Le porte-parole des Sofas de la République : «IBK doit œuvrer pour la bonne marche des institutions de la République»

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Les sofas de la Republique
Le porte parole des Sofas

 Les  Sofas de la République n’attendent décidément pas restés les bras croisés. En effet, ils viennent de monter au créneau, le mardi dernier, au  cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée à leur QG, sis à Badalabougou. Ils dénoncent l’installation d’un pouvoir monarchique au Mali à travers  l’élection d’Issiaka Sidibé comme président de l’Assemblée nationale. Celui-ci, de leur point de vue, est un membre proche de la famille d’IBK. Et invitent alors IBK à œuvrer pour la bonne marche des institutions de la République.

 

Pour les animateurs de ce mouvement qui se disent républicains et démocrates, rien ne sera comme avant. «La  situation actuelle du pays ne doit laisser personne indifférent», disent-ils. Ils estiment qu’un danger guette le pays et que le principe de séparation des pouvoirs risque d’être affecté avec l’élection de l’un des proches membres de la famille présidentielle. Toute chose qui inquiète les sofas de la République. Cependant, ils ne contestent pas, dans la forme, l’élection du président de l’Assemblée. Mais ils estiment qu’elle est de nature à favoriser une immixtion de l’exécutif dans le législatif.

 

 

Pour le porte-parole des Sofas, Mohamed Y Bathily, son mouvement ne comprend pas IBK. «Lors de son premier message adressé au peuple malien avant son investiture, il a dit qu’il n’y aura pas un partage de gâteau. Aujourd’hui, le peuple voit le contraire», a-t-il dit.

 

Avant de s’interroger : les Sofas veulent savoir si Ibk n’est pas pris en otage par le Rpm ou sa famille ?

 

 

Par ailleurs, les Sofas estiment qu’à l’allure où vont les choses, la bonne gouvernance est compromise à 90% avec IBK. Car, disent-ils, cette assemblée nationale du Mali est partie pour être inefficace. Selon eux, le peuple a choisi  IBK à la tête du pays car il estimait qu’il pouvait apporter le changement tant souhaité, qui est d’asseoir l’autorité de l’Etat, engager la lutte contre la corruption, etc.

 

 

Pour les Sofas, IBK, en tant que républicain, doit tout faire pour la bonne marche des institutions de la République.

 

 

Seyni TOURE

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3 COMMENTAIRES

  1. Soyons maintenant positifs dans ce pays! Un proche de président ou d’un leader quelconque n’a pas le droit d’être au devant d’une institution dans ce pays ?

    Pourquoi nous ne regardons pas la valeur des hommes au lieu de nous attarder inutilement sur les liens familiaux qui ont fait que pas pas de fils valables de ce pays n’ont pas pu être ce qu’ils devaient être s’ils n’avaient pas de parents qui leur ont porté ombrage ?

    S’il vous plait, progressons, nous avons tant à faire dans ce pays!

  2. c’est vrai le presi nous decoit sur certains point notamment certaines nominations,mais honnetement sofas devrait s’inquieter plus pour kidal a moin qu’ils n’aient deja perdu espoir de le recuperer un jour,ou est-ce un probleme trop compliqué donc on perd notre temps a essayer de prouver notre patriotisme en attaquand les secondaires,tout le monde sait bien ou est l’urgence;enfin ce pays est perdu dans de tres profondes contradictions, et ce n’est pas pour demain le reveil des Maliens il faut etre realiste on le veut bien mais je pense que tout le monde manque l’essentiel…le vrai changement procede de l’interieur, on passe notre temps a essayer d’empecher les coulées d’eau alors qu’il suffirait de reparer la ou la fuite provient, tant qu’il n’yaura pas une politique sociale visant a contré l’inculcation mensongère, la tromperie mondiale qui sevit dans le monde, ou le mensonge est presque indifferenciable de la verité,ou les heros sont devenu des vilains, ce n’est que perte de temps

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