Le DGE l’assure : “Chacun aura sa carte d’électeur avant le scrutin du 29 juillet”

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La Délégation générale aux élections (DGE) a présenté mercredi dans ses locaux le fichier électoral 2018. Il ressort de cette présentation que beaucoup de progrès ont été réalisés pour l’organisation d’une élection transparente et  crédible.

8 000 462 électeurs dont 3 894 158 femmes et 4 106 304 hommes ; 11 422 villages, fractions et quartiers ; 12 925 centres de vote avec 23 041 bureaux de vote. Tels sont les chiffres  donnés par la DGE à propos de la présidentielle de Juillet 2018. Pour le délégué général aux élections, le général Siaka Sangaré, la fiabilité du fichier électoral dans son état actuel est sans conteste.

“Cette année, le président du comité d’audit est de l’opposition. C’est le 1er vice-président de la Céni. Ce qui est une première. Donc c’est ce comité d’audit qui a conclu après toutes les investigations dans le fichier électoral qui l’a jugé suffisamment fiable en l’état actuel pour tenir les élections générales de 2018”.

Malgré le travail abattu, le DG reconnait quelques insuffisances. “Il y a deux insuffisances. La première, c’est la présence d’électeurs décédés dans le fichier électoral. C’est sûr que un fichier que vous actualisez à cinq mois des élections, c’est sûr qu’il y aura de décédés dans le fichier électoral. En plus de cela il y a des insuffisances du système d’état-civil. Mais le plus important à mon avis, c’est de faire en sorte que les cartes de ces électeurs décédés ne puissent pas être utilisées le jour du scrutin”.

La question de l’accès des cartes d’électeur et à temps réel n’a pas échappé aux confrères. Et là. Le DGE s’est voulu rassurant : “Tous ceux qui sont dans le fichier, les 8 000 462 électeurs auront leurs cartes. Selon le livreur, les dernières cartes seront à Bamako le 12 juin. C’est dire que chaque aura sa carte d’électeurs le scrutin du 29 juillet”.

Il faut noter que pour la première fois dans l’histoire des élections au Mali, le nombre d’électeurs hommes dépasse celui des femmes. Et cela s’explique par l’effet diaspora malienne, majoritairement constituée d’hommes.

Ousmane Sagara

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