Le MAHSPA dans le Mali profond : Au secours des démunis

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Le Ministre de l’action humanitaire, de la solidarité et des personnes âgées Dr Mamadou Sidibé, accompagné des membres de son cabinet et du Directeur national du développement social, a sillonné les cercles de Ségou, Niono et Koutiala. A Ségou, le Dr Mamadou Sidibé a remis 4 véhicules au bénéfice des Services de développement social et de l’économie solidaire des cercles de Niono, San, Macina et Baraouéli. La donation a été faite au Goferneur de la région de Ségou, Boureïma Seyba, qui les a remis aux bénéficiaires. Un cinquième véhicule a été remis au Goferneur de la région de Sikasso Ibrahim Féfé Koné, au profit du Service de développement social et de l’économie solidaire du cercle de Yorosso. La valeur de ces véhicules est de 64 millions de francs CFA. Ce sont des véhicules tout terrain, acquis dans le cadre de la coopération entre le département et Lux Développement, pour permettre aux services déconcentrés de mieux faire face à leurs missions.

A Niono, avec ses 6.000 personnes déplacées, et, à Koutiala, avec ses 5.000 personnes déplacées, le Ministre de l’action humanitaire, de la solidarité et des personnes âgées a donné des vivres, médicaments et non vivres, d’une valeur de 60 millions de francs CFA, aux familles d’accueil se trouvant dans ces cercles. Grâce à l’accompagnement du Fonds des nations unies pour la population (FNUAP) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des kits et des moustiquaires imprégnées d’insecticides ont été offerts aux hommes et aux femmes. Les jeunes scolaires ont été également associés à la donation, et ont bénéficié de cahiers et de stylos.

Dr Mamadou Sidibé a profité de cette tournée pour dire la compassion du gofernement aux personnes les plus âgées parmi les populations déplacées, et recueillir en même temps leurs bénédictions pour la reconquête des régions sous occupation et le retour de la paix dans notre pays. Il s’agit d’Aldjoumati Yattara, 80 ans, accueilli par son fils gendarme à Niono, et de Aminata Bagna Maïga, 76 ans, accueillie par son fils opérateur économique à Koutiala.

Partout, les populations déplacées ont salué leurs familles d’accueil. Mais elles ont exhorté le gofernement à la reconquête diligente des régions du nord, pour leur permettre de retourner vivre sur leurs terres. Malgré tout ce qu’on gagne ailleurs, nul n’est heureux qu’étant chez soi, ont-elles martelé.

ILK

 

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2 COMMENTAIRES

  1. C’est vraiment curieux!!!! le jeudi 22 mars 2012, pendant que le coup d’Etat intervenait à Bamako, certaines populations de Koporo-pen brûlaient le village de Dèrou,ses habitations, ses greniers de mil, son marché et les boutiques.
    Progressant à l’ouest, cette même horde incendiait quatre (04) hameaux, détruisant habitations et greniers de mil. Sans connaître le chiffre de la population de Dèrou, dans les hameaux incendiés ce sont 37 familles qui ont vu leurs biens et leurs réserves de vivres (mil, haricot, arachide, fonio) et leurs maisons partir en fumée.
    Jusqu’ici l’Etat n’a rien fait pour venir au secours de ces villages sinistrés à cause de la barbarie de certaines populations. Aucun responsable n’a effectué le déplacement pour constater et évaluer les dégâts, à plus forte raison exprimer la compassion de l’Etat.
    Si le Gouverneur de la Région de Mopti et une délégation se sont rendus à Sari dans le cercle de Koro pour réconforter les populations qui y ont été victimes d’agression, dans le cas de Koporo-pen, aucune autorité n’a manifesté un quelconque intérêt pour ces populations victimes de la barbarie de leurs voisins. On a l’impression que ceux qui ont perpétré ces actes sont des supercitoyens et leurs victimes des citoyens de seconde zone.
    Personne ne me dira que les répresentants de l’Etat ne sont pas au courant de cette tragédie. Si la volonté des assaillants était de chasser des maliens de leurs terres, en cherchant à les affamer, ils ont râté leur objectif. Les nouvelles récoltes approchent. Le fonio et le haricot sont mûrs. Ces populations ne vont plus mourir de faim même si l’Etat n’est pas venu à leur secours. Plus grave, même les ONG n’ont rien fait pour ces populations.

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