Nommé en avril dernier, le Premier ministre et ministre l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, par ses actes, donne des signes d’assurance à la population, nonobstant le contexte difficile.
Au Mali, les nuages se dissipent. L’horizon s’éclaircit de nouveau. Et l’espoir renaît. Depuis sa nomination à la Primature, le Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, s’est attelé à traduire en actes concrets les engagements du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta.
Tout n’est pas rose. Loin s’en faut ! Mais il faut reconnaître que le Premier ministre, en quelques mois de gestion, a surmonté bien d’écueils. Avec méthode et détermination, le Premier ministre et son gouvernement ont réussi l’organisation du Dialogue national inclusif (DNI), dont la phase nationale s’est déroulée du 14 au 23 décembre dernier. Un grand raout, considéré par beaucoup comme acte refondateur du Mali, qui a été l’occasion pour les participants venus de toutes les contrées du Mali de discuter sans tabou de tous les problèmes du pays.
Un Dialogue national qui n’a laissé personne indifférent, y compris ceux qui l’ont boycotté. C’est le cas de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition et président de l’Union pour la République et la démocratie (Urd), qui dit être attentif aux conclusions du DNI.
Déterminé à faire sortir le Mali du gouffre, le Premier ministre s’est engagé à mettre ses recommandations en œuvre. Un atelier de validation des grandes orientations politiques sur la mise en œuvre des résolutions et recommandations issues du Dialogue national inclusif, a même été organisé à cet effet, les 18 et 19 janvier. Il a d’ailleurs demandé aux participants de faire des propositions concrètes.
Sur le plan politique, le Premier ministre promet d’organiser les élections législatives avant le 2 mai 2020, cela conformément aux résolutions du DNI. Le gouvernement est à pied d’œuvre pour assurer une bonne organisation du scrutin. C’est dans ce cadre qu’il a, la semaine dernière, rencontré les gouverneurs et les préfets. Le cadre de concertation des partis politiques a aussi planché sur le sujet.
Sur le plan sécuritaire, le pays connaît depuis des mois une certaine accalmie. Les attaques meurtrières se sont fortement diminuées. Cela, grâce à la nouvelle approche du Premier ministre, qui a su impulser une nouvelle dynamique, en alliant développement et sécurité.
Lors de ses voyages dans la région de Mopti, Dr. Boubou Cissé a donné des gages nécessaires en engageant un vrai dialogue avec les protagonistes de la crise. Avec lui, on assiste à l’achat de nouveaux équipements militaires.
Dr. Boubou Cissé et son gouvernement se sont attaqués à l’épineuse question de la lutte contre la corruption et l’impunité. Jamais avant lui, les autorités maliennes n’avaient affiché une réelle volonté de lutter contre la corruption. Les Maliens commencent à avoir confiance en leur justice, qui a donné beaucoup de gages d’assurance.
Sur le plan économique, malgré le contexte difficile que connaît le pays, les services d’assiettes, comme les douanes et les impôts, travaillent pour renflouer les caisses de l’Etat. Toute chose qui permet au Mali de faire face à la crise sécuritaire qui engloutit 24% du budget national.
Le seul point noir de sa gestion reste la crise scolaire. L’école est paralysée par la grève de la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Elle a appelé à un arrêt de travail de 14 jours, qui a commencé le mardi 21 janvier et court jusqu’au 7 février prochain. Malgré cette grève des enseignants, le Premier ministre a promis de tout mettre en œuvre pour éviter une année blanche.
Abdrahamane SISSOKO
Le seul point noir de sa gestion reste la crise scolaire.
Mais il a echoué! Il devrait meme demissionner, si on respecte la logique. Du jamais vu dans l’hisoire du Mali; le peuple doit se reveiller
Bonjour
DORM€UR ?
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