Le chef de l’état insiste sur le respect strict de l’accord

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En début de soirée du lundi dernier, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a reçu en audience une forte délégation du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger (CSA).

La délégation, conduite par le ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, comprenait aussi des représentants de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’Union européenne. Ils étaient venus rendre compte des travaux de la 3è réunion de haut niveau du CSA au président Ibrahim Boubacar Keïta qui, en retour, a donné des orientations pour la suite du processus de mise en œuvre de l’Accord.

La rencontre s’est déroulée en présence du Premier ministre, Dr Boubou Cissé, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé et du ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré.

Ce dernier, faisant le résumé des échanges à la presse, a indiqué que la réunion de haut niveau a permis essentiellement de faire le point de la feuille de route de mars 2018 qui servait de boussole à la mise en œuvre de l’Accord. « Elle avait recensé 21 activités, sur lesquelles une bonne partie a été réalisée», s’est réjoui le ministre Lassine Bouaré. Egalement, la réunion a été l’occasion de tracer les perspectives sous forme de « feuille de route révisée » qui se fixe comme ambition de réaliser l’essentiel des activités prévues, d’ici la fin de l’année 2019.

Au nombre de ces activités, l’amplification du processus de DDR (Désarmement, Démobilisation Réinsertion) revêt une importance capitale. Elle permettra, en effet, de « faire un pas décisif sur les questions défense et de sécurité afin d’améliorer substantiellement la situation sécuritaire dans toutes les parties du pays », a commenté Lassine Bouaré.
D’autres éléments de la feuille route révisée portent sur les questions économiques. Un aspect d’autant plus important que l’amélioration des conditions de vie des populations apparaît aujourd’hui comme le seul moyen de rendre perceptible les dividendes de la paix.

La feuille de route prend également en compte les questions de réformes institutionnelles qui, selon le ministre Bouaré, sont au cœur de l’Accord politique de gouvernance convenu entre les acteurs et dont la mise en œuvre permettra certainement de remplir des conditions favorables aux réformes prévues dans l’Accord d’Alger.

En retour, le chef de l’Etat a encouragé les acteurs à aller de l’avant et insisté sur l’engagement de l’ensemble des parties à redoubler d’efforts pour accélérer le processus. Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas manqué de rappeler qu’il tient au respect des principes fondateurs de cet Accord, à savoir la souveraineté de l’Etat, la laïcité, l’unité et les symboles qui traduisent cette unité dans tous les compartiments de l’Etat. Une heure plutôt, le chef de l’Etat avait reçu une forte délégation algérienne conduite par Boukadoum Sabri, ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire. Au menu des échanges, le renforcement de la coopération entre nos deux pays et le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

A sa sortie d’audience, le diplomate algérien a confié que cette rencontre a donné lieu à de larges discussions sur des questions de coopération. Nos deux pays, liés par la géographie et l’histoire, sont en effet déterminés à œuvrer davantage au renforcement des relations bilatérales. « Il y a un partage et un désir commun à renforcer cette coopération dans les domaines économique, politique, culturel et social », a indiqué Boukadoum Sabri.

Au-delà du cadre bilatéral, les échanges avec Ibrahim Boubacar Keïta ont aussi porté sur des questions internationales, notamment la situation qui prévaut dans la région du Sahel. Un accent particulier a été mis sur le cas de notre pays. Nul besoin de rappeler le rôle prépondérant joué par ce pays frère dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Issa Dembélé

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2 COMMENTAIRES

  1. 1 — PARMI NOUS , QUI A VU LE TEXTE INTÉGRAL DE CE “ACCORD DE PAIX”..???

    DEPUIS LONGTEMPS J’ AI DEMANDÉ Á PLUSIEURS PERSONNALITÉS PUBLIQUES,
    DONT DR ANASSER AG RISSHA DE COMMUNIQUER UN HYPER-LIEN SUR LE WEB
    OÚ LE TEXTE INTÉGRAL DE ” L’ ACCORD DE PAIX”.

    FORCE EST DE CONSTATER QUE RIEN N’ EST FAIT DANS CE SENS…!

    POURQUOI ??? CET ACCORD DE PAIX, DU MOINS SON TEXTE INTÉGRAL EST-IL
    UN SECRET ???

    2 — LA SIGNATURE DE CET ACCORD FUT UN ACTE ANTI-CONSTITUTIONNEL. NOUS LE
    SAVONS TOUS.
    DEPUIS CETTE TRAHISON, ABDOULAYE DIOP EST TENU, OU SE TIENT BIEN LOIN DU
    BERCAIL.

    3 — SI ACCORD DE PAIX DEVRAIT ETRE SIGNÉ , ALORS CA DEVRAIT ETRE ENTRE LA
    FRANCE ET LE MALI.
    C’ EST LA FRANCE QUI EST ENTRÉE EN GUERRE CONTRE LE
    MALI.
    C’ EST LA FRANCE QUI A INTERDIT Á L’ ARMÉE MALIENNE D’ ENTRER Á KIDAL AVEC
    ELLE.
    C’ EST LA FRANCE QUI APRES SON ENTRÉE SOLITAIRE Á KIDAL, A CHERCHÉ
    MAISON PAR MAISON DES PERSONNES QUI DEVAIENT ETRE CE QUE NOUS
    NOMMONS AUJOURD’ HUI MNLA OU/ET CMA, DANS LE BUT QUE CES DERNIERS
    FASSENT LA GUERRE Á SA PLACE.

    QUI IGNORE DANS CE MONDE QUE MNLA ET CMA SONT FINANCÉS ET ARMÉS PAR
    LA FRANCE???

    CET “ACCORD DE PAIX”, SIGNÉ Á ALGER EST NUL.

    ENCORE ET ENCORE, OÚ EST LE TEXTE INTÉGRAL DE ” L’ ACCORD DE PAIX” ?

    LES MALIENS ONT LE DROIT DE CONNAITRE SON CONTENU INTÉGRAL..!!!

    ENCORE ET ENCORE, OÚ EST LE TEXTE INTÉGRAL DE ” L’ ACCORD DE PAIX” ?

    LES MALIENS ONT LE DROIT DE CONNAITRE SON CONTENU INTÉGRAL..!!!

    ENCORE ET ENCORE, OÚ EST LE TEXTE INTÉGRAL DE ” L’ ACCORD DE PAIX” ?

    LES MALIENS ONT LE DROIT DE CONNAITRE SON CONTENU INTÉGRAL..!!!

    SI IBK PERSISTE DANS LE MENSONGE ET LA TRAHISON, ALORS NOUS ALLONS LE FAIRE PARTIR.

    ENCORE, SI IBK PERSISTE DANS LE MENSONGE ET LA TRAHISON, ALORS NOUS ALLONS LE FAIRE PARTIR.

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