Le parti pour la solidarité et le progrès : Un héritage politique en danger !

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En dépit des difficultés qui l’empêchent depuis plusieurs dizaines d’années, d’évoluer au même rythme que d’autres groupes politiques de la place, le Parti pour la Solidarité et le Progrès (PSP) est tout de même  parvenu  à organiser son 5ème congrès ordinaire, les 22 et 23 juin 2013 au centre international de conférences de Bamako. Au sortir de ce congrès dont son organisation a dû connaître assez de couacs, un nouveau bureau national a été mis en place et le président sortant Oumar Hammadoun Dicko fut plébiscité pour continuer à gérer les principaux dossiers du parti, pour les quatre prochaines années.

 

 

 Placé sous le triple signe de l’unité, de la cohésion et de la modernisation, ce 5ème congrès a été tiré à profit par les dirigeants pour renouveler les instances, ce, en vue des échéances électorales à venir.

 

 

Comme l’on pouvait s’y attendre, les travaux de ce 5ème congrès du PSP, en plus de l’élection d’un nouveau bureau directoire, ont été  dominés par des questions relatives aux élections à venir ; présidentielle et législatives.

 

 

Les anciens à l’honneur…

Dans un discours plutôt émotionnel, le président du parti, Oumar Hammadoun Dicko a rendu un vibrant hommage aux pères fondateurs du PSP. Pour rafraîchir les mémoires, il s’est accordé quelques minutes pour citer les noms de certains membres fondateurs du PSP, notamment : Fily Dabo Sissoko et Hammadoun Dicko. Le président du PSP d’observer une minute de silence pour rendre un hommage et pour saluer la mémoire de tous les martyrs. Il a eu aussi une pensée pieuse pour les soldats maliens, africains et français tombés sur le champ de l’honneur, dans la guerre contre le terrorisme et le djihadisme au nord Mali.

 

 

Et Oumar Hammadoun  Dicko, de saluer les efforts des membres du FDR ainsi que tous les alliés : la CEDEAO, l’Union Africaine, les Nations Unies, qui n’ont ménagé aucun effort pour assister et accompagner notre pays dans la restauration de la démocratie. Un prime à François Hollande et à l’armée française pour l’intervention positive et salutaire, ayant permis au Mali de recouvrer les territoires sous occupation terroriste et djihadiste. Le PSP, en difficultés financières et traversant des périodes de vaches maigres, ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle. Le Bureau national du parti a tout simplement décidé de soutenir la candidature de Soumaïla Cissé lors de la présidentielle à venir du 28 juillet.

Par Zakariyaou Fomba

 

 

Vieux parti de l’échiquier politique national, le PSP peine à se frayer de chemins éclairés…

 

 

En organisant son 5ème congrès dans d’énormes difficultés,  la question que bon nombre de maliens se pose est la suivante : Le PSP avec tous ces problèmes en interne, va-t-il pouvoir survivre ? En tout cas, au regard des évolutions récentes au sein du parti, tout laisse à croire qu’au PSP, la dissipation des problèmes et autres difficultés financières n’est pour demain.

 

 

En effet, à la faveur des travaux de  son 5ème congrès ordinaire, qui faut-il le rappeler serait tenu dans la douleur, le Parti pour le Progrès des Soudanais devenu depuis déjà quelques années : le Pari pour la Solidarité et le Progrès serait en grande panne d’automatisme pour se frayer de chemins meilleurs à l’image de ses pères fondateurs.

 

 

Tout en étant le premier parti politique soudanais qui reçut son récépissé « officiel » le 12 février 1946, le PSP se trouve aujourd’hui tombé dans une disgrâce sans précédent. Les difficultés financières et humaines ont fait que le PSP ne pourra pas présenter de candidat à l’élection présidentielle à venir, ce qui verra les dirigeants du parti prendre, la décision de soutenir la candidature d’un autre concurrent à ce combat qui devrait permettre au Mali de se doter d’un Magistrat Suprême.

 

 

Pour quelle raison, Oumar H. Dicko a préféré danser derrière Soumaïla Cissé ?

Il est le seul à pouvoir édifier sa base de son choix. Même étant incapables de présenter un candidat à l’élection présidentielle ; les dirigeants du PSP ne devraient-ils pas au préalable consulter la base avant de porter leur choix sur un candidat qui ne serait forcement pas le choix de tous et de toutes. En politique, il est clair, que sans les moyens financiers adéquats, l’épanouissement d’un parti est bien difficile. Cela semblerait être le cas au sein du PSP, qui manquerait cruellement à la fois de cadres compétents « agresseurs et agressifs » pour convaincre de nouveaux militants et militantes à rejoindre son camp.

 

 

Sans moyens financiers et humains et à la quête d’un financier depuis de longues dates, il s’avérait que le choix du PSP porté en « Soumi le Champion » serait partant de là. Car n’ayant pas d’argent, il faut rallier quelqu’un qui en dispose pour que tu puisses trouver à la suite de ce rapprochement ton compte. Tel serait le vrai motif du choix des dirigeants du PSP porté en Soumaïla Cissé, pour la bataille présidentielle du 28 juillet 2013.

 

 

Au sein du PSP, les constats sont bien amers. Seul à part le président du parti Oumar Hammadoun Dicko et la députée élue à Douentza, ainsi quelques fidèles aux idéaux des pères fondateurs du parti, les cadres du parti se comptent au bout des doigts. D’où des difficultés d’implantation à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. En dépit des arguments du président qui soutien que le parti est présent à l’intérieur, notamment à Douentza, Macina et quelques villages du Wassoulou, le PSP serait sérieusement en perte de vitesse.                                             

Par Zakariyaou Fomba

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