Le CMDID et les préparatifs des prochaines élections générales : Une cinquantaine de partis politiques en conclave à Bamako

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Ils sont une cinquantaine de partis politiques, regroupés à l’initiative de la Fondation du Centre malien pour le dialogue interpartis et la démocratie (FCMDID), en atelier  d’échanges sur les préparatifs des élections. C’était hier, jeudi 20 décembre à l’Hôtel Radisson Blu, en présence du nouveau ministre délégué chargé de la décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Abdouramane Touré, du président de la CENI, Mamadou Diamoutani et du représentant de la DGE, Commandant Boussourou Dramé. Cette rencontre d’échanges à laquelle ont pris part les partis comme l’ADEMA-PASJ, le RPM, l’URD, le CNID, l’UDD, le PARENA, SADI, vise à édifier les représentants de la classe politique sur le niveau de préparation des élections afin de leur permettre de formuler des recommandations susceptibles d’améliorer le processus.

On reconnaît de la gauche vers la droite le ministre Abdouramane Touré, Seydou Nourou Keita, Moumouni Soumano

La crise sécuritaire  et institutionnelle n’exclut pas la préparation des élections. C’est dans ce sens que l’Administration territoriale est à pied d’œuvre pour que le corps électoral puisse être convoqué à se rendre aux urnes dès au moins la libération des grandes agglomérations du nord.

Le président de la Fondation CMDID, Seydou Nourou Kéita, a indiqué que l’émergence d’un débat politique sain sur des questions d’intérêt national pour l’approfondissement du processus démocratique malien représente un objectif majeur de la fondation CMDID.

Dans cette perspective, a-t-il ajouté, les prochaines élections constituent une étape importante du processus démocratique malien.  C’est pourquoi le CMDID offre l’opportunité à la classe politique de disposer d’un cadre de débat pour créer un environnement favorable devant garantir des élections transparentes et paisibles. C’est par ce canal que le CMDID compte accompagner les partis politiques à affûter leurs armes en les amenant à réfléchir aux questions “comment faire, quelles réflexions mener, quelles contributions apporter pour des élections démocratiques?”

Pour Seydou Nourou Kéita, les partis politiques, qui constituent les principaux acteurs du défi électoral, doivent approfondir leurs expériences par le dialogue politique mais aussi par la participation à toutes les étapes du processus. Pour plusieurs représentants de partis politiques, l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles est liée à l’implication des différents acteurs et à la volonté politique des plus hautes autorités, notamment au gouvernement à travers le département en charge de l’organisation desdites élections.

Le nouveau ministre délégué chargé de l’Administration territoriale et de l’aménagement du territoire, Abdouramane Touré a salué cette initiative de la fondation CMDID. “Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour l’initiative de dialogue et de réflexion sur une question importante de l’agenda de notre contexte politique. La situation actuelle de notre pays exige l’approfondissement du dialogue et la participation sans exclusive; d’où l’intérêt d’un tel  cadre de réflexions.  Parlant de la situation difficile que traverse notre pays, il convient de l’observer avec discernement et ne pas s’éloigner des priorités, parmi lesquelles, la question d’organisation des élections reste fondamentale. Dans ce sens, le rôle des partis politiques, acteurs majeurs de ce processus, est essentiel dans la tenue d’élections transparentes et apaisées “, a-t-il déclaré. Pour le département de l’administration territoriale, a-t- indiqué, il reste constant que la préparation des élections doit s’opérer en même temps que la recherche des voies et moyens pour le recouvrement de l’intégrité territoriale du pays.

C’est pour cette raison que nous travaillons pour que les conditions techniques et matérielles soient réunies au moment opportun afin que notre pays organise des élections crédibles et apaisées. A ce jour, nous avons déjà engagé le processus devant nous conduire à ces élections.  Aussi sommes-nous convaincus que l’organisation d’une élection est un processus participatif “. Il a alors appelé à l’esprit de collaboration des acteurs politiques en souhaitant disposer de conclusions permettant d’améliorer le processus. Il faut souligner qu’un audit des fichiers électoraux (fichier électoral consensuel, fichier inachevé avec des données biométriques) a été récemment entamé. Il doit permettre de se faire une idée claire du choix du fichier pour les élections à venir. Sans oublier que le recensement administratif à vocation d’Etat-civil s’est poursuivi récemment pour les Maliens vivant en Côte d’Ivoire.

Pour le Directeur exécutif de la FCMDID, Moumouni Soumano, les acteurs politiques ont souvent des griefs contre les élections. Ils ont à présent un cadre pour formuler toutes leurs propositions dans le but d’améliorer le processus afin de renforcer la démocratie malienne. Rappelons la fondation CMDID a animé hier après-midi une conférence de presse pour expliquer le bien-fondé de cet atelier.  des recommandations importantes y découle.

Bruno D SEGBEDJI

djitosegbedji@yahoo.fr

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2 COMMENTAIRES

  1. Il faut lancer un mandat d’arrêt international contre ces renégats et les traduire devant la justice malienne pour:

    1-crimes de guerre et crimes contre l’humanité,

    2- attaque contre le Mali,

    3-outrage au drapeau malien,

    4- saccage des administrations et des commerces,

    5- violence sur les symboles de l’état malien,

    6-vols de voitures et de biens publics et privés,

    7- désertion de l’armée malienne, des institutions de la république du Mali, des administrations maliennes et des projets de développement établis au Mali,

    8- calomnies et dénigrements du Mali,

    9-association de malfaiteurs,

    10-destruction du patrimoine culturel du Mali,

    11-exactions multiformes sur des populations civiles (notamment flagellations, lapidations, amputations des membres inférieurs et supérieurs de citoyens maliens),

    12-viols collectifs sur mineures,

    13-violences sur les femmes et les jeunes,

    14-homicides volontaires de citoyens maliens (notamment tueries à bout portant),

    15-squats des bâtiments publics et privés,

    16-vols de betails,

    17-expropriations illégales de citoyens maliens,

    18-trafics de stupéfiants,

    19-agressions à mains armées,

    20-massacres de soldats maliens désarmés,

    21-vols du matériels de l’armée malienne,

    22-complots contre l’armée malienne,

    23-pillage des banques et des hôpitaux, des centres de santé, des écoles et des projets de développement,

    24-création de situation de guerre ayant contribué à jeter 500000 maliens sur les chemins de l’exode et l’humiliation des camps de réfugiés, à compromettre la scolarité des enfants maliens et à ternir l’image du Mali dans le monde,

    25- prises d’otages en crimes organisés, et atteinte grave à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Mali,

    26-usurpation d’identité de l’état souverain du Mali qu’ils appellent “Azawad”,

    27-vols du matériel de guerre du peuple frère de la Libye et intrusions frauduleuses sur le territoire de la république souveraine du Mali,

    28-attaques, agressions et occupations illicites des camps militaires et des aéroports du Mali,

    29-rackets des populations civiles,

    30-outrages aux lois de la république laïque du Mali par l’application illicite de la Charia et des pratiques moyenâgeuses,

    31- intrusion frauduleuse dans la pratique millénaire de l’islam au Mali et appropriation illicite des mosquées et des lieux de cultes du Mali et occupations illégales du territoire du Mali souverain.

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