humanité, jamais des pays non démocratiques ne se sont réunis pour faire une fédération. Il n’y a pas un seul exemple dans le monde. Nous sommes encore dans des coup d’Etat à répétition sans égard pour nos institutions et notre constitution. Aucun texte de loi n’est respecté, aucune règle, une anarchie totale. Comment deux pays anarchiques, pauvres avec des armées sans queue ni tête qui renient leurs serments tous les jours, peuvent se réunir ?
Parler de fédération entre le Mali actuel et le Burkina actuel est purement fantaisiste. Un ” Ziri ” pour enfant immature. Si le premier ministre Burkinabé a fait le déplacement de Bamako pour cela, on peut affirmer sans se tromper qu’il a gaspiller les millions des frais de ce voyage inutile.
Arreter d’amuser la galerie avec vos conneries de fédération.
Vous n’etes meme pas federer à l’intérieur de vos foutus pays respectifs, et vous veniez ici parler de fédération entre des pays.
Un mossi n’a rien à voir avec un malinké, peul ou un wolof. Bande de plaisantins.
Etes-vous sûr d’être un Malien ? d’être un vrai Africain ? Votre aigreur en dit le contraire ! Parce qu’avec une pincée de connaissance, vous sauriez que le Bambara/Malinké est très bien parlée aussi bien à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora que dans toute la Guinée et en côte d’Ivoire ! Soyons respectueux.
‘ Bobo-Dioulasso-Sikasso-Bamako’
Et le Mali se retrouvera connecter à la RCI et au Niger.
Il ya seulement 100km de chemin de fer à faire pour réaliser ce rêve.
Bamako-Kouroussa, permet de relier tout cet ensemble à la Guinée.
je n’ai jamais vécu en Guinée, je sais que ce pays est lié au Mali par tout.la langue malinké, empire Mandingue commun à nous et beaucoup d’autres choses.
par contre s’il ya un pays que je connais très bien c’est le BFA.J’y suis né bien que je sois Malien.Ce pays pour moi est le plus proche du Mali.En dehors du Dioula commun entre nous il ya d’autres ethnieset langues, Bobo, Senoufo, Marka, Dafin, Peuh, Samogo…même Touareg.
Dans les villes comme bobo-dioulasso, Koudougou, Dedougou, Banfora..malgré lès langues locales ils communiquent en Dioula.
quand j’y était, mossi, Bissa, Boussaga, Dafin…Lobi nous parlons tous Dioula.
un jour à Addis-Abéba, un Africain me demande d’où je viens, je dis le Mali.je demande et toi? il me dit de deviner en me guidant qu’il est du pays le plus proche culturellement du Mali.je dis c’est le BFA.il dit non, la Guinée!
C’est 3 pays doivent impérativement former une fédération.si la RCI le veut elle est bien venue.
Vive Mali-Faso-Guinée.
vive l’Afrique libre
QUE VIVE LA FEDERATION BURKINA-GUINEE-MALI POUR UNE AFRIQUE PROSPERE, SOUVERAINE ET LIBRE!
Un rêveur illuminé et dangereux KInguiranke
Vous êtes tout simplement pathétique. Pauvre Afrique. Pauvres Africains. Toujours aigris les uns contre les autres.
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