Le Mali en guerre : Quand la clairvoyance de Dioncounda croise le pragmatisme de Hollande

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L’homme dont le choix, le dernier, était la guerre, vient d’y être contraint par le fait de jihadistes aux desseins démoniaques.

 De tous les discours qu’il a tenu le Président de la république par intérim le Professeur Dioncounda Traoré  n’a jamais voilé son sentiment de régler le problème du nord Mali par le dialogue comme premier choix. De lui, il a été mainte fois entendu le dialogue comme premier choix, du dialogue comme deuxième choix et comme troisième choix le dialogue. La guerre pour ainsi dire, reste la dernière des options bien entendu après s’avoir épuisé toutes les voies de recours. Et comme si s’était le cas, le Mali vient d’être porté au front d’un combat qu’il a hélas tout fait pour éviter. Puisque c’est notre croix, a semblé dire Dioncounda, on la portera et vaillamment.

Le Peuple malien qui développait tous les cas de figure possibles, pour les négociations de Ouaga ce 21 janvier 2013 est surpris dans son sommeil par des velléités progrèsionistes des occupants du nord c’était tôt se matin du 11 janvier 2013 où une des plus paisibles du pays signait son entrée dans l’histoire.

En effet, Konna, village situé à moins d’une centaine de kilomètre de Sévaré, bastion de l’armée malienne, vient de connaitre l’irruption dans ces rues et ruelles de sinistres bourreaux de jihadistes l’occupation est signée Konna est tombé du coup, tout partait pour plonger le pays dans un Chao aux conséquences indestructibles n’eut été le reflexe patriotique d’un Président dont la pertinence de la mission est restée intacte en dépit de plusieurs épreuves de divertissement comme il a été donné de vivre le jour même  de ses fâcheux évènement. Comment ne pas se réjouir de la clairvoyance de notre Président dont le patriotisme a eu raison de la rue. Faisant fi  de la clameur de celle-ci et n’ayant d’yeux que pour la charge à lui confiée par le peuple malien et la communauté internationale. Son action à saisir ses paires dont Alassane Dramane Ouattara et François Hollande a été déterminante dans la suite des évènements.

De même, la réaction de ces interlocuteurs du jour et la diligence qui en n’a cerné le contour auront été prépondérantes à circonscrire le danger imminent qui planait sur le Mali dans son existence. A l’évidence, la bataille de Konna donnée comme test grandeur nature de nos forces armées, nous aura instruit l’impérieuse nécessité d’un renfort d’homme et de logistique à même de contenir la force de frappe insoupçonnée de nos ennemis.

Certes l’heure n’est pas à crier victoire mais le peuple malien toute sensibilité confondu confesse  devoir son sourire au pragmatisme d’un homme dont la constance a tiré le Mali des griffes des bandits armés n’a souffert d’aucune ambigüité, ce, en dépit des conséquences que son pays pourrait encourir. Par leurs fait et gestes deux hommes dont le destin fait croiser le chemin donnent à l’histoire un repère inaltérable.

Issiaka Coulibaly

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4 COMMENTAIRES

  1. Que faire avec une classe politique débilitée qui s’en prend à toute expression patriotique. Ici en Europe toute la presse bruisse de la « question touareg ». Elle fait les titres des journaux devant le silence des Maliens face à cette mythologie sur les Touaregs, les « hommes bleus », ces esclaves des « hommes blancs du Sahara ». L’affaire rapporte gros à la presse, aux agences de tourisme, aux politiques toutes tendances confondues. Tous brodent sur cette mythologie, toutes sortes de niaiseries ethnicistes, rétrogrades, sans réaction malienne. Les Touaregs seraient des victimes ; aussi à la fête de l’HUMA cette année on les a montré sans référence au Mali représenté par des vendeuses de riz gras. Or nous savons tous que la faillite de l’Etat néocolonial au Mali, n’est pas une question ethnique. C’est une ruine économique imposée par la dette, le FMI et la corruption. Une ruine dont souffrent toutes les régions et ethnies du pays.Pas seulement les ethno-sécessionnistes Touaregs.

  2. Ce qu’il faut reconnaître, c’est que le Mali sera contraint à la négociation avec le MNLA. La communauté internationale l’imposera, d’autant dit que c’est le voeux cher de la France de Hollande qui, en fait, ne diffère nullement de celle de Sarkozy!

  3. Les choses sérieuses commencent. On avait jusqu’ici amusé les Maliens. Hollande et l’OTAN libéraient le pays et garantissaient son intégrité. Eh bien que nini!
    Toute la presse occidentale ne bruisse que la fameuse et mythologique question touareg. France inter ce matin au réveil nous apprend que le MNLA dispose de 2 à 3000 hommes de troupes armés dans la région de Kidal et que la question de l’autonomie de l’Azawad reste sur la table des négociations comme perspective irrécusable.
    Nous y sommes! Cela fait des mois, qu’en lien avec les patriotes maliens, nous alertons l’opinion malienne débilité par les mensonges des françafricains Hollande et autres Dioncounda de la classe politique frelatée de Bamako. Mais en vain!
    On commence à comprendre pourquoi les barbouzes de la coloniale ont occupé Kidal sans l’armée malienne. Et le MNLA auparavant réduite à néant disposerait désormais de quoi protéger les intérêts occidentaux et français au Mali partitionné avec la charia wahabite au Nord.

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