Le Mali d’ATT : Le désespoir, le chaos et la famine

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Longtemps considéré comme l’un des pères fondateurs de la démocratie dans notre pays, à travers les évènements de Mars 1991 qui lui a permis d’être découvert par le monde entier, l’ancien Général de l’Armée est aujourd’hui plus que décrié à jamais. Et pour cause ! Elu au premier tour de l’élection présidentielle en 2007 (Takokélen), que tout le monde avait placé un espoir grandissant, au jour d’aujourd’hui nombreux sont nos compatriotes qui ne croient plus à celui qui incarnait la justice, la liberté, légalité et la solidarité dans le passé.

Les évènements expliquent la dégradation de l’aura du Mali, cette grande Nation. Ainsi, beaucoup de choses ont changé entre 1991 à ce jour (même si son alter égo Alpha Oumar Konaré a dirigé le pays de 1992 à 2002 pour lui remettre els leviers du pays), la situation au Mali ne fait que s’abîmer avec les souffrances des Maliens qui sont quotidiens et d’une heure à une autre. Une situation qui devient insoutenable et qui s’est rimée avec le désespoir, oui parce que les Maliens n’ont plus confiance à ces dirigeants qui sont devenus à leurs yeux, les auteurs de cette malédiction qui frappe notre pays que sont : le chômage accru des jeunes, la situation du nord et autres qui  risquent de pousser nos compatriotes (surtout la frange juvénile) au suicide. Dans ce cas où est parti le Géréral qui faisait honneur au Peuple en Mars 1991 ? de nos jours, les Maliens ne savent plus à quel saint se vouer ? D’où cette kyrielle de grèves, de marches de protestation contre l’injustice, les malversations, els expropriations et autres comportements anti-démocratiques de nos gouvernants et de leurs affidés. Ces grèves et autres marches sont des humeurs pour montrer aux pouvoirs publics le mécontentement. En tout ce sont des qui si elles ne sont pas prises en compte, paralyseront dans les jours à venir notre pays et qui sèmeront le chaos au sein de la société. La cherté de la vie, des médicaments et des matériels de tout genre dans la vie quotidienne, obligent les populations à vivre dans des conditions exécrables et inimaginables. «Salut mon Général !».  «Ce que vous avez construit au paravent, vous êtes entrain de le détruire à petit feu », nous confie  un compatriote qui compare notre Mali à un malade qui est amputé jusqu’au fond de son cœur. Au-delà de la manière dont le Général gère ce pays, c’est son entourage (que nous avons eu à dénoncer dans : « J’accuse ATT » et qui font et défont les hommes. Ces personnes qui n’ont fait que salir le nom du Mali aux yeux du monde entier à travers les vols de tout genre résument les limites de ce pouvoir qui est pressé de laisser la coquille vide à un autre. Le problème des enseignants, des transporteurs routiers, des vendeurs et des acheteurs et l’éducation en général sont des facteurs qui démontrent l’incapacité et la faillite d’ATT et de ses proches à gérer cette Nation qui faisait rêver autrefois. Chaque jour les Maliens se réveillent croyant que la situation va changer. Hélas! Rien n y fait. Que dire des décisions arbitraires qui prolifèrent la discordance entre les Maliens et une Présidence qui est aujourd’hui accomplie par des profiteurs et non des patriotes, des hommes qui n’osent pas dire la vérité au Chef pour ne pas perdre leur place. Donc c’est le pouvoir dans le pouvoir et le laisser aller. Cette façon de diriger la Nation est plus pire que la dictature parce que tout le monde pense à réserver leur place et non à faire honneur au Peuple qui a tant besoin et souffre encore. « La politique d’ATT aurait été celle de la corruption, de l’impunité et de l’intolérance qui a amené ce pays au bord de la faillite et de la famine », me martèle un cadre excédé. Monsieur le Président ressaisissez-vous avant que cela ne soit trop tard et que l’histoire soit en votre défaveur ! Car, vous avez encore une chance de quitter Koulouba la tête haute. Les maliens vous aideront à réussir ce challenge par ce qu’ils sont intelligents, savent pardonner mais n’oublient jamais..

 

                                                                                          Bréhima Traoré                    

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