“Le Mali respecte l’accord de Ouagadougou”

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Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta après son investiture, le 4 septembre 2013. REUTERS/
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta après son investiture, le 4 septembre 2013.
REUTERS/

Après l’annonce des rebelles touaregs et arabes du MNLA, HCUA et du MAA de suspendre leur participation aux structures de mise en œuvre de l’accord de Ouagadougou, les autorités maliennes ont déclaré que beaucoup d’efforts ont déjà été consentis pour la résolution de la crise et le respect des engagements pris.

 

C’est depuis New York que le président de la République Ibrahim Boubacar Keita à réagi.

Ces groupes ont déclaré que Bamako ne respectait pas les termes de l’accord, ce que le président malien a démenti à la télévision nationale.

 

Dans la même logique, un communiqué du gouvernement explique les actions déjà initiées.
Bamako dit avoir libéré 32 personnes issues de la rébellion et d’autres dossiers seraient en cours de traitement.

 

Le gouvernement parle de fora de sensibilisation organisés dans le nord conformément à l’article 20 de l’accord les 15 et 16 septembre derniers.

Pour ce qui est du cantonnement, le document indique que le Mali ne ménagera aucun effort pour sa matérialisation dès qu’un accord sera trouvé.

 

Autre point évoqué dans le communiqué officiel, les assises nationales du nord qui se tiendront dans un délai de 60 jours avant le démarrage des discussions directes entre les deux parties. A l’ordre du jour, il y aura l’examen d’un plan de développement accéléré des régions du nord.
D’ores et déjà, un programme d’urgence pour la relance des activités dans le nord a été finalisé jeudi.

 

La prochaine étape est la tenue du 21 au 23 Octobre, des états généraux de la décentralisation au Mali.

 

 

Source:  BBC

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2 COMMENTAIRES

  1. Je pense que cette position du Mali est tout à fait diplomatique. Pourquoi devrions nous respecter un accord qui est déjà foulé au pied par les rebelles ? J’estime que la recherche d’une autre alternative qui mettra hors jeux ces groupuscules minoritaires qui ont en ont eu plus par tête de ressortissants du Nord que pour tout le pays. Pourquoi devrions nous continuer à faire confiance à la France et à cette communauté internationale qui feignent de ne pas voir ni comprendre ces manoeuvres inacceptables. Le Mali ne recouvrera sa dignité que dans une épreuve de force même diplomatique face à ces rebelles où il en sera victorieux.

  2. Le gouvernement doit mettre en place un système médiatique, qui fera le lien entre:
    – Le départ des chefs du MNLA et les attentats à Kidal et Tombouctou d’abord;
    – Le racisme et les mouvements touareg, arabes, narcotrafiquants;
    – Le chantage et le fait que le Burkina reste leur pays d’accueil.
    – Les condamnations stériles de nos dirigeants sont inutiles et font le jeux des autres.
    Mes respects

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