De retour de New York où il a représenté notre pays à l’assemblée générale des Nations unies, le chef du gouvernement a été accueilli hier dans la ferveur à l’aéroport. Il a été reçu immédiatement à Koulouba par le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta
Le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, est revenu hier des États-Unis, où il a pris part à la 76è session de l’assemblée générale des Nations unies. Après un accueil populaire à l’aéroport, il s’est rendu au Palais de Koulouba pour faire le compte rendu de la mission au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Le message que le chef du gouvernement a livré samedi à la tribune des Nations unies à New York marquera pour longtemps les esprits. Il a été positivement commenté par nos compatriotes, éprouvés par une crise qui dure depuis plus de neuf ans malgré la présence des forces étrangères sur notre territoire. «J’avais été chargé de transmettre les sentiments profonds et le message du peuple malien», a expliqué Dr Choguel Kokalla Maïga qui peut se targuer d’avoir réussi sa mission.
À la presse, le chef du gouvernement est revenu sur les grandes lignes du discours prononcé à New York. Il a, en effet, réitéré la gratitude du gouvernement et du peuple malien aux Nations unies et à tous nos partenaires pour leur accompagnement constant. Il a rassuré nos partenaires traditionnels sur le respect de tous les engagements pris en matière de lutte contre le terrorisme.
Dr Choguel Kokalla Maïga a également tenu à signifier à la communauté internationale la volonté du peuple malien d’exercer sa liberté d’État souverain dans ses prérogatives en matière de défense et de sécurité.
Cette voix souveraine du Mali, en quête d’autonomie et d’indépendance, a ainsi été entendue au quatre coins du monde. A-t-elle été comprise ? Le Premier ministre l’espère. Mais surtout, il souhaite que nos compatriotes, de tous bords, soient davantage soudés et se tiennent débout comme un seul homme pour faire face au défi sécuritaire.
Pas se sentiment anti-Français-
Dr Choguel Kokalla Maïga a, une fois de plus, assuré qu’il n’existe pas de sentiment anti-Minusma ou anti-français au Mali, dont le peuple n’a d’ailleurs « jamais été et ne sera jamais un peuple ingrat ». Seulement, il existe un profond désir de paix et une soif de sécurité qui font échos à l’exigence d’efficacité des instruments et mécanismes politiques et militaires mis en place et qui font paradoxalement du Mali un pays surmilitarisé, mais très vulnérable face au terrorisme.
Le Premier ministre a, par ailleurs, porté aux Nations unies l’ambition des autorités de la Transition de construire un Mali Kura. Aussi, a-t-il expliqué à ses interlocuteurs, cette Transition se veut surtout de rupture, d’exemplarité et qui porte l’espoir de guérir le Mali des maux qui l’assaillent, dont l’instabilité politique chronique, la corruption, l’insécurité. «Rien ne saura nous dévier de notre devoir et de nos engagements envers la Nation et le peuple malien», a martelé le chef du gouvernement.
Cette audience a aussi permis au Premier ministre de rendre compte des contacts qu’il a eus aussi bien à New York qu’à Paris, avec un certain nombre de personnalités. Dr Choguel Kokalla Maïga a également partagé avec le chef de l’État son analyse de la situation politique. Et en retour, le colonel Assimi Goïta a instruit le chef du gouvernement de son analyse de la situation géopolitique et militaire. « Ce qui est retenu, c’est que nous devrons rester cheviller corps et âme aux intérêts supérieurs de notre peuple. C’est le peuple et Dieu, nos soutiens avant tout», a confié le Premier ministre qui n’a, par ailleurs, pas souhaité faire des commentaires sur les déclarations des officiels français. «Nous leur avons dit, en tête-à-tête, ce que nous pensons de la situation. Je crois que les discussions vont continuer aux niveaux les plus appropriés».
Issa DEMBÉLÉ
La souveraineté n’est pas qu’un mot, mais un état d’esprit qui s’exprime par des actes. Le président Modibo Keita a souverainement demandé à la France de partir. S’ils sont courageux, qu’ils répètent l’histoire puis on verra.
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Pensées rebelles.
BRAVO CHOGUEL!
TU ES SUR LE CHEMIN DE MODIBO KEITA, PORTANT SON BOUBOU, TU NES POURTANT PAS MODIBO MAIS TU PEUX FAIRE BEAUCOUP POUR CE PAYS SI TU NE JOUE PAS!
“Cette voix souveraine du Mali, en quête d’autonomie et d’indépendance” ?
Vous rigolez ? C’est la voix de Moscou. Quelle est la souveraineté quand on va payer et donner des mines aux russes ?
Ce qui est désespérant c’est de voir tous ces manifestants avec des drapeaux russes alors que dans un pays normal ces jeunes s’engageraient dans l’armée pour combattre. Le pays va donc s’appauvrir et payer pour avoir un maitre étranger.
Bel exemple de la déchéance morale du peuple malien. Les islamistes n’ont pas de soucis à ce faire, le temps travaille pour eux avec des hommes politiques comme le Dr Choguel Kokalla Maïga.
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