” Un peu de légitimité vaut mieux que pas de légitimité du tout ! “. Par cette formule, le président de la Convergence pour le développement du Mali (CODEM), Housseini Amion Guindo dit Poulo exige mordicus la tenue en juillet prochain du premier tour de l’élection présidentielle de sortie de crise au Mali. Pour le candidat du parti de la quenouille à la présidentielle de 2013, il faut une véritable alternance politique au Mali à travers l’élection d’un dirigeant nouveau, ” qui ne soit pas de la génération de 1991, celle qui a conduit le pays dans la crise actuelle “. Car cette alternance est une des conditions de la réconciliation qui doit aussi se faire à travers, non pas un dialogue politique, mais un dialogue inter et intracommunautaire. Il a tenu ces propos le dimanche 5 mai au cours d’un grand meeting au palais de la culture de Treichville à Abidjan.
La salle de 4 000 places du palais de la culture de Treichville a fait son plein le dimanche 5 mai. Les couleurs bleu et blanc du parti CODEM pavoisaient le palais. Des dizaines de bus ont convergé vers les lieux avec à leur bord, des centaines de Maliens de Treichville, Yopougon, Adjamey, Marcory, Cocody, du Plateau et d’autres quartiers de la capitale ivoirienne mais aussi des délégations venues du Ghana, du Burkina et d’ailleurs.
Dans son intervention, Poulo a expliqué les contours de la crise que le Mali traverse depuis plusieurs mois avant de saluer l’intervention de la France, la mobilisation des autorités ivoiriennes en leur nom personnel et au nom de la CEDEAO aux côtés du Mali. “ La Côte d’Ivoire, je n’ai pas besoin de le rappeler, est la deuxième patrie de tous les Maliens “, a-t-il déclaré. Il a ensuite rappelé les deux missions de la transition au Mali : la reconquête de l’intégrité du territoire et l’organisation d’élections crédibles. Il a affirmé que le problème du Mali est essentiellement lié à la mauvaise gouvernance et à la corruption. Pour l’honorable Housseini Amion Guindo, il faut revoir la gouvernance au Mali. Et cela ne peut pas se faire avec ceux qui ont dirigé le pays depuis les années 1991 et qui sont à la base de la crise actuelle. “On ne peut pas ramener quelqu’un qui a été impliqué dans la mauvaise gestion pour appliquer la bonne gouvernance dans ce pays ; ce n’est pas possible”
Le leader de la CODEM dira qu’il urge d’aller aux élections avec toute la détermination possible. Il a dénoncé la volonté de ceux qui veulent retarder la tenue de ces élections, du moins la présidentielle. “Nous sommes en train de dire qu’il n’y a pas d’Etat. Que les militaires ne soient pas dans le jeu institutionnel ; ils ne doivent pas être influents. Mais, comment un gouvernement issu d’un coup d’Etat peut être à l’abri de toute influence des militaires ? La seule façon véritable de sortir du coup d’Etat c’est d’aller aux urnes. C’est vrai qu’il y a des gens qui ne sont pas prêts à aller aux élections au niveau de la classe politique. Comme ils ne sont pas prêts, ils veulent verser dans le dilatoire en demandant que les élections soient reportées. Nous disons non. Les élections vont nous sortir de la crise et nous mener à une nouvelle gouvernance, un visage nouveau à la tête du pays. Pour nous, il faut une alternance. Elle est une des conditions de la réconciliation “.
Et Poulo de rappeler que des projets de développement sont bloqués, les partenaires du Mali ayant arrêté leur financement, du fait qu’il y a aux affaires un gouvernement issu d’un coup d’Etat. Ce qui a jeté des milliers de jeunes au chômage. Il ne faut pas faire perdurer cette situation. Il faut, a-t-il martelé, renouer avec la normalité.
“ Ceux qui parlent de Kidal pour demander le report des élections doivent savoir qu’il n’y a que 10 000 votants à Kidal. On ne se gêne pas à exclure 600 000 électeurs ici en Côte d’Ivoire et on invoque l’électorat de Kidal pour vouloir reporter le scrutin “.
A propos du mois de juillet, Poulo dira que les élections législatives ont toujours été tenues pendant l’hivernage, souvent en juillet et la participation à ces élections est plus forte que celle de la présidentielle qui se tenait en avril. Même le prétexte du mois du Ramadan a été battu en brèche par l’orateur, qui a souligné que le Mali est un Etat laïc qui peut organiser des élections durant le mois de carême des musulmans, des chrétiens ou des bouddhistes. ” Je tiens à préciser qu’il serait vraiment dangereux de reporter ces élections “, a-t-il déclaré tout en concédant un bref report peut-être d’une, deux ou à la rigueur trois semaines. Dans tous les cas, il faut faire en sorte que le premier tour de la prochaine présidentielle se tienne en juillet prochain.
Par ailleurs, Poulo a souligné que le Mali n’a pas besoin de voir ces élections arbitrées par les Nations Unies, comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire où les clans politiques en présence avaient comme appui des branches armées. Le cas malien est totalement différent de cette configuration.”
Pour le président de la section CODEM de la Côte d’Ivoire, Housseinou Ombotimbé, le changement est plus que jamais nécessaire au Mali. Et Poulo est la solution au problème malien. Tous les autres intervenants à sa suite, Kiabou Bamba de la COREAM, Mamadou Maïga des PUR, Moussa Kanta du mouvement des jeunes du parti de la quenouille, Mme Gologo Aminata Diarra et d’autres, ont tous mis un accent particulier sur le besoin de changement au Mali. Ils ont appelé les militants de la CODEM à se mobiliser, à faire le porte-à-porte, pour sensibiliser tous les Maliens de Côte d’Ivoire à se donner la main pour réaliser ce changement à travers les urnes.
Signalons que Poulo a été fait Roi des Akans, une grande tribu de la Côte d’Ivoire.
Bruno D SEGBEDJI
Depuis Abidjan
MAIS DIS DONC CELUI LA EST EN COMMISSION POUR UN CANDIDAT OU BIEN LUI MEME VEUT GOUVERNER LE MALI ?
JE CROIS FEREMEMENT QU’IL EST ENTRAIN DE POSER DES JALONS POUR LES GENS DU FDR OU LE PDES QUI SONT SA FAMILLE POLITIQUE SINON LE CONTRAIRE EST INADMISSIBLE ET IMPENSABLE
CE MEC EST UN GRAND PROFITEUR AUQUEL IL FAUT SE MEFIER
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