Institué par la Loi n°2012-009 du 8 février 2012 abrogeant et remplaçant la Loi n°03-030 du 25 août 2003, le Bureau du Vérificateur Général est une autorité administrative indépendante avec pour missions, entre autres, d’effectuer un contrôle de performance et de qualité des services et organismes publics et des programmes et projets de développement. Mais voilà, suite aux conclusions d’un atelier tenu il y a deux semaines, le gouvernement Moussa Mara envisage de supprimer ledit bureau. Mais, pour le moment, ce sont trois scenarii qui sont envisagés…Il s’agit maintenant de savoir quel sera le sort réservé à cette structure dont tout le monde – à part naturellement ceux dont la gestion y est incriminée – apprécie le contenu des rapports annuels qu’elle publie sur la corruption et la mauvaise gouvernance dans notre pays. Plus récemment, lors de la remise officielle du Rapport 2012 au président de la République à Koulouba, le Vérificateur Général, Amadou Ousmane Touré avait dit : ” certains ministres, mais pas tous,…se situent en bonne place au cœur de la mafia financière “. En recevant ce jour-là ledit rapport du BVG et les Bulletins 2011 et 2012 de la CASCA, le président IBK avait relevé que ” ces rapports ne connaîtront pas le même sort qui leur a été réservé il y a si peu “. Comment vouloir maintenant jeter le bébé avec l’eau du bain ?
Chaque année, le Bureau du Vérificateur Général publie un rapport qui dénonce, entre autres, des cas de corruption et de détournement de deniers publics à la suite de missions de vérifications dans des structures publiques. C’est ainsi que dans son Rapport annuel 2012, le ” manque à gagner “ dû à la fraude, à la corruption et au détournement de deniers publics est estimé à quelque 50 milliards FCFA. A titre d’exemples, le PMU-Mali avait été épinglé dans ledit rapport pour 34 milliards FCFA de perte liée notamment à la fraude, l’AUREP pour 4 milliards F CFA et le Gouvernorat du District de Bamako pour 500 millions F CFA. Une centaine de dossiers avaient alors été transmis à la justice par les soins de la Cellule d’appui aux structures de contrôle de l’administration (CASCA), rattachée à la présidence de la République. Mais dont on n’a toujours pas de nouvelle s’il y a eu d’éventuelles poursuites engagées contre les auteurs de ces crimes.
Depuis donc la Transition, il est question pour les autorités de procéder à la réduction du nombre des organes de contrôle dont on dénombre une bonne dizaine sans compter les services de contrôle au niveau de chaque département ministériel.
C’est ainsi qu’une étude – elle avait été pilotée par un cabinet sénégalais – lancée sous la Transition relative à rationalisation du BVG et de la Section des comptes de la Cour suprême et un atelier tenu il y a deux semaines à Bamako et portant sur le même objet avaient conduit à la même conclusion, selon laquelle le système actuel relatif au BVG n’est pas bon. De ce fait, il a été recommandé de le rattacher soit à la présidence de la République, soit à l’Assemblée nationale ou, à défaut de le supprimer purement et simplement et de créer une Cour des comptes en lieu et place. Voilà le schéma qui est présentement sur la table du Gouvernement. D’après des sources concordantes, ce dernier pencherait pour la dernière variante. Cela au motif principalement que la structure est jugée budgétivore. Le débat est ouvert sur la question.
Nous y reviendrons.
Mamadou Fofana
Je pense qu’il est inutile de passer à cet acte de suppression du VEGAL.A mon avis il aurait mieux pendant la mise en place du gouvernement de créer un Ministère Chargé du Contrôle de l’état et de la bonne gouvernance qui aurait pour missions de coordonner les actions de l’ensemble des structures de contrôle d’état et de pouvoir veuiller sur la sincérité des actions de dépenses des structures d’état . Supprimer le bureau du VEGAL viendrait à compromettre un grand élan de la lutte contre les malversations administratives et financières à moins que certains y trouvent leur intérêt .Le problème principal est le déficit d’une structure de coordination entre les différents organes de contrôle de l’état . Depuis sa création à nos jours ce bureau à pleinement joue sa partition dans la lutte contre les l’abus des biens sociaux. Un Ministère permettra de coordonner et d’initier en plus des actions de certifications des rapports ,l’introduction des requêtes auprès du Ministère de la justice.
Le VGAL doit jouer son va – tout avec l’audit des contrats d’armements, d’avions, de motards, des travaux du palais, achat de véhicules tous passés à 6 mois d’exercices d’IBK pour montrer aux maliens qu’il mérite sa raison d’être.
Sinon out!
il faut fermer tous ses services de contrôles,c’est eux les voleurs .la seule manière de lutter contre la corruption est que tous les marchés d’état soient soumis en appel d’offre et que les compétiteurs participent à toutes les opérations de dépouillement.
IBK le voleur supreme ne veut pas vivre avec le verificateur general a ses cotes, il a peur qu’il soit pris ou que sa famille soit en prison et voila qui est claire comme eau de roche.
ton propos est insensé Mr kinguiranke,le vérificateur général n’est pas un élu, il est nommé par décret présidentiel, et celui ci peut mettre fin à tout moment à ses fonctions,
comment le président peut avoir peur de le côtoyer?
Espece de con,si IBK le voleur menteur l’enleve par decret Le Peuple Malien qui lui a elu va lui Avec 77% va lui faire partir par la rue…
tot ou tard ibk finira par coup d etat ou de luis tire en plait discourt
Un gouvernement qui se dit de lutter contre la corruption, et qui en meme temps veut supprimer de structures de lutte contre la corruption dans quel pays nous sommes. que Dieu sauve le Mali
Les autorites actuelles peuvent dissoudre le BVG,changer le nom de l’AMO, juger ATT,le denigrer, interdire le PDES, ou que sais-je encore, mais ils ne pourront jamais faire autant ou effacer les realisations de l’ancien President.
EN ATTENDANT LEUR DECISION, ELLES AURONT UN DERNIER COMPTE A RENDRE A AMADOU OUSMANE TOURE ET SES HOMMES: CHARGES DE VERIFIER LE MARCHE DE L’AVION, DES FOURNITURES DE MATERIELS MILITAIRES…
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