Le consensus qui prévalait au sein du Nouveau Pôle Politique de Gauche(Npp) va-t-il voler en éclats ? Il est très tôt de le dire pour le moment mais des manœuvres dilatoires font penser à des dissensions. L’annonce de la candidature du président du Parti pour l’Indépendance, la Démocratie et la Solidarité (PIDS), Daba Diawara, en est la parfaite illustration du manque de consensus dans ce nouveau regroupement de gauche.
La défense des intérêts partisans, le manque de concertation, les querelles de leadership semblent avoir raison du NPP, un regroupement de quatre formations politiques. Le Président du PIDS, Daba Diawara, un parti membre du regroupement vient d’étaler au grand jour les divergences de vue existant au sein de ce regroupement. En effet, Daba Diawara a été investi par son parti la semaine écoulée comme candidat du parti pour la présidentielle du 29 juillet prochain. Du coup, les espoirs d’une candidature unique du NPP volent en éclats. Cette candidature est un coup de poignard de Daba Diawara sur le dos de Modibo Sidibé, pressenti comme candidat du regroupement politique. Mais, il n’en sera pas comme çà. Le gout immodéré du pouvoir aura eu raison du NPP, considéré aujourd’hui comme un mort-né.
Les raisons ayant conduit à la création du NPP semblent être reléguées aux calendes grecques par ses membres. Seule compte, la défense des intérêts partisans. Les dés étant pipés, chaque membre du regroupement va voler de ses propres ailes. Ces divergences de vue font l’affaire du Président sortant IBK qui part avec les faveurs des urnes. Car, l’opposition dans son ensemble est minée aussi par les divisions internes. L’idée de candidature unique est battue en brèche en son sein, car des candidatures ont été déjà enregistrées avec celle de Mamadou Sidibé du Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM-Fasoko), Niankoro Yéah Samaké du PACP et aujourd’hui Daba Diawara du PIDS. L’investiture du candidat Soumaïla Cissé de l’URD et Chef de file de l’opposition est prévue pour le 18 avril prochain. Quant à Modibo Sidibé, Moussa Mara et autres, ils n’ont pas dit leur dernier mot à propos de leur candidature.
Le NPP sur qui l’on comptait pour constituer une force de frappe pour empêcher la réélection d’IBK en 2018 vient de connaitre des dissensions en son sein. Le chroniqueur Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath disait que si l’opposition va en rang dispersé, elle se fera battre par IBK. L’on tend vers cette défaite des opposants au pouvoir. L’arrivisme de ses membres est à la base de ces divisions.
Alex
C’est impossible que ces gens se mettent ensemble tout comme il est impossible qu’ils battent IBK.
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