Le parti Sadi contre les chefs d’Etat ouest africains / Oumar Mariko, le Médecin pourfendeur de la Cedeao ne veut pas changer

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Ce révolutionnaire  de mars 1991 est toujours en colère contre la Cedeao.En effet, le Dr Oumar Mariko, puisqu’il s’agit de lui, trouve toujours un  prétexte pour être au centre du monde. Reconnu pour sa critique à la fois acerbe et aiguë contre la Cedeao, le Dr Mariko était aussi, celui qui prétendait diriger la Transition, avec une volonté politique bien affichée. Fort malheureusement ! Cet homme politique qui se fait passer pour la perle des Maliens aurait-il eu  le même courage de dénoncer les pratiques qu’il reproche à la Cedeao, si le dévolu était jeté sur lui ? Non content, son jeune parti (SADI) a introduit une requête, le 19 juillet dernier auprès de la  Haute Cour de justice de la Cedeao. Et le verdict est attendu le 10 décembre prochain, au Nigeria.Wait and see.  

Oumar Mariko, radio Kayira

Depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier, le Secrétaire général du Sadi, s’attire fréquemment les foudres de la Cedeao et plusieurs autres citoyens, le jugeant trop radical, au regard de ses prises de positions. En effet, le Dr Oumar Mariko ne veut pas mettre de l’eau dans son vin .Autant les pratiques qu’il reproche à la Communauté des Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(Cedeao) créée le 28 mai 1975 à Lagos au Nigeria. Autant, la démarche de cette Institution perturbe la conscience politique du médecin révolutionnaire, autant tire-t-il à boulets rouges dans la  presse nationale et internationale contre tous ceux qui ne sont pas convaincus de sa logique et de ses calculs politiciens. Aujourd’hui, aux rangs d’hommes politiques, il s’illustre comme le meilleur ennemi juré de la Cedeao.

Ainsi, le 19 juillet dernier, le parti de la Solidarité Africaine, la Démocratie et l’Indépendance(SADI)  a saisi au Nigeria  la Haute Cour de justice de la Cedeao.Celle de l’organisation sous régionale de l’Afrique de l’Ouest que le Docteur critique sans cesse à cause de ses tâtonnements et  autres méthodes jugées, peu orthodoxes, dans la gestion de la crise malienne. En effet, le pourfendeur de la Cedeao, voit au moins quelque chose de positif  en la Cedeao lorsqu’il accepte de se confier à elle. Il faut avoir le courage de le dire. Oumar Mariko qui n’est pas toujours content que le Pr Dioncounda soit président de la République par intérim, sur désignation de la Cedeao, est dans l’espoir de l’attente du verdict  de son procès contre  la Cedeao, lequel tombera le 10 décembre prochain. Wait and see  !

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’entre le leader estudiantin de 1990 et l’espace sous régional(Cedeao), c’est le désamour au plus haut point. Mariko Oumar garde sa ligne  et renforce au quotidien les traits. Une  ligne faite de barbarie iédéologique, d’un nationalisme souffrant de réalisme et d’un radicalisme à la croisée des chemins. Une analyse qui trouve sa parfaite illustration dans les termes d’un de ses collègues (député) à l’Assemblée nationale du Mali. « Je ne suis plus dans cette logique. Je ne suis plus étudiant », intervenait-il ainsi sur Rfi, au mois de mars quand Oumar Mariko criait sous tous les toits d’engager un bras de fer contre la Cedeao.

Aussi mauvaises que puissent être les idéaux de la Cedeao à travers ce qu’on lui reproche, rien ne justifie l’attitude empreinte de haine du Dr Mariko, lequel commence à tourmenter la grande majorité des populations maliennes. Qui l’a une fois entendu dire à Dioncounda Président de la République ? Toute chose que le leader et député  du Sadi ignore, c’est que les Maliens veulent finir  avec tous ces  jeux politiques et de faire face aux questions les plus brûlantes de l’heure : la libération des zones occupées du Mali. En  dépit de vaines remontrances dont la Cedeao fait l’objet de la part d’un politicien avide de diriger le Mali, il reste tout à fait clair que l’Institution est bien dans son rôle. Qui ne sait pas que la Cedeao doit développer la coopération internationale et intervenir dans les domaines comme l’économie, la culture, le social, la paix et la sécurité ?

En tout état de cause, la Cedeao aux côtés du Mali est plus une solution que le verbe d’O. Mariko qui se fait passer pour la perle des Maliens. Que pourrait-il dire demain aux Maliens si Dieu lui favoriserait un destin présidentiel. ? Siégerait-il à la Cedeao ou demanderait-il  au peuple malien de débarquer ? A la méthode du Français Jean Marie Le Pen du Front National lequel avait proposé aux Fançais de quitter la maison européenne. Ce qui est sûr, le Dr du Sadi se trouve toujours dans une logique d’isolement du Mali sur le plan diplomatique.

Moussa Wélé DIALLO

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Cet eternel aigri de Marico, ne mérite pas d’être qualifié de révolutionnaire, il ne l’a jamis été en aucun moment de sa piètre vie. Oumar n’est ni plus ni moins qu’un agitateur qui jouit à mettre tous contre lui. En réalité il souffre d’un trouble mental jusque là insoupçonné: LA PARANOÏA. Tous les signes de cette maladie se rencontre dans les actes et paroles de notre “toubib”.
    Par ailleurs, si on dit de marico qu’il est médecin, moi je m’en douterais fort, il n’a pas mérité ce noble diplôme. Et étudiant agitateur qu’il fut, il n’est pas étonnant qu’on l’ai soutenu vite pour un “bon débarras”
    Aider ce Monsieur à se soigner. Le seule lieu bon pour lui avant tout est son internement dans un centre psychiatrique.
    SOS!

  2. Cher journaliste, honte à toi. Je ne sais pas combien tu perçois pour ton article mais c’est ignoble, ignorant et indigne d’un intellectuel.

    1- Oumar Mariko n’a jamais prétendu diriger la transition, il a juste repondu par “Pourquoi pas” à la question “Etes vous prêt à diriger la transition ?”.

    2- Il ne s’agit même pas d’être juriste pour savoir que la CEDEAO a plusieurs fois violé ses propres textes au sujet du Mali

    3- Même si vous ne sentez pas Oumar Mariko, reconnaissez tout de même qu’il a beaucoup fait au niveau de l’Assemblée Nationale (c’est ce travail d’ailleurs qui a ouvert les yeux aux maliens sur ce qui se passait au Mali).
    4- Sivous êtes un vrai journaliste qui cherche les informations, vous devez savoir aujourd’hui que ce n’est pas Oumar Mariko qui bloque la libération des zones Nord du Mali, mais le COREN dont certains des responsables se sont enrichis dans cette situation ; ensuite le FDR qui a intérêt à ce que le nuage Mali reste sombre, protégeant ainsi la peau à ses dirigeants.

  3. Ce que le journaliste ne dit pas c’est que les maliens n’aiment pas dans leur grande majorité DIONCOUNDA TRAORE qui est autant coupable comme ATT des malheurs du Mali. Le pauvre Toumani TOURE ne peut pas etre tenu comme seul responsable, donc il y a des co-responsables. Les maliens sont resignés face à la situation, sinon chacun est conscient des derives de la classe politique pourrie dont Dioncounda et le FDR (regroupant des soutiens à ATT) ont mis le Mali.La CEDEAO ne doit pas etre combattu mais ses responsables à savoir OUATTARA, COMPAORE ET COMPAGNIES.
    La classe politique malienne dans sa grande majorité a failli. Donc il faut que SANOGO qui ne fait pas partie de la transition se presente aux elections, il va gagner les elections. Ce monsieur a de bonnes idées mais les restaurateurs ont fait tout pour lui rendre la vie dure. Qu’il se presente et aucun politicien malien n’est capable de le battre. En terme de population, les elections du Mali se gagne au sud, or SANOGO est très populaire au sud.

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