Le Parti pour le Développement Economique et
L’assemblée constitutive du nouveau parti a eu lieu le samedi 17 juillet dernier dans la salle de 1000 places du Centre international de conférence de Bamako (CICB). Une salle pleine à craquer, puisque tous ceux qui se reconnaissent Mouvement Citoyen ou PDES ont pris d’assaut l’ex palais des congrès.
Le PDES, un parti des milliardaires, ministres, directeurs et chefs d’ONG
Le parti d’Amadou Toumani Touré n’est pas comme les autres formations politiques. Il est composé des hommes et des femmes capables de faire bouger les choses. La quasi-totalité des ténors de l’économie malienne notamment Babou Yara, Mme Simpara Saran Traoré, Jeamille Bittar, Seydou Kane et Tidiane Niang du Gabon s’y sont casés. Sept ministres (enfants du PDES) et de nombreux directeurs et chefs d’ONG sont partants. S’ajoute la famille du président de
Clair, le PDES c’est le PDES!
Le discours du président du bureau provisoire Hamed Diané Séméga, a été clair comme l’eau de roche. Il soutient que son parti «s’inscrit en droite ligne de la poursuite de la mission du Mouvement citoyen. À savoir soutenir, amplifier, consolider et pérenniser la vision politique d’ATT». En réponse au pourquoi créer un parti politique alors que le mandat d’ATT tire vers sa fin? Séméga le chef du PDES version politique ne tergiversera pas. «Pour nous, le maître mot en politique c’est l’engagement et la constance», a-t-il répondu. Ajoutant que maintenant plus que jamais les amis d’ATT doivent donner plus de visibilité et de cohérence à leur soutien au président de
L’assemblée générale du parti pour le développement économique et la solidarité (PDES) a été l’occasion de présenter le bureau provisoire composé de 128 membres dirigé par le ministre de l’équipement et des transports Hamed Diané Séméga.
Kady Théra
kadisss@yahoo.fr
Lancement du PDES version Politique
Quand N’Diaye Bah chasse Me Tall de la salle!
Faute organisationnelle ou erreur savamment commise? Nul ne saurait répondre à cette question. Les personnes contactées pour éclairer notre lanterne n’ont pas daigné le faire. En effet, les chargés de protocole de l’AG du PDES ont mis côte à côte l’éternel président du CNID Me Mountaga Tall et son ennemi juré le ministre N’Diaye Bah. Durant des heures, ces deux hommes ne se sont pas adressés la moindre parole et l’un refusait de regarder dans la direction de l’autre.
Même si parfois, le ministre de l’artisanat et du tourisme forçait un peu le sourire, Me Mountaga Tall, quant à lui, gardait une mine serrée. Mieux à la présentation des membres du bureau du PDES, toute la salle applaudissait et souriait sauf Bamountaga. Sa grande colère fut surtout la présentation de N’Diaye Bah comme 2e vice président du parti, donc 3e personnalité du PDES. Tout porte à croire que Me Tall ne s’attendait pas à une telle place pour son ennemi N’Diaye Bah. Par la suite, Mountaga Tall très gêné a simplement pris la tangente.
La colère de Foutanké contre les policiers
le milliardaire député de Dabia, Baba Sissoko n’a pu contenir sa colère contre les policiers chargés de maintenir l’ordre au lancement du PDES. Les hommes de Niamé Kéita ont refusé l’accès à un groupe de jeunes habillés à la couleur du parti. Très mecontent, l’honorable Babani s’est mis à éclater devant les policiers afin de faciliter l’accès aux jeunes invités par les organisateurs. Des prises de bec houleuses entre Foutanké et les poulets n’ont rien servi. Les policiers n’ont pas laissé passer les dizaines de jeunes du parti.
Baba Tall, le Diatigui des Ségoviens à Bamako
Djibril Tall connu à Ségou, sa région natale sous le sobriquet Baba a hébergé toute la délégation de la quatrième région. A Faladié IJA devant le domicile de Djibi, plus de quatre cars remplis d’anciens militants du CNID faso yiriwa ton ont répondu à l’appel du PDES. Tous habillés en Tee-shirts et casquettes PDES ont témoigné leur présence massive dans la salle des 1000 places du CICB. Ils ont animé la salle durant des heures à travers leurs trompettes, donnant du coup la splendeur à l’évènement de grandeur nature.
Un vigile de ‘’Scorpion’’ frappe le photographe ‘’Pompier Madou’’
Au Mali des structures de gardiennage se créent n’importe comment! Pis, la plupart d’entre elles ne voient pas nécessaire de donner la moindre notion de base à leurs agents dont ils recrutent par affinité. C’est le cas de la société «Scorpion». Pour preuve, un de ses vigiles très mal éduqué a frappé le vieux photographe ‘’Pompier Madou’’, de son vrai nom Madou Traoré respecté et très connu à Bamako.
Le président de
Rassemblée par Bassidiki Touré