Le FDR face à la presse : « Faisons en sorte que l’Etat reste, que les institutions demeurent », dixit Me Hamidou Diabaté

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•    Faire le compte rendu de la conférence des forces vives, qui s’est ténue à Ouaga  les 13 et 14 avril 2012 et partant, donner la position du FDR. La situation au Nord-Mali, les arrestations de personnalités opérées par les militaires ces derniers temps.

•    Tel est l’objectif du point de presse animé par  le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR), le 17 avril 2012 à la Maison de la presse. Point de presse qui a été présidé par Me Hamidou Diabate, vice président du Parena, Iba N’diaye, vice président de l’ADEMA, Mme Fatoumata Siré Diakité de l’APDF, Amadou Koîta de l’UMAM.
•    Il s’agit pour Iba N’diaye, d’amener à se pencher sur le problème du Nord, qui constitue la priorité des priorités, ‘’ L’armée malienne dans l’état où elle se trouve, nécessite qu’on lui vienne en aide’’. C’est  pourquoi il est impératif de mettre les soldats dans les conditions, les accompagner par la formation appropriée et que ces derniers acceptent l’offre qu’on leur fera. Qu’il s’agisse d’envoyer des troupes, des équipements, le FDR sollicite toutes formes d’aides, pour aller à la conquête du Nord.
•    Mme Fatoumata Siré Diakité, en faisant un bref compte rendu de la rencontre, de Ouaga, a salué cette initiative qui a eu le mérite d’amener les forces vives de la nation à s’asseoir sur la même table et à se parler, ce qui était presque devenu impossible à Bamako. Elle a aussi relevé que la CEDEAO est entrain de se préparer pour envoyer l’aide au Mali. Parlant de la gestion institutionnelle de la transition, elle a mis l’accent sur la nécessité de faire une lecture d’ensemble des textes, le gouvernement d’union nationale, la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation mais aussi la nécessité d’établir un fichier électoral fiable.
•    Aux dires de Me Hamidou Diabaté, un accord minima a été trouvé, ce qui constitue déjà un acquis, que sont le Nord,  la nécessité de constituer un gouvernement d’union nationale, et l’urgence de sa mise en place.
•    Par ailleurs, il se dit choquer et amer de constater que l’armée ait procédé à des arrestations de personnalités civiles et militaires, particulièrement le Président de l’URD, M. Soumaila qui était à Ouaga et qui a même donné des points positifs sur la résolution de la crise. ‘’Nous sommes des Maliens et nous devons pouvoir nous parler. On ne comprend pas qu’on clame un retour à une vie constitutionnelle normale et qu’on puisse agir autrement, sauf si c’est pour intimider, et on n’a pas besoin de ça. Si nous continuons comme ça, ce sera la porte ouverte à l’insécurité. Force doit rester à la loi, qui précise les conditions des interpellations et les personnes habilitées à le faire. La police existe, le procureur existe, que l’armée défende le territoire sinon au lieu de construire nous allons détruire ce qui reste. Nous allons à un principe, respectons ça. Remettons le pouvoir dan ce cadre sinon le CNRDRE aura raté sa mission. Nous sommes une république, faisons en sorte de ne pas aller à la jungle. »
•    Binta Gadiaga

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