Après Koulikoro, Mopti, Ségou, Sikasso, c’est la cité des rails qui a accueilli le week-end dernier la cinquième conférence régionale du parti de l’abeille. Force est de constater que les militants et sympathisants du parti à Kayes ont réservé un accueil chaleureux à la délégation venue de Bamako.
Le parti Africain pour la solidarité et la justice a tenu, avant sa conférence régionale, un grand meeting le samedi 17 mars 2012 au stade municipal Bassi Coulibaly de Kayes Khasso, sous la présidence du Pr Dioncounda Traoré. C’était en présence de nombreux militants et sympathisants du parti venus de Bamako et des différents coins de la région de Kayes pour la circonstance.
De nombreux responsables de l’Adema étaient présents comme Iba N’Diaye, directeur de campagne, Mme Conté Fatoumata Doumbia, présidente du mouvement des femmes, Me Kassoum Tapo, porte parole, Marimantia Diarra, président de la coordination, Sékou Diakité, directeur adjoint de campagne, les mouvements des femmes et des jeunes, les associations et clubs de soutien du soutien.
On notait la présence de représentants de partis amis et de nombreux responsables. Sur les banderoles, on pouvait lire : « Dioncounda Traoré, Kayes vous promet la victoire », « Dioncounda Traoré, Kayes est avec vous ». Le secrétaire général de la section Adema à Kayes, Abdoulaye Camara, maire de Kayes a souhaité la bienvenue à la délégation et a affirmé que l’engagement et la détermination des Kayesiens ne fera pas défaut pour le soutien au Pr Diouncounda Traoré. Pour le représentant du Rac, le Mali est un pays de grands hommes. Il a fait savoir que le Pr Dioncounda Traoré a beaucoup contribué pour l’avènement de la démocratie au Mali. Marimantia Diarra, président de la coordination, a signalé que le parti se porte bien dans la région de Kayes. A ses dires, l’Adema est la première force politique de la région. Pour preuve : le président de l’assemblée régionale ; quatre présidents de conseil de cercle sur sept ; 50 maires sur 129 ; trois conseillers nationaux sur huit ; 5 députés sur 21 ; 598 conseillers communaux sur 1795, 7 sections soit une dans chaque cercle ; 135 sous sections ; 1843 comités sont issus des rangs de l’Adema. Il a souligné que le programme de Dioncounda Traoré prévoit la promotion accrue de la vocation agricole, pastorale, minière, commerciale, artisanale, industrielle, l’éducation, la santé et le développement du Mali tout entier.
Il a aussi rappelé que la région de Kayes s’engage à ne ménager aucun effort pour la victoire de Dioncounda Traoré à la présidentielle d’avril 2012. Dioncounda Traoré, président-candidat de l’Adema Pasj, a exprimé sa satisfaction face à l’accueil qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation. « Nous venons à cette conférence pour nous enquérir de l’état de santé du parti à Kayes », a-t-il dit. Le parti, a-t-il ajouté, fera une victoire éclatante aux prochaine échéances électorales. A l’en croire, le parti a beaucoup œuvré pour le développement du Mali depuis sa création. Le Pr Dioncounda Traoré a décidé de briguer la magistrature suprême pour assurer l’intégrité territoriale du Mali.
Il signalé que le problème au nord Mali est certes compliqué mais qu’ils ont l’outil et l’expérience qu’il faut pour le régler. Le dimanche 18 mars 2012, lors de la conférence à la salle Massan Makan Diabaté de Kayes, le Pr Dioncounda Traoré a fait savoir que le 29 avril prochain, les Maliens voteront massivement pour le parti Africain pour la solidarité et la justice.
Aguibou Sogodogo, envoyé spécial à Kayes
Accueil 2012
Lui Dioncounda était là quand l’Adema a géré directement ce pays. Il a refusé d’aller dans l’opposition pour continuer à profiter des ressources du pays quand ATT a pris le pouvoir. Il a toujours soutenu les décisions prises par ATT. Est ce par conviction ou parce qu’ils ont des interêts communs qui sont de s’enrichir jusqu’à laisser le pays dans un tel état? Ce monsieur ne doit même pas est libre parce qu’il a reconnu avoir volé. Perdez votre temps tu ne sera jamais le président du Mali. ATT et toi et l’URD ont échoué et il faut DEGAGER
La Gangrène de la corruption : Le soulèvement populaire de mars 1991 découlait, essentiellement, de l’exaspération du peuple malien face à l’enrichissement illicite et à l’impunité dont jouissaient une minorité de privilégiés. ” Kokadjè ” ou ” laver jusqu’à la propreté ” était l’un des slogans des manifestations. Qu’en est-il aujourd’hui? Ils attendaient du changement survenu la création d’emplois afin que les revenus ainsi acquis leur permettent de contribuer à l’éducation de leurs enfants, d’accéder aux soins de santé, au logement et à l’eau potable. Gérer de manière transparente et responsable, les sommes qui ont été injectées dans l’économie malienne depuis l’avènement de la Troisième République aurait, dans une large mesure, atténué le dénuement matériel, la faim, la maladie et l’envie d’émigrer. Malheureusement pour le peuple malien, les finances publiques constituent le butin dont la convoitise est au cœur du jeu politique. Le choix ou la répartition des postes ministériels, entre les partis au sein du gouvernement , donne lieu à des débats houleux et souvent explosifs, précisément parce que la conquête du pouvoir, au lieu d’être motivée par un idéal de société, rime avec l’accès facile aux deniers publics. Aucun(e) Malien(ne) ne se trompe plus sur la marchandisation de la vie politique et du système judiciaire. La Banque mondiale qui fait partie du problème dans la mesure où elle prêche le tout-marché souligne ce qui suit : ” … La corruption au Mali est systémique et pernicieuse en raison du système de clientélisme politique, qui fait que les postes officiels sont attribués à ceux qui produisent des rentes pour leur patron, pour le parti politique ou pour eux-mêmes. Les carences des systèmes de contrôle permettent aux agents de l’Etat de voler des biens et des fonds, ou de monnayer l’influence de l’Etat. ” Démocratie, Etat de droit, lutte contre la pauvreté sont visiblement des vœux pieux d’autant plus que l’enrichissement illicite demeure impunie: Bien que la loi prévoie des sanctions, les représentants de la Banque ont eu connaissance de cas où la malversation n’a pas été sanctionnée. Les rapports du Contrôle général d’Etat citaient des actes illicites qui n’ont jamais été punis, bien que les rapports aient été remis à la présidence et transmis aux ministères pour qu’ils y donnent la suite voulue…”La corruption est, en fait inhérente au modèle économique dominant qui nous est imposé par les puissants de ce monde. ” Entrez dans le marché et enrichissez-vous individuellement “, semblent avoir compris les Malien(ne)s et plus précisément le monde des affaires et de la politique qui sont liés.
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