Il y a de cela un an, à la grande surprise des maliens et surtout de la classe politique nationale, que « les hommes de mains du Président de la République », ont, sans aller chercher trop loin transformé le PDES du Chef de l’Etat, un fil conducteur du développement en un PDES parti pour disent-ils conquérir Koulouba en 2012. Ce que les spécialistes appellent un plagiat.
De souvenir, c’est le 17 juillet 2010 qu’Ahmed Diané Sémega, Jeamille Bittar, Ahmed Sow et autres disciples du couple présidentiel, qui pendant longtemps avaient caressé le rêve d’ériger le Mouvement Citoyen (MC), qui se dit apolitique et en porte a faux avec toutes les pratiques de son ressort en association politique. Le chemin n’en fut pas facile, et d’autres peuvent en témoigner plus et payent dans le flou d’avoir sitôt affiché leur ambition de s’en parer de l’héritage d’un ATT qui décevra plus qu’il arrangera.
Les hommes, tels qu’Ousmane Ben fana Traoré, Djibril Tangara et autres Mme Aissata Bengaly sont ceux qui se mordent déjà et toujours les doigts pour avoir osé élevé la tête. Donc le PDES, à sa naissance, beaucoup d’observateurs lui avaient prédit une courte durée. C’est-à-dire juste le temps de départ de l’actuel locateur de Koulouba. Tant bien que mal les choses commencent à se préciser et le scenario ne renvoie qu’au comble. Le conglomérat de 77 barons que compose le Bureau National a chacun des positions d’écarts et de mépris l’un envers l’autre. C’est dire que la chose était mal négociée dès le départ d’où ce titre de notre journal au cours du lancement de ca parti : « La montagne a accouché d’une souris ». De nos jours, la tension est à son comble chez les amis du couple présidentiel. Déjà que les amis à Jeamille Bittar, tout puissant premier vice président, fort de sa force sur le terrain et un Ahmed Diané Sémega se discréditent. Disons ils se disputent la direction du parti qui après l’euphorie de son lancement, s’est installée dans une léthargie qui crève de nos jours les yeux sans compter un Ahmed Sow, isolé, discret qui attendrait les bénédictions d’un ATT « embarrassé » par le climat politique qui prévaut dans le pays. Le temps, meilleur juge n’a certainement pas fini de révéler ce qu’il a de mieux. Selon un membre du BN qui requiert l’anonymat « le jacassant N’diaye Bah, non moins secrétaire permanent du parti, est réduit au silence sinon obligé de laisser mourir en lui ses ambitions sans compter le silence assourdissant du paysan de Niéna, M. Bakary Togola en dit moins sur sa position.
S y ajoute, « l’intérêt de l’ex premier ministre au PDES qui se réclamerait à poursuivre les œuvres du Président », selon nos informations. D’autres radars font état d’une probable candidature de la première dame. Quoi de normal pour une battante de sa carrure
En attendant que le sacro saint de Koulouba ne donne l’ultime consigne à la troupe (après avoir convoqué Bittar et Séméga en fin de semaine dernière à Kouloouba indiquent nos informations), la tension est à son comble au PDES entre les pro Bittar et ceux de Séméga, non moins Ministre des Transports et de l’Equipement qui surgit subitement sur l’arène politique malgré les mises en garde du Chef de l’Etat. En tout cas, l’an I du PDES se fête dans la douleur. Le couple présidentiel est interpelé pour éteindre le feu qui couve. Sinon, si ça explose, cela ne sera pas à son honneur.
Benjamin SANGALA