Pays millénaire et des braves guerriers, le Mali traverse l’un des moments les plus difficiles de son histoire. Embourbé dans une crise multidimensionnelle, le pays est plus que jamais menacé de disparition. Une partie du nord, en occurrence la région de Kidal, est sous l’emprise des bandits armés de la CMA et le centre est devenu, à cause d’une crise sécuritaire, le théâtre d’une violence meurtrière. Cela est arrivé à cause de l’échec du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Un homme annoncé comme le sauveur, mais qui s’est révélé être l’un des plus mauvais chefs d’Etat.
En élisant IBK, tout l’espoir des Maliens était fondé principalement sur deux choses: la résolution efficace et rapide de la crise au nord du pays et l’équipement des forces armées maliennes pour la défense de la Patrie. Mais après un premier quinquennat et six mois de gestion du second mandat, la déception fut très grande. De mémoire des Maliens, le pays n’a jamais été aussi mal géré que sous le « Kankélétigui (homme de parole) » qui a véritablement gâché la grande confiance que les Maliens ont placée en lui, notamment en 2013. Comme priorité à droite, c’est l’achat d’un avion présidentiel, avec à la clé un nombre record de voyages à travers le monde, mais sans aucun résultat. À gauche, ce sont des scandales de nominations de proches parents à des postes juteux.
IBK et son équipe ne manquent pas de passer quelques fois à des offensives verbales contre ceux qui osent donner de la voix pour formuler des critiques. Dans une atmosphère d’insouciance ou d’incompétence, lentement et presque sûrement, le pays s’est enfoncé dans une crise et dans des violences intercommunautaires. L’administration a fui depuis longtemps bien des localités au nord et même aujourd’hui au centre du pays, abandonnées à la merci des djihadistes et en proie à des attaques sporadiques et intercommunautaires. Sous l’œil impuissant du régime IBK, le Centre du pays est devenu un no man’s land. A cause de son laxisme et son pilotage à vue, c’est un véritable drame silencieux qui sévit dans le « pays dogon » : plus de 200 motos incendiées, plus de 600 morts en 17 mois, plus de 400 greniers détruits en 2 ans, des milliers de têtes d’animaux emportées, trois hivernages successifs sans agriculture. Du coup, ce sont plus de 50.000 personnes qui sont menacées par la famine.
Face à cette situation désastreuse, IBK et son gouvernement font la politique de l’autruche et aucun remède pour mettre fin à cette spirale de violence ne pointe à l’horizon.
Un président dépassé par la situation !
Après avoir davantage plongé le pays au fond du précipice par une gestion cauchemardesque et patrimoniale du pays, IBK est aujourd’hui très dépassé par la situation actuelle du pays dont il n’a aucune vision et aucun plan de sortie de crise à proposer. Il est un Président qui a étonnamment passé à côté de son histoire et de sa gloire politique. Mandaté pour la résolution de la crise, il aurait dû rassembler tous les Maliens autour de l’idéal du combat, c’est-à-dire la mise d’un gros trait définitif sur les hostilités au nord et au centre du pays. Au lieu de rassembler les Maliens autour de lui, IBK, par son comportement, a fait éloigner beaucoup de gens qui se sont battus pour son ascension à la magistrature suprême et a divisé les Maliens.
Malgré la gestion chaotique du pays et l’insensibilité du président IBK face à la souffrance des Maliens, beaucoup de patriotes qui, au vu de la situation chaotique du pays, ont souhaité que les leaders politiques fassent sauter les cloisons pour sortir le Mali du traquenard. En réponse, la classe politique organise des rencontres tous azimuts: c’est la décrispation. Tout le monde reçoit et invite tout le monde. Sauf IBK qui doit donner le tempo. Il est sélectif dans ses rencontres. Certains sont reçus plus d’une fois. Ostensiblement. D’autres sont royalement ignorés. Sur quelle base? S’il veut lamentablement échouer, il est sur la bonne voie. S’il veut sortir par la petite porte, il est sur la bonne voie. Et s’il veut quitter la scène vivant mais les pieds devant, il est sur la bonne voie. Le malheur de l’Afrique postcoloniale est que le pouvoir est parfois taillé dans des petites étoffes.
Tientigui
Aw de votera boih ye,né conima voté ayé.
Né minyadja abokè
Chè tiwili kabo afanka
“beaucoup de patriotes qui, au vu de la situation chaotique du pays, ont souhaité que les leaders politiques fassent sauter les cloisons pour sortir le Mali du traquenard. En réponse, la classe politique organise des rencontres tous azimuts: c’est la décrispation. Tout le monde reçoit et invite tout le monde. Sauf IBK qui doit donner le tempo. Il est sélectif dans ses rencontres. Certains sont reçus plus d’une fois. Ostensiblement. D’autres sont royalement ignorés. Sur quelle base? S’il veut lamentablement échouer, il est sur la bonne voie. S’il veut sortir par la petite porte, il est sur la bonne voie. Et s’il veut quitter la scène vivant mais les pieds devant, il est sur la bonne voie. Le malheur de l’Afrique postcoloniale est que le pouvoir est parfois taillé dans des petites étoffes…”
JE ME SUIS TOUJOURS DIS QUE IBK NE FINIRAIT PAS SON 2E MANDAT. J’AI PRIE, ESPERE N’AVOIR PAS RAISON. MAIS VU LA SITUATION C’EST EN VAIN…
Vous aussi, Monsieur Trump et vous, Monsieur Johnson, merci de nous avoir avant tout isolés au lieu de nous aider. Nous vous rappelons, Monsieur Trump, que sans un Italien (allusion à Americo Vespucci) vous seriez sur une terre affamée (allusion à l’épouvante famine en Irlande dans la 2e moitié du XIXe siècle) et non en Amérique à faire le richard. Et vous n’auriez même pas eu de patates à manger sans un Italien téméraire qui a navigué vers l’inconnu.
À vous Monsieur Johnson, je rappelle que la fortune de votre nation se fonde sur le drapeau que nous avons concédé à vos navires pour leur éviter d’etre attaqués par les pirates : la croix de saint Georges, concédée par la République de Gênes
« Kankélétigui (homme de parole) » CE TITRE IL L’A MEME USURPE, SINON POUR NOTRE GENERATION, CETTE CHASON A ETE DEDIE PAR DJENEBA SECK A ATT EN 1991…. SUITE A L’ABOUTISSEMENT DE LA TRANSITION ET LA REMISE DU POUVOIR AU PRESIDENT ELU (CIVIL)
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