Les parties prenantes au Pacte malien pour la refondation étaient face à la presse, le samedi 12 janvier, à la Maison des Aînés, pour expliquer les objectifs du regroupement.
«Le Pacte Malien pour la Refondation vise à relever les défis majeurs auxquels notre pays est confronté à savoir la situation sécuritaire, politique, économique et sociale, les conflits intercommunautaires, la dégradation continue des conditions de vie des populations, la perte de confiance des citoyens à l’égard des institutions de la République et de la classe politique, des trafics criminels en tout genre, le risque de partition du Mali et d’effondrement de l’Etat», a déclaré Modibo Kadjoké, porte-parole du regroupement.
Le PMR se veut une force de rupture crédible, porteuse d’une vraie alternative. Celle de redonner aux Maliens l’opportunité historique de se parler et de convenir du Mali qu’ils veulent bâtir, replaçant ainsi le citoyen au cœur de l’action politique.
Selon le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, Modibo Kadjoké, le PMR s’engage à se consacrer fortement à la reconstruction d’un Etat malien solide, juste, représentatif, avec la ferme conviction que les problèmes trouveront leur solution dans une démarche endogène et inclusive qui prend en compte l’ensemble des questions qui préoccupent les populations maliennes quant au présent et à l’avenir de leur pays.
Le Pacte malien pour la refondation reste profondément attaché aux valeurs démocratiques et républicaines, et se réserve le droit de se prononcer sur toute question concernant la vie de la nation.
Pour terminer, le porte-parole du regroupement a indiqué que le PMR reste ouvert à toutes les forces politiques, sociales et aux personnalités partageant sa vision, ses valeurs, ses principes et ses objectifs politiques.
Le Pacte malien pour la refondation regroupe Modibo Sidibé, président du parti FARE-AN KA WULI, Modibo Kadjoké, président de l’APM-Maloko, et Mamadou Koné, président du parti BRDM.
Fatim B. Tounkara
Source : Le Wagadu