Le parti SADI demande l’annulation de la nouvelle loi électorale

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Dr Oumar Mariko, président du parti SADI, entouré de ses camarades politiques
Dr Oumar Mariko, président du parti SADI, entouré de ses camarades politiques (photo archives)

Appeler le gouvernement du Mali a un retrait simple de la nouvelle loi électorale, tel est l’objectif général d’une conférence animée par l’honorable Oumar Mariko, président du parti Solidarité Africaine pour le changement et l’indépendance (SADI). La rencontre a eu lieu le mercredi 20 juillet 2018 au Palais des sports de Bamako.

Le président Oumar Mariko a affirmé que le groupe parlementaire auquel il appartient (ADP Mali Ba-SADI) n’a jamais été consulté, ni associé à quoi que ce soit au cours du processus de l’élaboration de la nouvelle loi électorale.

Il a regretté que lors du vote de ladite loi à l’Assemblée nationale, l’opposition solidairement a proposé une dizaine d’amendements qui ont été rejetés et s’est opposée à une dizaine d’amendements introduits par la majorité qui malheureusement ont été adoptés malgré l’amendement de l’opposition politique.

La nouvelle loi électorale permet la circulation simultanément de deux types de cartes d’électeurs: la carte Nina et la nouvelle carte d’électeur dite biométrique, « il s’agit la pour nous le parti SADI des facteurs qui créent la confusion et favorisent la contestation, car le système hybride est potentiellement porteur de fraudes », regrete M. Mariko.

Selon lui, la notion d’assesseurs pris en charge par l’État, l’un pour la majorité et l’autre pour l’opposition est inopérante car les candidatures à l’élection présidentielle sont individuelles et le fait de prendre en charge seulement les assesseurs pour seulement deux candidats est une injustice flagrante à moins qu’il s’agisse déjà d’un début de codification de la bipolarisation de fais de l’espace politique entre le RPM et L’URD.

Le conférencier a ajouté que la limitation du nombre d’électeur minimum à 50 par bureau de vote entrainera l’exclusion des hameaux, campements habités par nos concitoyens généralement les plus démunis.

Sabeleh Dembele

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