Le 1er vice-président du Pdes, Jeamille Bittar a une tête de mule ! C’est le moins qu’on puisse dire. Malgré les signaux de désapprobation de Hamed Diane Séméga par rapport à sa plausible candidature, le richissime opérateur économique ne veut rien entendre. Son seul objectif : être candidat des amis de ATT à la présidentielle de 2012. Contre vents et marées.
Si un parti a aujourd’hui des problèmes dans le landerneau politique malien, c’est bien le Parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes). Ce parti qui se réclame du président de la République, n’a de cesse arrêté d’afficher ses pépins sur la place publique. Comme le dit le proverbe « on ne peut pas cacher le soleil avec ses mains ». Aujourd’hui, le président du parti, Hamed Diane Séméga ne dort plus que d’un œil. La crise congénitale est en train de battre son plein.
En effet, si à Goundam, le Pdes est en passe de perdre un militant de taille, la mairesse, Oumou Sall, à Bamako, c’est Jeamille Bittar qui joue au forcing. Mettant du coup la cohésion de son parti à de rudes épreuves. En tout cas, il ne démord pas à sa conviction, les rencontres et autres conciliabules sont monnaie courante à son domicile chaque soir. Il forme des bureaux de jeunes, cherche à débaucher de gauche à droite. Il utilise même son influence économique pour fidéliser certains jeunes de sa commune. Et tout cela à l’insu du bureau exécutif de son parti.
Séméga a beau minimiser les intentions de son 1er vice président, la réalité des choses le trahit. Inutile de chercher à raisonner un Bittar, du reste, impopulaire devant l’éternel dont la candidature risque fort de diviser les amis du président. A moins que le grand manitou (ATT) ne lui remonte les bretelles.
A.H.Maïga
