Selon nos informations, par respect pour le "Soleil levant " et pour se rendre désormais fréquentable, le PDES s’est rendu, dans l’après-midi du mercredi 29 septembre, au siège du CNID Faso Yiriwa Ton avec une forte délégation ne comprenant pas un seul des anciens camarades "cnidiens". Comme on le redoutait.
Comme nous l’annoncions dans notre livraison d’hier, on a redouté que les premiers responsables du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES) vienne au siège du CNID, à Bozola, avec les transfuges du parti de Me Mountaga Tall, dont le 2ème vice-président du parti présidentiel, ex-secrétaire général du CNID, le ministre N’Diaye Bah et plusieurs hauts cadres dont l’ancien ambassadeur Abdoulaye Diop, le directeur national des Transports Djibril Tall, le maire de Ségou Karamoko Simaga, etc. Ce qui devrait alourdir l’atmosphère des échanges. Heureusement la sagesse a prévalu.
Les responsables du PDES se sont rendus au siège du parti du soleil levant avec une importante délégation en prenant soin de n’y admettre aucun des anciens démissionnaires du CNID. Alors que ceux-ci avaient fait partie des premières sorties du genre du nouveau parti qui se veut dépositaire de l’héritage du président ATT. Les échanges ont tourné autour du rapprochement de vues par rapport au soutien apporté par les deux formations politiques au président de la République. Le président du PDES, Hamed Diané Séméga, accompagné de plusieurs vice-présidents, des députés membres du bureau provisoire, a exprimé tout le respect et l’estime que le parti présidentiel a pour les convictions et la plupart des positions défendues par le parti du Soleil levant et ses premiers responsables.
Pour sa part, le président du CNID, Me Mountaga Tall (qui avait à ses côtés la vice-présidente Fanta Mantchini Diarra, les secrétaires généraux Amadou Sy, Me Berthé et d’autres cadres du parti), a salué l’initiative de cette rencontre, tout en rappelant que son parti a tourné la page susceptible de polémique entre les deux partis. Les deux parties se sont engagées à examiner la possibilité d’un partenariat politique à travers des échanges de vues.
Bruno D. SEGBEDJI
