Avec près de 110 partis politiques sous le bras, le Mali occupe, après le Bénin qui en compte 123, le second rang du « multitude –partisme » en Afrique de l’Ouest.
La création de parti politique, à vocation affairiste, est devenu un sport national dans notre pays.
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Si certains, sans idéal aucun à part celui du ventre, créent, à tour de bras, les clubs de soutien ou d’Associations au nom de tel ou tel prince, d’autres continuent de s’accrocher aux babouches de leurs « Kôrô » : s’adonner aux activités politiques, génératrices de revenus.
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La quête des marchés publics, sous la bannière de tel ou tel parti « pourritique » ou au nom de tel regroupement de partis politiques, n’a d’autre but que d’augmenter le PIB des leaders politiques. Sans programme de société, ni statuts, encore moins de règlement intérieur, ces partis « affairistes » ou club de soutien ne sont que la copie, à la virgule près, de leurs aînés.
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Ceux qui croient pouvoir tirer leurs marrons du feu n’hésitent pas, dès qu’un responsable ou un Entrepreneur sent l’argent, à créer un club de soutien à son nom. Ils bénéficient, en retour, de la part de leur parrain, d’enveloppes ou de facilités pour leurs affaires.
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C’est ainsi que certains jeunes, réputés chômeurs professionnels, se sont retrouvés –comme par miracle –dans les plus hautes sphères de l’Etat.
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Pendant ce temps, leurs condisciples, qui méprisent la politique, broient du noir.
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Ces apprentis –politicards, on s’en doute, ont de beaux jours devant eux.
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« Choisissez un métier que vous aimez et vous n’aurez aucune peine à vous lever de bonne heure le matin », a dit l’autre. Pauvres de nous !
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Le Mollah Omar
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