Le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) vient de tenir la 4ème édition des journées de solidarité entre les peuples d’Afrique, d’Amérique Latine et des Caraïbes. Le thème de cette année est : " Indépendance et souveraineté des peuples : Convergence de modèles entre l’Afrique et l’Amérique Latine ". De cette thématique globale est extrait un sous-thème qui a traité de la crise de notre système éducatif et des alternatives à proposer pour en sortir.
Pour les responsables de SADI, l’éducation est un facteur stratégique de tout premier ordre pour le développement d’un pays comme le Mali et dans la lutte d’une nation pour se tailler une place respectable et dynamique sur l’échiquier mondial. Le développement et la qualification des hommes sont la clé, ont expliqué les intervenants comme Pr Issa N’Diaye, Rokia Sanogo, Mohamed AG Akeratane, le préalable à la réalisation de toute ambition collective nationale économique sociale politique culturelle est la toute première condition de la qualification des hommes.
Selon les intervenants lors de ces journées, comme le disait le président Modibo Keita, à l’aube de l’indépendance et à la tête d’un Mali qui avait alors l’ambition de devenir une nation indépendante, forte et prospère : " une option ne vaut que par la qualité des hommes qui l’appliquent ". Or, la première condition de cette qualification, c’est l’instruction, c’est la formation, c’est l’éducation qui permettent de s’ouvrir au monde, d’accéder aux connaissances, de développer sa capacité d’imagination et de rêve, de croire en soi en se confrontant aux autres, de prendre en main son propre destin et de construire en toute autonomie son propre avenir.
C’est en ce sens que Nelson Mandela proclame : " Une nation qui lit s’instruit, s’éduque, est une nation qui gagne ". Autrement dit, sans éducation, une nation n’a pas d’avenir propre à lui. Il sera seulement à la remorque des évènements et sous la domination des nations instruites, éduquées et plus éclairées sur la marche du monde c’est-à-dire le passé, le présent et les perspectives d’avenir.
Bruno D SEGBEDJI