Hier, jeudi 06 mai 2021, les membres du gouvernement étaient interpellés au Conseil national de transition pour parler et trouver une solution aux préoccupations de l’heure. Au cours de cette séance d’interpellation, le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Lt. Col. Abdoulaye Maiga, a écarté toute possibilité de création de l’organe unique de gestion des élections durant cette transition, compte tenu du délai de 18 mois assigné aux autorités de la transition. Cependant, il a rassuré la population de l’organisation des élections transparentes et crédibles. «Nous allons faire tout ce qui est à notre pouvoir pour organiser ces élections à date. Notre volonté est ferme et inébranlable de tenir les élections à date », a déclaré le ministre Abdoulaye Maïga.
La séance de questions orales était présidée par le président du CNT, Malick Diaw, en présence des autres membres du CNT, des membres du gouvernement et d’autres personnalités. Ainsi, le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Maïga était interpellé respectivement par Oumar Z. DIARRA et Adama Fomba. « Pourquoi à la place de l’organe unique de gestion des élections vous avez créé la cellule d’appui aux élections ; Pensez-vous que la cellule peut remplacer l’organe unique de gestion des élections ; Au-delà du facteur temps évoqué pour la mise en place de l’organe unique de gestion, avez-vous d’autres contraintes ? Ne pensez-vous pas que la création de l’organe unique de gestion des élections qui nécessite l’implication de tous les acteurs politiques et de la société civile est gage de stabilité et cohésion sociales afin d’éviter les crises post électorales ? Monsieur le ministre, quelles assurances pouvez-vous donner au peuple Malien quant à la bonne organisation des élections sans l’organe unique de gestion qui est une demande forte du peuple Malien? Avez-vous évalué le risque d’organiser les élections sans l’organe unique de gestion ? », ce sont entre autres questions posées par le conseiller Oumar Z. Diarra au ministre Abdoulaye Maïga.
Répondant à ces différentes préoccupations, le ministre Abdoulaye Maïga a fait savoir que le système électoral au Mali repose sur la CENI (Commission électorale nationale indépendante), la DGE (délégation générale aux élections) et le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. A ses dires, ces trois organes ont été désignés pour l’organisation des élections suite à l’échec d’un organe unique de gestion des élections en l’occurrence la CENI de 1997.
Selon lui, le scrutin organisé par la CENI en son temps fut annulé. Aux dires du ministre, l’intervention des trois acteurs évite la concentration des pouvoirs dans les mains d’un seul acteur. A l’en croire, la création de la cellule d’appui aux élections a pour but d’appuyer le ministère de l’administration dans l’organisation des élections. Selon le ministre, la création d’un organe unique de gestion des élections prend du temps. Or, ajoute-t-il, le délai assigné à la transition ne peut pas permettre de faire face au défi de création de l’organe unique de gestion des élections. «Il faut une étude holistique et indépendante et il faut des ressources financières pour la création de l’organe unique», a-t-il dit. Il a assuré la population malienne quant à la bonne organisation des élections. Pour lui, la mission fondamentale de la transition est l’organisation des élections. « Nous allons faire tout ce qui est à notre pouvoir pour organiser ces élections à date. Notre volonté est ferme et inébranlable de tenir les élections à date », a-t-il dit. Il a signalé qu’un comité de relecture de la loi électorale travail pour la transparence et la crédibilité des élections. Par ailleurs, le ministre a mis l’accent sur la réorganisation territoriale qui suscite des polémiques actuellement. Selon lui, l’Etat n’a pas les moyens financiers pour faire face à des demandes de création de cercles.
En plus du ministre de l’administration, le ministre de la défense et des anciens combattants, aussi bien que le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Mahmoud Ould Mohamed, étaient respectivement interpellés au cours de cette séance d’interpellation par Younoussa Touré et Souleymane Dembélé.
Aguibou Sogodogo
Bamake’, il y a un engagement international qu’il faut respecter!!! Un coup d’etat n’est jamais une bonne chose pour un pays!
Pauvre MAIGA, vous êtes un militaire et non un homme civil qui connait le terrain politique et le sens de la mise en œuvre des actions dans ce domaine civil et politique. Vous cavalez dans le décore et c’est regrettable de votre part. On dirait que vous ne réfléchissez pas, car tout le monde voit les limites inhérentes à ces élections sauf vous les militaires, vous êtes des personnes bizarres et très bizarres. Ce qui est certain, vous allez vous précipiter pour mettre fin à cette transition sous la pression de la communauté internationale et de votre chef BAH NDAO, c’est à dire que vous allez bâcler cette transition en imposant un président de votre préférence au peuple malien et très vite ce peuple se soulévera pour le renverser, car le M5-RFP a montré à ce peuple comment faire tomber un régime. Pour cette transition, il fallait faire des efforts pour impliquer le maximum de maliens à travers beaucoup de foras, cela allait rassurer tout le monde et les tensions sociaux tomberons sans aucune équivoque. Vos comportements actuels énervent tous les bons maliens cela est une vérité sans limite, on dirait que vous vous moquez des autres maliens et vous agissez sans eux et cela est très grave.
Le ministre LIEUTENANT -COLONEL ABDOULAYE MAIGA est un très bon soldat.
Un bon soldat est d’abord un homme discipliné c’est à dire qui exécute à la lettre les instructions de ses supérieurs et à la satisfaction générale.
Seulement les instructions qu’il exécute vont à l’encontre des INTÉRÊTS SUPÉRIEURS de son pays.
FAUT IL PRENDRE LE RISQUE DE RÉVISER LA LOI FONDAMENTALE DU 25 FÉVRIER 1992 SANS UN CONSENSUS DES FORCES VIVES DE LA NATION AU MOTIF QU’IL FAUT RESPECTER LE DÉLAIS IMPOSÉ PAR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE?
Faut il organiser les élections contre les souhaits exprimés de la grande majorité de la classe politique au motif qu’il faut satisfaite seulement la communauté internationale?
Après trois décennies d’expérience démocratique,le Mali a besoin de profiter de la transition pour évaluer les pratiques démocratiques,proposer des solutions afin d’éviter les insuffisances connues pour les générations suivantes.
La france l’a fait en 1958 avec la transition animée par le GENERAL DE GAULLE suscitée aussi par des manifestations à répétition comme celles du M5-RFP.
COMME POUR DIRE QUE LA TRANSITION EN COURS EST CELLE DU PEUPLE CONFISQUÉE PAR LES MILITAIRES GUIDÉS PAR LE NEOCOLONISATEUR.
Le ministre LIEUTENANT-COLONEL va dans le sens des souhaits exprimés par le NEOCOLONISATEUR contre la volonté exprimée par des milliers de manifestants à partir du 5 juin 2020.
Lui et ses camarades se sont mis dans la ligne de mire de ce peuple là.
La lutte,qu’on croyait aboutie après la démission forcée d’IBK,continue.
Ce qu’envisage le ministre,c’est le remake des élections présidentielles de 2018.
On savait la France positionnée pour la réélection d’IBK.
Toutes les revendications de l’opposition ont été rejetées.
On fera de même cette année.
AUCUNE DES PROPOSITIONS DE LA CLASSE POLITIQUE NE SERA PRISE EN COMPTE.
Ce qui compte,c’est de légitimer le candidat désigné et appliquer à la lettre L’ACCORD D’ALGER.
On n’est pas encore arrivé au bout de nos peines car le daible français ne veut pas lâcher.
Tant qu’elle défend ses intérêts,la population continuera à souffrir car c’est fait contre elle.
Au Gabon,au Cameroun,en côte d’Ivoire….des pays contrôlés par le NÉOCOLONIALISTE FRANÇAIS,une grande majorité de la population continue à souffrir malgré la richesse colossale de ces pays.
L’INTÉRÊT DE LA FRANCE POUR NOTRE PAYS EST RÉVÉLÉ POUR SON SOUTIEN INÉBRANLABLE AUX SÉPARATISTES.
Ils sont manipulés contre le reste du pays croyant gagnés en échange.
La déception,comme d’habitude avec les néocolonialistes,est au bout.
Il en serait de même pour les COLONELS traites.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
Aucun MEMBRE du CNT n’a jugé utile d’interpeller les MEMBRES du Gouvernement sur les remous…, plutôt les manifestations de POPULATIONS à travers le pays pour dire leurs mécontentements à propos du REDÉCOUPAGE TERRITORIAL qui est en cours.
Ils ne manifestent pas contre le REDÉCOUPAGE TERRITORIAL en question, mais contre le caractère machiavélique du comportement des AGENTS de l’ÉTAT.
Il y a des années, qu’ils avaient fait miroiter à certaines POPULATIONS que leur VILLAGE, que leur VILLE allaient évoluer de statut administratif en devenant Chef-lieu.
Ainsi, tel village allait devenir un Chef-lieu de Commune.
Tel Chef-lieu d’Arrondissement allait devenir un Chef-lieu de CERCLE.
Et tel autre Chef-lieu de CERCLE allait devenir un Chef-lieu de RÉGION.
Au lieu de le faire dans cet ordre. Les Agents de l’ÉTAT, aiguillonnés par des CHEFS traditionnels ( traditionnalistes ) souvent partisans de la continuation de l’esclavage par ascendance…, ont fait des choix inverses. En préférant faire évoluer de statut les VILLAGES et les VILLES à qui ont n’avait rien promis.
C’est vache…, non… ???
Vivement le Mali pour nous tous.
Aussi extraordinaire que cela m’a paru. Aucun MEMBRE du CNT, dans leurs questions aux MEMBRES du Gouvernement, n’a eu le reflexe de parler du cas des Familles Maliennes expulsées de chez eux par des esclavagistes du CERCLE de DIÉMA dans la nouvelle RÉGION de NIORO.
Des Femmes et des enfants entassés devant l’AMBASSADE de FRANCE, venus tenir un Sit-In… Non pas contre la FRANCE, mais dans l’espoir d’attirer l’attention des Médias et la COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE. Comme leur sort n’émeut pas les Autorités Maliennes.
Le tort de ces Familles est de dire qu’ils ne veulent être des esclave en ce XXI ème siècle. Ce que les tenants de la continuation de l’esclavage par ascendance n’ont pu supporter et les ont donc chassés de leurs domiciles, de leurs terres comme des migrants indésirables en errance.
Nous sommes au Mali de l’après IBK où tout devait changer pour un MALI nouveau.
Vivement le Mali pour nous tous.
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Ceci n’a rien à voir avec cela… …///…
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La CNDH fait face au débarquement d’une centaine de victimes de l’esclavage par ascendance venues du village de Bagamadougou, cercle de Diema.
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a été saisie, dans la journée du 05 Mai 2021, du débarquement d’une centaine de victimes de l’esclavage par ascendance venues du village de Bagamadougou dans la commune de Madiga Sacko, cercle de Diema, région de Kayes.
Parmi ces déplacés victimes d’esclavage par ascendance, l’on dénombre, 18 femmes, 53 enfants dont 27 Garçons et 26 filles. Elles ont toutes été chassées de leur village pour avoir simplement refusé de reconnaître leur « statut d’esclave ». Dès la saisine de la CNDH, ces victimes déplacées ont reçu la visite de son Président, M. Aguibou BOUARE, accompagné de la Vice-présidente Aissata Founé TEMBELY, du Secrétaire Général, et de deux autres personnels d’appui. Sur les lieux de st-in des déplacés, en face de l’Ambassade de la France, le Directeur Régional de la Police, le Commissaire Adjoint du 1er Arrondissement, la Directrice du Développement Social étaient présents. Aussitôt informé par le Président de la CNDH, le Ministre de la justice et des Droits de l’Homme a saisi ses homologues pour dispositions utiles à prendre.
Sur saisine de la CNDH, Mme la Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, BOUARE Bintou Founé SAMAKE a promptement réagi en instruisant à la Cité des Enfants d’assurer l’hébergement provisoire des déplacés, en attendant les dispositions adéquates des autorités compétentes. En fin de journée, le Ministre de la Réconciliation Nationale a dépêché son Secrétaire Général pour s’informer sur la situation de ces victimes provisoirement hébergées à la cité des enfants.
Il faut rappeler que cette situation n’est pas nouvelle au Mali, car depuis quelques années dans la région de Kayes, nous assistons à ces comportements violents des soi-disant maîtres envers des gens qu’ils qualifient « d’esclave », et qui sont très souvent contraints de quitter leur village pour chercher refuge ailleurs. Les droits élémentaires de ces personnes sont foulées au pied (droit à la vie, à l’intégrité physique, à la sécurité, à la propriété, à la santé…Pire, des personnes tapies au niveau de certaines Hautes institutions de la République encouragent l’esclavage, en jetant de l’huile sur le feu, à travers des discours incitatifs à la haine, ou en niant la réalité du drame, sous le prétexte d’une hypothétique culture. La CNDH n’a cessé d’exprimer sa très vive préoccupation par rapport à la recrudescence de la violence liée aux pratiques de l’esclavage par ascendance, singulièrement dans la Région de Kayes.
Le Président de la CNDH a profité de ce nouvel incident, après celui de septembre 2020 ayant fait 4 morts parmi les « esclaves », pour interpeller une fois de plus, les plus hautes autorités du pays afin qu’elles s’intéressent sérieusement à cette problématique constitutive d’abus et de violations graves des droits de l’Homme.
Il a exprimé son inquiétude face au risque de radicalisation de ces victimes et leur vulnérabilité faisant d’elles des proies faciles à l’enrolement par les terroristes.
La rédaction.
https://cndhmali.com/index.php/2021/05/06/la-cndh-fait-face-au-debarquement-dune-centaine-de-victimes-de-lesclavage-par-ascendance-venues-du-village-de-bagamadougou-cercle-de-diema/
Vivement le Mali pour nous tous.
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