Une rencontre du Cadre de concertation Gouvernement-partis politiques s’est tenue hier entre le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et quelques acteurs politiques. Il s’agit au cours de cette rencontre de voir comment parvenir ensemble et de commun accord à un réajustement du calendrier électoral, devenu nécessaire aujourd’hui, selon le ministre Abdoulaye Maiga, après le décalage des dates initialement annoncées pour la tenue du référendum, qui aura sans doute un impact sur le reste du calendrier électoral. Ce qu’on peut dire pour le moment, c’st que les acteurs politiques sont divisés sur la question.
Au cours de ladite rencontre, le ministre Abdoulaye Maiga a tenu à remercier les acteurs politiques pour le rôle capital qu’ils ont joué dans la bonne organisation du référendum de juin 2023. « Votre mobilisation et votre soutien ont permis d’organiser ce scrutin dans un climat apaisé. Notre pays vient d’organiser avec succès le référendum constitutionnel dont les résultats définitifs ont été proclamés par la Cour Constitutionnelle à la suite desquels la Constitution a été promulguée par le Décret n°2023- 0401/PT-RM du 22 juillet 2023 du Président de la Transition, Chef de l’Etat.
En effet, l’adoption de la nouvelle Constitution marque une étape importante vers la concrétisation des engagements pris par les autorités de la Transition pour le retour à l’ordre constitutionnel. A cet effet, pour l’exécution des prochaines actions inscrites au Chronogramme, mon département accorde un grand intérêt à ce cadre de concertation qui nous permet, à travers une démarche inclusive et participative, d’échanger en vue d’atteindre nos objectifs », dira le ministre Maiga.
Et de rappeler que contrairement à la date initiale indiquée dans le chronogramme, le référendum constitutionnel demandé par le Peuple à plusieurs occasions, notamment lors des Assises Nationales de la Refondation (ANR), a été organisé avec un léger retard dû à la volonté du Gouvernement d’obtenir un large consensus sur le projet de Constitution, à l’opérationnalisation de l’Autorité indépendante de Gestion des Elections (AIGE) et à l’installation de ses démembrements. Le chronogramme prévoyait en effet, à la suite du référendum, l’organisation des élections des conseillers des Collectivités territoriales, suivie des élections législatives et enfin celle du Président de la République.
« Il n’est nul besoin de rappeler que le décalage de trois mois de la date initiale du référendum a eu un impact sur tout le reste du chronogramme des élections.
Il était donc important au regard de ces considérations que le Gouvernement vous consulte à nouveau afin de recueillir vos observations et avis pour convenir de façon consensuelle à un réajustement du chronogramme des |
élections. Comme il est de coutume, chaque fois que le Gouvernement veut traiter de ces questions, il fait de l’inclusivité et de la co-construction ses principes directeurs, afin que tous les acteurs puissent y contribuer et cela, en toute transparence », a conclu le ministre, non pas sans émettre le souhait de voir cette rencontre à des conclusions aboutissant à un compromis accepté de tous.
Ce qu’on peut dire pour le moins, c’est que la classe politique reste foncièrement divisée sur la question d’un éventuel réaménagement du calendrier électoral. La preuve, la rencontre a été tout simplement boycottée par l’écrasante majorité de la classe politique malienne. En effet, même dans la salle, plusieurs intervenants ont émis le souhait de voir le gouvernement s’en tenir au calendrier déjà établi. Mais ils sont aussi plusieurs à s’exprimer en faveur d’un réajustement du calendrier initial pour, disent-ils, donner du temps au gouvernement de mener les réformes en cours à bon port avant l’organisation des élections. Parmi les caciques de la classe politique qui veulent tout entendre sauf un nouveau glissement du calendrier électoral, il y a la Coordination de l’Appel du 20 Février pour saucer le Mali, la coalition Espérance Nouvelle Jigiya-Kura de Housseini Amion Guindo, le M5-RFP Mali-Kura, les FARE et la CNAS-Faso Hèrè des anciens Premiers ministres Modibo Sidibé et Soumana Sacko, le FND et bien d’autres partis et groupements de partis politiques. Flani SORA
Source : NOTRE VOIE
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Ceux qui affirmaient que chaque homme malien pouvait prendre jusqu’à 4 femmes et qu’il en resterait, ont la preuve de l’absurdité de leur déclaration dans les résultats de ce recensement. Le bon Dieu a créé les homes et les 50/50.
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