Aujourd’hui, les leaders politiques de l’Adema ont du mal à accorder leur violon. A défaut de consensus, c’est le poids réel des prétendants qui fera la différence.
En moins d’un an du scrutin de 2012 qui fait couler beaucoup de salive, la question qui se pose au sein de l’Adema est de savoir, qui des différents protagonistes à la candidature du parti va se sacrifier pour que le rêve des abeilles se réalise dans leur conquête du pouvoir en 2012. En tout état de cause, le poids politique des appelés sera déterminant dans le choix final.
Les pronostics peuvent s’avérer les suivants :
Du fait de son double portefeuille (président du PASJ et de l’Assemblée Nationale), Dioncounda Traoré peut se targuer d’avoir un poids politique considérable. Il est sans conteste, le favori apparent.
Si Iba N’diaye est quelque peu affaibli en commune VI à cause des conflits de leadership, son poste ministériel, lui a mis le vent en poupe.
Le secrétaire général de la Commune II, Sekou Diakité, en plus de sa jeunesse, et de son poste ministériel, est toujours capable de mobiliser.
Idem pour Marimantia Diarra, un véritable rouleau compresseur en première région où, au fil des élections, il s’est illustré comme l’une des têtes de proue du parti.
Ces trois derniers sont des favoris cachés, capables du meilleur comme du pire.
Pour leur part, si Tioulé Koné ; Ousmane Traoré ; Harouna Boiré et Youssouf Kamaté, sont quelque peu mal connus du grand public, il n’en demeure pas moins qu’ils soient des militants de première heure au sein de la Ruche et possédant un engagement à nul autre pareil. Des outsiders, certes, mais nullement interdits de surprise.
Après tout, la politique, c’est très souvent comme le football. Les meilleurs ne gagnent pas tous les jours et les moins bons peuvent surprendre.
Paul N’guessan
