Cette situation se caractérise par des alliances politiques contre nature des partis politiques opposés au pouvoir en perte de crédibilité et cherchant à se maintenir. Les partis politiques de la majorité, moins entreprenants et au lieu de soutenir le gouvernement avec engagement, sont dans les combats de positionnement et l’attente de récompenses politiques.
Elle peine à se confirmer et à occuper le premier rang pour accompagner le gouvernement en termes d’actions et de communication. Une société civile divisée entre les deux clans à cause de leur prise de position qui a également perdu la confiance des politiques est dans toutes les difficultés à jouer son rôle.
De même que les organisations syndicales fer de lance de la société civile ayant perdu également leur crédibilité en devenant plus politiques que les partis politiques. La refondation, élément essentiel à travers les réformes politiques et institutionnelles, est au second plan.
La vie chère et intenable n’est plus la préoccupation des politiques. Pas de communiqués des politiques en soutien aux sinistrés et victimes de toute nature. C’est l’après-IBK qui se prépare en son vivant et tous les partis politiques ou des leaders aussi bien de la majorité que de l’opposition sont sur la pointe des pieds à la recherche de point de chute.
Entre-temps, le centre se détruit, la communauté internationale se réconforte dans sa stratégie. On veut une décentralisation de notre pays, mais la forme de décentralisation conforme à notre situation est ignorée de tous, y compris l’opposition et la majorité. Il est difficile, sinon impossible, d’organiser une concertation nationale dans cette confusion. Le Mali tient aujourd’hui grâce aux hommes de médias malgré certaines prises de position. Unissons-nous pour le Mali pour éviter le pire.
Aboubacar Sidick FOMBA
Président du parti ADEPM