En vue de jouer pleinement son rôle dans un monde en perpétuelle révolution, l’Afrique est condamnée de s’adapter aux nouveaux enjeux politique, économique et social. Ce qui l’oblige à renforcer ses capacités de réponse à la fois sur le plan économique et financier que sur le plan politique. Partant, le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) a organisé les 16 et 17 novembre un séminaire de formation et d’information sur l’intégration africaine au Mémorial Modibo Kéïta. Ledit séminaire était présidé par l’honorable Me Hamidou Diabaté. On notait la présence de plusieurs universitaires, des hommes politiques dont M. Bakari Konimba Traoré du RPM.
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Au cours de cette rencontre, quatre thèmes ont été débattus à savoir : Intégration et questions économiques ( UEMOA, CEDEAO, Accord de Cotonou) ; Le NEPAD ; Intégration et problèmes politico juridiques : cas de l’OHADA ; l’Académie des Langues Africaines.
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Ce séminaire avait pour objectif de faire le point des efforts d’intégration en mettant en exergue les réalisations concrètes qui ont été réussies en Afrique en cette matière et de dégager les pistes en vue d’une implication efficace de la société civile et des partis politiques dans le procès de l’intégration.
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Dans son discours d’ouverture de séance, Me Hamidou Diabaté a tout d’abord salué leur partenaire, la Fondation Friedrich EBERT Stiftung. Il dira que face aux nouveaux défis, l’Intégration régionale et sous régionale en vue de la mise en commun des capacités et potentialités de l’Afrique est la réponse la mieux adaptée. Il a souligné que l’idées de la création d’un gouvernement continental qui a marqué le dernier sommet de l’Union Africaine doit être soutenue par les intellectuelles du continent, la société civile et les partis politiques africains en vue de donner davantage corps à l’Union. Cette initiative traduit la volonté ferme des autorités africaines à aller vers une Intégration totale de l’Afrique. Pour Me Diabaté, on enregistre un état progressif pour la réalisation de l’Unité Africaine, demain. De la création de la CEDEAO à l’UEMOA, de la CEMAC à l’OHADA, du NEPAD et aujourd’hui l’Union Africaine et l’Académie des Langues ont constitué des pas importants dans la réalisation de l’Intégration.
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La réalisation totale de ce rêve d’Unité Africaine ne se fera qu’avec l’appropriation de l’Afrique elle-même des instruments de développement dont la valorisation de nos langues africaines est un instrument essentielle de développement a expliqué M. Diabaté. On ne pourra jamais se développer dans une langue étrangère soutient-il, car, la langue est le moyen de communication et de transmission du savoir. Pour soutenir Me Diabaté, nous dirons que précisément, le Mali est actuellement dans la même situation linguistique que la France d’avant, c’est à dire qu’avant, le Latin était la langue dominante en France mais les français se sont rendu compte que cette langue ne leur ferra pas sortir de leur situation ténébreuse. Sur ce, ils ont intégré petit à petit le Français dans leur système Educatif comme le fait aujourd’hui le Mali avec l’introduction de la Pédagogie Convergente (P.C.) dans l’enseignement fondamental. En conclusion, la langue et le développement sont inséparables.
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