Le dimanche 22 septembre 2019, 59ème anniversaire de l’indépendance de notre, le chef de file de l’opposition, l’Honorable Soumaïla Cissé, a adressé un message à l’endroit des Maliens.
Selon lui, célébrer notre indépendance, c’est surtout honorer le courage de toutes les filles et de tous les fils de notre pays qui, de par leur sacrifice, ont héroïquement combattu pour notre liberté. Par leur résistance armée ou pacifique, ils ont mis fin à l’asservissement de notre peuple, certains au péril de leur vie. “En ce jour de fierté nationale et d’engagement patriotique, j’ai une pensée heureuse pour tous les Maliens : ceux de l’intérieur comme ceux de la diaspora qui, tous, œuvrent au quotidien pour assurer leur bonheur et celui du pays”, a-t-il déclaré.
Dans son message, il dira que, cette année, et comme depuis plusieurs années déjà, notre fête d’indépendance se déroule dans un contexte grave, particulièrement marqué par la violence et l’insécurité. Et de s’incliner devant la mémoire de toutes les victimes, civiles comme militaires, maliennes et étrangères de cette situation absurde et inacceptable.
A ses dires, le nord et le centre de notre pays vivent des moments de tristesse et de désolation du fait de l’insécurité parce que la liberté de circuler est entravée par des attaques poussant les populations à vivre dans l’inquiétude et la méfiance. Aussi, dit-il, la cohésion entre les populations et le vivre ensemble dans l’harmonie et dans la paix sont dangereusement menacés.
Attention particulière aux déplacés de l’intérieur et les réfugiés
De son point de vue, notre pays doit retrouver la paix en recouvrant son intégrité territoriale et assurer le retour des populations déplacées tant celles de l’intérieur que de l’extérieur. Pour cela, il dira qu’il ne cessera jamais de le rappeler, nos forces de défense et de sécurité doivent être mises en condition pour assurer leur noble et régalienne mission de défense de l’intégrité territoriale et de protection des populations. C’est pourquoi, dit-il, aucune indiscipline ni malversation ne doivent être tolérées dans la gestion des ressources destinées à leur équipement et à leur formation.
Et de saluer les efforts de la Communauté internationale qui appuie notre pays en vue du règlement pacifique de cette crise qui hypothèque l’avenir de notre pays.
“Je tiens, pour ma part, à assumer toute ma responsabilité en tant que chef de file de l’opposition en alertant vigoureusement l’opinion publique nationale et internationale et les autorités, en dénonçant les pratiques malsaines et en proposant sereinement des solutions adaptées.
C’est pourquoi, j’ai toujours cru et je continue de croire qu’une sortie de crise passe forcément par un dialogue sincère, global, inclusif, interactif, dynamique et transparent avec l’ensemble des forces vives de la Nation”, a laissé entendre le chef de file de l’opposition.
Il a saisi l’occasion pour exprimer son adhésion à l’élan national de bonne volonté qui, au-delà de toutes les obédiences politiques partisanes, doit aboutir à sauver notre pays. “Oui, notre pays est plus que jamais menacé dans sa survie même. C’est donc un mouvement de communion, une dynamique de dépassement et de convergence de toutes les initiatives afin de réussir le plus important : retrouver notre honneur, notre fierté et notre dignité, en tant que pays réunifié, en tant qu’Etat fort et harmonieux et en tant que Nation unie et solidaire”, a indiqué le député élu à Niafunké.
Aux dires du chef de file de l’opposition, le combat engagé par la justice contre la corruption et la délinquance financière est à encourager. Aussi, il a invité la justice à s’intéresser à tous les scandales qui ont non seulement terni l’image de notre pays au-dedans et au dehors, mais aussi et surtout ont spolié le contribuable malien des milliards de nos francs. A ce titre, dit-il, aucune personnalité impliquée dans ces scandales ne doit être épargnée.
En effet, précise-t-il, notre combat commun et légitime doit être celui en faveur de notre pays, celui de son développement durable afin de léguer à nos enfants un Mali viable, crédible et respecté. Nous pouvons et nous devons le mener.
“Je renouvelle ici, ma constante foi en l’avenir du Mali et ma grande confiance en chacune et en chacun d’entre vous”, a-t-il conclu. Boubacar PAÏTAO
Yes we can!
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