Le peuple méprisé par IBK et le RPM

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Nord, Sud, avion, surfacturations, justice… La chanson la plus ressassée  depuis l’arrivée du président Ibrahim Boubacar  Kéïta demeure ‘’nul n’est et ne sera au dessus  de la loi’’. Nous ne sommes plus à l’heure d’un constat mais plutôt à celle du regret. Un regret orphelin suivi de résignation et de désolation. Quelle valeur accorde le président malien et ses serviteurs à la vie des maliens ? De l’intérieur autant que de l’extérieur, ce digne peuple d’Afrique est livré à un mépris sans bornes. Le plus beau et plus  grand jour fut celui de cette élection présidentielle où la majorité des votants (77%), les cœurs convaincus et aveuglés par le bulletin du baron de Sébénicoro ont dit oui. La dignité est une vertu et s’adresser à ses compatriotes est une marque d’honneur et respect.  Le RPM, et les autres partis de la majorité ne répondent plus aux invitations des organes de presse qui ont contribué à battre campagne pour qu’ils se saisissent du pouvoir. Pourquoi  refuser d’informer les maliens ? Boubacar Touré dit Bou, la voix et l’oreille du président respecte t-il les maliens ? Décidément non. Il n’arrive plus à avoir le temps pour soutenir ou faire défendre toutes ces confusions auxquelles n’ont pas de clarté les maliens. Il est temps pour eux de savoir que la sanction sociale est la chose la plus amère à éviter, en tant que communicateurs professionnels. Ils ont su et sauront choisir les médias pour faire des propagandes qui étaient ou qui seront à la faveur du régime. Rien de condamnable à ce niveau mais l’information étant une obligation, le président, les ministres et toute leur horde de  conseillers et de proches doivent se livrer à cet exercice.

Quand notre pays fut plongé dans ce cataclysme multiforme, François Hollande s’était proposé et engagé à « sauver » le pays de Modibo Kéïta qui leur a fait plier bagages, nous nous en souvenons.

Le maître à bord, aux yeux de la loi se nomme IBK, le Mali n’est plus un empire mais une République. Nous vivons les conséquences des actes posés par des criminels qui ont transformé le pays  en une jungle où la loi qui vaille est celle des desperados.  Après  avoir promis monts et merveilles, le régime multiplie les bévues et corrobore son incapacité à pouvoir gérer les affaires. Le 11 janvier 2013, Serval a craché le feu partout, créant chez pleins de maliens   une joie et un soulagement éphémères.

Comme des poltrons  ceux qui doivent protéger  et punir sont ceux qui violent et qui défendent les criminels et cela sous des ordres  de l’extérieur. Ce qui se faisait hier s’intensifie aujourd’hui, par impunité 17 prisonniers djihadistes  sont officiellement dans la nature. Des autorités qui ne sont plus a même de juguler ni militairement ni politiquement ni économiquement.

Quelques mois après  s’être glorifié de la solidarité de la Chine à coups de milliards, le pouvoir est redescendu de ses nuages. Certains l’ont compris, le Mali et la France, ce sont des questions d’intérêts et le service après  vente de notre catastrophe ne peut être assuré que Hollande dont la différence avec Sarkozy ne se voit pas.

Des responsables qui agissent et  raisonnent pour leurs  tuteurs d’Outre-Mer sans penser au malaise et à la rage de leur peuple. Ont-ils la force de Blaise Compaoré, un homme qu’on disait fort et qui a pris la poudre d’escampette sous les huées de ses compatriotes.

La France a épousé le Mali sans le respect de la procédure. Après le putsch de 22 Mars 2012, le monde a dénoncé l’absence de l’Etat, et aujourd’hui, soyons maliens et réalistes, il n y a qu’un clan et une famille. Un souverain sans base et sans boussole, qui heurte arbre colline et peuple. La justice est devenue une prostituée dont se servent les décideurs. Ils invoquent des raisons sans avoir le toupet de le dire à ceux qui les ont élus. De la honte oui, de l’indignation jusqu’au bout. Un pays qui souffre et meurt de terrorisme et de djihadisme et qui facilite et soutient la rançon en faveur de cette nébuleuse. Un enjeu national dont le locateur de Koulouba dit ne pas être au courant avant de préciser qu’il n’avait pas du tout hésité un instant.

Moquerie ou pusillanimité, le sommet de l’Etat malien est pourri et l’allégeance à l’international est un refus au bonheur et à l’honneur des maliens.

Ammy Baba Cissé  ABC

 

Source : Le Libéral

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16 COMMENTAIRES

  1. C’est maintenant que vous avez compris que Don Ibrahim Boubacar Il Keita méprise les maliens ? Un homme sans coeur qui,au lieu de mettre l’argent pour l’adduction d’eau et l’électricité pour les populations de Bamako,a préferé s’acheter un avion pour le même montant que necessitaient ces améliorations de nos conditions de vie . Il s’en fout . Pourquoi vous acceptez de garder cet homme à la tête du pays ? Sous le pretexte fallacieux qu’il a été démocratiquement élu ? l’inssurrection populaire est aussi un acte de démocratie . Profitez -en pour le faire partir,car à ce rythme,il va niquer toute l’économie du pays et foutre le camp pour se réfugier chez ses frères corses . Reprennez courage comme vous l’aviez fait pour l’intauration de la démocratie au Mali . Vous l’avez prouvé pendant la transition et les Burkinabè vous l’ont rappelé. Ne soyons pas lâches ,il s’agit de notre avenir et celui de nos enfants . Le Mali n’appartient pas aux Mafieux .

  2. sa c "est ne pas une surprise c "est qui connait ibk soit disant massa,qui sert que ses interets et ceux de ses amies et famille,il n"a pas de vision politique et economique ni la capassite de regere le pays,des exemples il y a beaucoup affaire du kidale le debacle de l"arme lui n"est pas courant qui a donne l"ordre pour attaquer quel honte pour chef supreme de l"arme ensuite se que fmi areveleds la curuption ds l"affaire de avion presidentielle et des pour l"arme des milliars et milliars en voilent sans aucune raison valabe,il ne dit et il ne fait rien,on lui regarde cm sa c"est cm sa

  3. Le peuple méprisé se rappellera tôt ou tard que c’est lui qui l’a mis là-bas et va le balayer comme on fait avec Moussa le criminel dictateur…. IBK nous impose une autre humiliation…. qu’il payera cher…..

  4. bande de voleurs, que voulez vous? qu’ils reconnaissent qu’ils ont volé? jamais. je conais Bou, c’est opportuniste qui ne cherche qu’à profiter. pauvre Mali

  5. Ce journaleux écrit comme il parle. On dirait quelqu’un qui parle à lui-même ou en studio. Ce n’est pas un discours un article de presse là ABC…

  6. bla bla bla toujours du bla bla…. pauvre mali entre les mains d’un IBKON complètement ivre de son pouvoir qu’il ne partage avec personne………………. en dehors de Hollande et des criminels du MNLA il aurait ajouter…

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