L’appel à débauchage a été lancé avant même le lancement officiel du Pdes. De bonnes sources, on apprend qu’à Ségou, toute personne qui parvient à mobiliser un certains nombre de militants pour le Pdes, est récompensée de 50 000 F Cfa et un sac de riz, s’il vous plait. Et comme pour déclarer la guerre aux partis politiques, ce sont leurs militants qui sont les plus visés.
A peine porté sur les fonts baptismaux, le parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes), commence à s’illustrer par des pratiques moins catholiques dans la cité des balanzans. Débauchage à hue et à dia, achats de conscience, intimidation…sont entre autres pratiques auxquels se sont abonnés les barons de ce parti.
De bonnes sources, le directeur national des transports, Djibril Tall et l’édile de Ségou, transfuge du parti du soleil levant, Ousmane Simaga, tous deux membres du bureau du Pdes, seraient les principaux acteurs de ces pratiques jugées indignes et antidémocratique. En effet, pour avoir des militants, on propose 50.000 F Cfa et un sac de riz à chaque chef de fil qui draine des adhérents vers le Pdes. Et des appels à adhésion sont lancés dans la ville, villages et autres hameaux de la région.
Les amis d’ATT n’épargnent personne même si ce sont les militants des partis politiques implantés à Ségou qui sont les plus dans leur viseur. Le Cnid est le parti qui aurait perdu plus de plumes compte tenu des amitiés qu’ont les deux débaucheurs dans ce parti, leur ancien parti. Surtout quand on sait que le maire de Ségou est venu au Pdes dans les bagages de N’diaye Ba.
«On m’a proposé la somme de 50 000 F Cfa et un sac de riz si je parviens à amener des militants au Pdes », affirme Sidiki Dembélé, un jeune instituteur résidant à Ségou. Selon lui, plusieurs personnes ont déjà été corrompues par la machine mise en place par Djibril Tall et Ousmane Simaga. Et ils ne comptent pas s’arrêter là.
Bréhima Diakité