Le fauteuil de la Primature acquis : Exit les principes pour Choguel K Maïga

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Nommé Premier ministre le 7 juin dernier, Choguel Kokalla Maïga, héritier affiché de Moussa Traoré, vient sans doute de remporter la plus grande victoire de sa carrière politique. Candidat malheureux à trois reprises à la présidentielle, il fut ministre de l’Industrie et

du Commerce de ATT, puis de l’Économie numérique, de l’Information et de la Communication d’IBK. L’un des têtes pensantes du M5-RFP – où il assure la présidence du Comité stratégique -, Choguel avait des positions claires et précises, notamment par rapport au Conseil national de transition (CNT) et l’application de l’accord d’Alger.
S’il a réclamé sur tous les toits la dissolution du CNT c’est dans un livre qu’il sait opposer à l’Accord d’Alger. Des convictions qu’il a dû sacrifier une fois à la Primature.
Présente au sein du premier gouvernement de transition et du Conseil national de Transition, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA ex-rebelles), ont depuis l’annonce de Choguel la Primature menacé de n’accompagner la Transition tant qu’avec des garanties sur
l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Le 3 juin, pour désamorcer cette tension, le Président de la transition a reçu la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) en présence de Choguel K Maiga. Farouchement opposé à l’application de l’accord avant révision, Choguel Maïga, qui juge le document porteur de partition du pays, semble désormais bien disposé à l’appliquer.
C’est du moins ce qu’il ressort de l’avènement d’un portefeuille dédié à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation.
Autre revendication du M5-RFP reléguée aux calendes, c’est que Choguel ainsi son mouvement, sont désormais prêts à s’accommoder du CNT. En effet, la dissolution de l’organe législative de la transition, que le M5 taxait d’illégitimité et d’illégalité, n’est plus d’actualité.
D’ailleurs, Choguel Maïga compte présenter la feuille de route de son
gouvernement devant ledit CNT dans les six semaines à compter de la
formation du gouvernement.

Amidou KEITA

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2 COMMENTAIRES

  1. C.est bien le rejet des principes Republicains et Democratiques.La premiere fois que nous assistons a la nomination d’un Imam Diarra comme Ministre.Le Mali cesse d’etre une Democracie Laique.La nomination des ministres corrompus annonce que le pillage du Mali va continuer de plus belle.Toutes ces decisions farfelues mettent ces fauteurs dans une position indefendaible comme le cas du General Sanogo.C’est dommage! Le Premier Ministre doit reparer ces erreurs graves,car ces decisions sont nulles de fait.Ils doivent etre remplaces par des personmnes representatives afin de faciliter l’adoption du projet d’Accord sur la Transition.Quant a l’accord d
    Alger,c’est encore un Accord Republicain que toutes les collectivites territoriales remplissant les fonctions de region jouissent des memes droits et des memes obligations.Il est ridicule pour une region qui a ete rebelle de demander des droits qui enfreingnent la Souverainete de L’Etat Malien.Ceux qui ont impose ces clauses illegales du point de vue du Droit international sortis de leur competence .Ces clauses sont de facto nulles et non aveniues.

  2. DAMMN IT MALIWEB 🙂 🙂 !!!! QU’EST CE QUI VOUS PREND DE FAIRE UNE PHOTO COMME CA? J’AI FAILLI NE PAS RECONNAITRE LE COL SADIO CAMARA. ON DIRAIT UN GAMAIN EN PATALON COTONADE A LA TEINTURE BOGOLAN.

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