Pour M. Abdoulaye Kéïta, remplaçant de M. Aliou Guissé, la situation que la Coopérative vit aujourd’hui, est sérieuse mais ne les ébranle pas. Et pour cause !
« Nous sommes fiers de notre projet… »
« Ceux qui gesticulent depuis des mois contre la gestion de la Coopérative ne sont pas pour la plupart des professionnels. Donc, nous demandons à tout le monde de venir vérifier cette affaire de l’opération taxi qui n’a que trop durée. Vous savez, nous sommes fiers de notre projet qui a réussi plus qu’ailleurs car, après trois années d’existence, nous continuions à nous maintenir afin de permettre à des pères de famille de vivre de leur travail. Pour preuve, il y a encore des taxis qui continuent à circuler et la Coopérative continue à encourager les bénéficiaires afin qu’ils s’épanouissent davantage par leur travail », a expliqué le Président de la Coopérative.
« Des mensonges grotesques… », dixit le vice président
Pour le vice Président, M. Oumar Julien Coulibaly, tout ce qui se dit sur l’opération taxi par nos détracteurs ne sont qu’affabulations et des mensonges grotesques. Ici, chaque chauffeur a son cahier de versement. Il vient verser sa recette chez le régisseur, ensuite, l’équipe de Crédit Mali enregistre. Donc, le versement se trouve à trois niveaux et ne peut être falsifié. Idem pour els réparations dans nos garages, là-bas aussi, la Coopérative délivre un Bon de garage. Et lorsque le véhicule est réparé, le garagiste remplit le Bon qui est signé en renvoyé à la Coopérative. « L’article 4 du protocole est clair : « La gestion du parc administratif et financier relève de la Coopérative. Elle est chargée de choisir les bénéficiaires en commun accord avec l’ANPE ; les recettes seront collectées journalièrement au siège de la Coopérative qui les versera dans les comptes de la BRS sous la supervision des responsables de la Coopérative. Tout bénéficiaire, article 5, qui sera en retard de versement de plus de deux jours dans la semaine, peut recevoir des sanctions ; avertissement, blâmes, suspension, exclusion.
Un salaire pour els inscrits à l’INPS ou la SONAVIE
Les bénéficiaires qui seront inscrits à l’INPS ou à la SONAVIE, auront un salaire mensuelle de 30 000FCFA chacun. Pour eux, la recette journalière est de 10 000FCFA. Les variations de recettes dépendent des prestations dont bénéficiera le conducteur ou prestataire. Le protocole a une durée de 40 mois », a précisé le vice président. Pour M. Oumar Julien Coulibaly, si le projet continue à ce jour, cela est du à la bonne volonté de certains bénéficiaires dont quelques uns seront bientôt propriétaire de leur Véhicule. C’est le cas des fourgonnettes de la ligne du « Point G » dont le propriétaire n’a qu’un Million de FCFA à payer pour être chef d’entreprise.
S’agissant des ristournes sur la publicité sur les véhicules, le vice président affirme que « chaque chauffeur peut souvent encaisser entre 15 000 à 20 000FCFA par mois. Ici, nous sommes transparents », a martelé le vice président.
Bokari Dicko
Il y aura toujours des critiques dans tout ce que quelqu’un fait. Les critiques par jalousie.
Avec le peu d’expérience que j’ai , le Malien est viscéralement méchant. Il ne veut pas la réussite de son prochain.
Le Malien est trop paresseux, partout. En France, des que l’on voit un attroupement avec du thé , on peut dire que ce sont des Maliens. Des jeunes en prisons pour trafic de drogues, un très grand nombre sont des Maliens…
L’argent facile. Sans trop se fatiguer… Nos ancêtres nous nourrissaient avec la sueur de leur front, et les enfants étaient de leurs parents, une fierté dans la dignité.
Ce n’est pas l’argent qu’il faut pour redresser le pays. Ce qui manque le plus au Mali et pour le Mali, c’est le courage de travailler, la dignité.
Pour un pays musulman : développement des jeux de hasard, le vol, paradoxe non?
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