Le Collectif des Patriotes donne son point de vue sur la situation actuelle du pays

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La Maison de la Presse a servi de cadre, le samedi 16 février dernier, à la tenue d’une conférence de presse organisée par le Collectif des Patriotes. La Conférence était animée par M. Magan Konaté, président du Collectif des Patriotes qui avait à ses côtés ; Mme. Keita Djènèba Keita, Présidente de l’Association des Femmes Engagées de Kati, M. Amadi Gakou, Secrétaire à L’Information  et Ami Koné, Secrétaire à l’Organisation du Collectif.

Makan Konaté
Makan Konaté

En effet, le Collectif des Patriotes est un regroupement crée au lendemain du renversement du pouvoir en place regroupant toutes les sensibilités : Avocats, Journalistes, Opérateurs Economiques, Commerçants et Jeunes Engagés.

L’objectif de la rencontre était d’informer le public par rapport à la position du Collectif des Patriotes, sur l’intervention française au Mali, le cas du CNRDRE, l’installation des casques bleus, la formation politique, l’affaire de Mamadou Diawara, PDG  de la BHM en prison, les négociations avec le MNLA.

Selon Magan Konaté, le Conférencier, l’intervention de la France était la bienvenue, car sans la France, les Djihadistes allaient venir jusqu’à Bamako. Il ajoutera qu’il a fallu l’intervention de la France pour que les pays africains s’engagent. Il dira que sur la situation à Kidal, la France a des otages aux mains des islamistes, c’est ce qui explique la situation que nous observons. A propos Des responsables de l’ex junte avec à sa tête le Capitaine Sanogo, M. Magan Konaté fera savoir qu’il n’ya aucune unité au Mali ou les Eléments du Comité ne sont pas présents. Ils se trouvent au niveau de toutes les unités. Il a remercié, au passage le Président de la République par Intérim, le Pr Dioncounda Traoré pour les actions qui sont en train d’être menées. M. Konaté soulignera que la présence des casques bleus ne sera acceptée par le Collectif que lorsque les missions de ceux-ci seront précisées, car selon lui, la présence des casques bleus a toujours fait l’objet d’une ligne de tampon. Quant à l’affaire de Mamadou Diawara, PDG de la BHM, le Collectif interpelle la justice de trancher l’affaire ou de le libérer. Pour le cas du MNLA, le Conférencier affirmera qu’on ne peut pas négocier avec les individus qui détiennent des armes en main, on ne peut pas négocier avec un Mouvement terroriste car le Mali n’oubliera jamais ce que les éléments de ce mouvement terroriste ont fait à Aguelhok en égorgeant nos soldats. Le MNLA doit se mettre à la disposition de la justice malienne.

M. Konaté a conclu par dire que le Mali n’est pas en guerre mais en conflit avec un groupe rebelle, selon lui on parle de la guerre lorsque deux Etats sont en conflit.

Drissa Keita     

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2 COMMENTAIRES

  1. aujourd’huit pour avoir une vrais democracie il faut avoir une armee forte et puissante là on peu bien dormir mai on remercie dieu pour nous donner deux colonels republicain je parlle de dacko et gamou etleurs qui sont au front ses ça les vrais republicain et patriote qui donne leurs pour leur peuple que dieu vous benisse le peuple malien est avec vous amin

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