Le CMDID, la classe politique et les législatives: Le compte à rebours

0
Une vue du présidium à l' ouverture de l'atelier (photo archives)
Une vue du présidium à l’ ouverture de l’atelier (photo archives)

En conclave, le jeudi 3 octobre 2013 au Grand Hôtel, les représentants d’une cinquantaine de partis politiques se sont planchés sur les enjeux et défis des prochaines élections législatives. Des recommandations ont été émises par les partis politiques en vue de  l’amélioration du cadre électoral pour une meilleure participation à ces joutes.     

L’organisation de l’élection présidentielle a ouvert un processus pour la mise en place  d’institutions issues d’élections et de la remise en marche du processus démocratique de notre pays avec l’officialisation d’un calendrier des élections législatives pour le 24 novembre et le 15 décembre 2013 en cas de second tour.

 

Pour le président de la fondation du centre malien pour le dialogue interpartis et la démocratie (CMDID), Seydou Nourou Kéita, les élections législatives à venir offrent l’opportunité de revoir les insuffisances afin de les actualiser en rapport avec le contexte spécifique de celles-ci et d’échanger sur les voies et moyens qui peuvent contribuer à l’organisation d’élections crédibles et apaisées. « Votre engagement politique pour l’édification d’un Mali qui renoue avec son processus démocratique est indispensable et constitue un facteur important pour une animation saine de la vie politique et la mobilisation des électeurs pour les prochaines législatives », a-t-il ajouté.                                                                                                      Les enseignements tirés de l’élection présidentielle par les cadres politiques, à travers la journée d’échanges interpartis organisée à cet effet et les conclusions des observateurs internationaux relèvent des points de satisfaction importants pour l’élection présidentielle mais aussi laissent subsister un certain nombre d’insuffisances et d’interrogations pour les législatives.

 

Sur ce dernier aspect, on peut retenir : la question du vote des nouveaux majeurs, la situation des populations déplacées, les irrégularités en rapport avec le fichier biométrique, la loi relative à la création de nouvelles circonscriptions administratives, etc.

 

Pour sa part, le ministre délégué chargé du Culte, Thierno Hasse Diallo, représentant son collègue de l’Administration territoriale, dira que l’évaluation de l’élection présidentielle est inscrite dans le programme de son ministère et que des initiatives sont prises pour prendre en compte les insuffisances constatées lors des deux tours du scrutin.

 

Il a félicité la fondation CMDID pour l’heureuse initiative prise à travers la tenue de cette rencontre de réflexions et d’échanges. « Le département de l’administration territoriale réitère sa volonté de soutenir toute activité de la classe politique allant dans le sens de la recherche des voies et moyens pouvant contribuer à l’amélioration du processus démocratique », a-t-il ajouté.

Le représentant de la CENI, Ibrahima Sissoko dira que  le scrutin présidentiel « s’est bien déroulé, malgré quelques anicroches ». Il a appelé les uns et les autres à tout mettre en œuvre pour la réussite des législatives à venir.

Les participants à la rencontre ont ensuite eu droit à la présentation d’une communication sur les enjeux et défis des élections législatives. Après les débats, les représentants des partis politiques ont adopté des recommandations pertinentes qui seront transmises au département chargé des élections.

Amadou N Camara ANC

Commentaires via Facebook :