Le ministre Kafougouna Koné, samedi, au Palais de la Culture :Les élections générales de 2012 auront bel et bien eu lieu, conformément à la Constitution””

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D’entrée de jeu, le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné, a déclaré que le Mali s’apprête à vivre, en 2012, une nouvelle étape de son histoire politique et de son expérience démocratique à travers les élections présidentielle et législatives de 2012.

Ces élections, à l’entendre, doivent être l’affaire de tout le monde. Il a poursuivi en relevant que personne ne peut bâtir le Mali à la place des Maliens. Des amis peuvent aider le Mali, mais il y a des choses que seuls les Maliens eux-mêmes peuvent résoudre.

L’organisation des élections générales de 2012 comporte, selon lui, trois enjeux, à savoir organiser des élections régulières, justes et transparentes, renforcer la confiance des citoyens au processus électoral et améliorer le taux de participation des électeurs.

Le conférencier a évoqué les principales contraintes relevées lors du scrutin passé qui sont, entre autres, la problématique de la révision des listes électorales, le retrait des cartes électeurs, l’intéressement des commissions de distribution des cartes d’électeurs, le manque d’agents électoraux rompus aux techniques du processus électoral.

Il a, de même, souligné les mesures envisagées pour résoudre les problèmes évoqués, notamment la constitution d’un vivier d’agents électoraux, l’augmentation des indemnités des agents électoraux, la révision des modalités d’intéressement des commissions de distribution des cartes d’électeur, la consolidation des campagnes d’éducation citoyenne. Selon Kafougouna Koné, la plupart des structures administratives impliquées dans la préparation technique et l’organisation matérielle des élections sont en train de fonctionner normalement pour la tenue régulière des scrutins.

Il s’agit d’un Comité interministériel qui exercera le suivi externe, d’un Comité de pilotage interne au MATCL, d’un cadre de concertation avec les partis politiques, d’un cadre de concertation avec la société civile, d’un cadre de concertation avec les partenaires techniques et financiers et d’un cadre de concertation au niveau de chaque région, cercle et commune. A le croire, la base matérielle et juridique de toute élection repose sur la liste électorale.

L’actuel fichier électoral a été élaboré, a-t-il rappelé, sur la base des données du Recensement administratif à caractère électoral de 2001. Il a servi à organiser les élections, de 2002 à nos jours. Cependant, une évaluation des différents scrutins a permis au gouvernement et aux partis politiques de déceler quelques insuffisances qui se rattachent au présent fichier.

C’est pourquoi, il a été décidé d’envisager le Recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC) dont l’une des applications est l’élaboration d’un fichier électoral informatisé avec des données biométriques.

Le ministre Koné de confier que son département est en train de travailler avec les données du RAVEC. Ici, le problème se situe, dit-il, au niveau du recensement de nos compatriotes résidant en Côte d’Ivoire. Pour lui, si ceux-ci arrivent à être enrôlés dans le cadre du RAVEC avant les élections, ce serait tant mieux. A défaut, s’il faut les éliminer, "nous irons aux élections sur la base de l’ancien fichier".

Cet ancien fichier, il est vrai, présente des anomalies. Il s’agit, entre autres, des inscriptions multiples, des cas des personnes décédées ou ayant perdu leurs droits civiques.

Il s’agira, dans ce cas précis, de procéder à la relecture de ce fichier afin de le rendre viable. Dans tous les cas, souligne-t-il, la classe politique et son département se concertent actuellement en vue de réaliser un consensus large autour de la question du fichier à utiliser pour les échéances électorales de 2012.

Pour l’orateur, les élections de 2012 sont en bonne voie de préparation. "Nous irons en 2012 aux élections générales dans le respect strict de la Constitution» a-t-ilconclu..

Les représentants des partis politiques à savoir l’Adema, le Cnid, le RPM, le PIDS et autres sont, tour à tour, intervenus pour poser des questions et exprimer des inquiétudes par rapport au fichier. A ces questions et inquiétudes le ministre a apporté éclaircissements et et apaisements.

Notons, enfin, que le parrain de l’événement s’était fait représenter par son Chargé à la Communication, Amadou Sangho.

Falé COULIBALY

Stagiaire

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