Editorial : Le bal des mendiants

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Une belle brochette d'incapables

Ils ne finiront donc jamais de nous couvrir de honte, pas plus qu’ils ne se lasseront de remplir nos cœurs de ressentiment, et de s’activer à prostituer notre continent. « Ils », ce sont les irresponsables qui mènent les destinées des pays d’Afrique de l’Ouest, formant le club privé le plus risible de la planète : la CEDEAO.

A les contempler, eux et leurs gesticulations, s’impose une exigence : que d’éminents spécialistes des pathologies musculaires, nerveuses et mentales se penchent sur ce mal d’origine inconnue, frappant invariablement tout président d’Afrique de l’Ouest.

Il serait utile qu’il nous soit expliqué, à l’aide d’un diagnostic précis, la raison pour laquelle ces hommes présentent, tous sans exception, une dégénérescence entrainant le blocage de leur bras droit à l’horizontale, main tendue et la paume dirigée vers le ciel, dans une posture d’éternel mendiant.

Quelle est l’origine de cette raideur articulaire, les saisissant en présence des représentants de l’ancienne métropole ou de la communauté internationale ?

Quelle raison les amène à arborer, toutes dents dehors, des sourires serviles lorsque venant quémander, qui une aide militaire, qui un allègement de sa dette, ils n’obtiennent qu’une dette plus importante doublée d’un abandon supplémentaire du peu de souveraineté dont ils disposent à leur corps défendant ?

Cette métaphore, si elle peut prêter à sourire, traduit notre dépit chaque jour croissant, face à l’incapacité avérée de cette horde de nécessiteux pathétiques, hypothéquant l’avenir de la sous-région et par extension celui du continent, à régler la crise malienne.

Très compétents pour la plupart, admirables mêmes, lorsqu’il s’agit de mater leurs propres concitoyens, habiles chefs de guerre quand il est question de massacrer femmes, enfants et hommes désarmés, les voilà démunis, nus comme tout bon roitelet nègre, face à quelques brigands barbus ayant l’objectif avoué d’instaurer l’Islam des Lumières Éteintes en Afrique Noire.

Que des hommes au front bas, au demeurant peu nombreux, interprétant le Coran à la hauteur de la barbarie et de l’arriération intellectuelle qui est la leur, puissent tenir tête à de si brillants stratèges ne manquant jamais l’occasion d’acheter des armes à qui leur en propose, est plus que désolant.

Est-ce à dire que l’ECOMOG, groupement honni des forces militaires de la CEDEAO, n’est bonne qu’à terroriser, violer et tuer ceux qu’elle est supposée protéger?

La débandade de l’armée malienne, qui toute honte bue, s’est attachée prioritairement à porter le coup de grâce à un gouvernement en état de mort cérébrale, n’est pas exempte de reproches.

La junte, se préoccupant d’accéder aux maigres prébendes de l’Etat Malien, et d’obtenir pour le compte du capitaine Sanogo, sorte de Thomas Sankara lobotomisé, les avantages réservés aux ex-chefs d’état, a achevé de discréditer cette bande dépenaillée et désorganisée qui n’avait d’armée nationale que le titre.  S’en est suivie une pathétique pantalonnade, orchestrée par le brigand cravaté Alassane Ouattara ayant entrainé la Côte d’Ivoire dans la guerre civile, et opportunément nommé le 17 février à la présidence de ce corps débile qu’est la CEDEAO.

On allait voir ce qu’on allait voir, les mutins s’étant saisi du pouvoir seraient promptement remplacés par un pouvoir civil transitoire, chargé de restaurer la démocratie (cette chimère), les irrédentistes Touaregs secondés par les barbus d’Ansar Dine et d’AQMI  (succursale d’Al Qaeda en Afrique), seraient pour les uns remis au pas, pour les autres renvoyés dans leurs pénates. Le Mali se verrait ainsi libéré, la légalité internationale restaurée.

Alpha Condé

Nous doutions alors de la pertinence de ce scénario, tenant plus du conte pour enfants que de la rationalité géopolitique. L’évolution de la situation a confirmé nos analyses. Les mois ont passé et nous voici, contemplant un Mali végétant dans le chaos, son président intérimaire réfugié en France, la fière Tombouctou profanée par de barbares barbus.

Nos chers leaders, venant à tour de rôle implorer publiquement, main tendue comme il est de rigueur en de pareilles circonstances, le soutien des responsables de cette crise, rampant à genoux comme les va-nu-pieds qu’ils sont, quémandant une aide censée pallier leur impuissance.

Voilà donc M. Condé, président guinéen en audience le 2 juillet à Paris, sébile bien en vue, suppliant une France, qui de par la politique de gribouille impulsée par Sarkozy, et son action impérialiste criminelle en Libye, peut être considérée comme l’instigatrice indirecte de l’entrée d’islamistes en terre malienne.

La realpolitik implique parfois qu’on agisse selon l’adage « La fin justifie les moyens », mais de là à manifester des signes de gratitude envers celui qui est la cause de vos malheurs, il y a un pas que nous ne pouvons franchir.

Si dans ces matières, rien n’est évidemment simple ou binaire, nous sommes forcés de constater qu’ayant oublié leur déclarations martiales du début de la crise, les membres de la CEDEAO ont repris le rôle véritable qui est le leur, celui d’enfants apeurés demandant de l’aide à leurs parents (ONU et France).

Ce faisant, ils continuent de jeter le discrédit sur le continent et hypothèquent durablement son avenir, puisque pour que nos « amis » occidentaux décident d’intervenir, il faudra bien plus que l’envie de défendre le patrimoine architectural de Tombouctou, ou le désir d’assurer la sécurité des populations du nord-Mali, depuis des mois laissées démunies face à la violence islamiste.

Il n’y a aucun doute à nourrir, l’intervention (si intervention il y a) ne se fera qu’au prix d’une contrepartie autrement plus couteuse pour les Africains que les courbettes ou les paroles doucereuses des chefs d’Etat de la sous-région adressées à une « communauté internationale » ayant généré le pandémonium libyen qui s’est par la suite délocalisé au Mali.

Fruit d’une conception bâclée, débouchant sur une gestion désastreuses des rapports internationaux, la CEDEAO, loin d’être le cadre dédié de résolution politique des heurts locaux, est devenu un accélérateur de particule à conflits sous régionaux, et plus grave, une PME florissante sous-traitant de façon désordonnée les politiques de l’ONU, du moins dans leur acception pro-occidentale.

Monstre d’impuissance, incapable de mener à bien les missions qui devraient être les siennes, elle n’est en définitive que le miroir de l’incompétence de ses membres, les Compaoré, Ouattara et consorts. Il serait à cette enseigne, plus qu’édifiant de vulgariser l’action de ces deux putschistes complaisamment présentés comme étant des démocrates, dans le lent pourrissement de la situation prévalant au Mali.

Ce n’est un secret pour personne, ces deux hommes n’ayant d’africain que l’apparence, véritables agents de l’étranger, coutumiers des jeux troubles en coulisses, ne sont jamais en reste de coups tordus et manœuvres déstabilisatrices.

L’histoire rendra à César ce qui lui appartient et déterminera les responsabilités de chacun dans la crise majeure et pourtant prévisible ayant durablement déstabilisé le Mali.

Si l’histoire a son rythme, les hommes en ont un autre, et une seule interrogation demeure cruciale et obsédante : comment  résoudre cette crise à brefs délais?

Alassane Ouattara

Actuellement le Mali est sans tête, divisé et voit une partie de ses enfants, maintenus sous le joug de terroristes. Parallèlement, aucune confiance ne peut être accordée au plan de sortie de crise, élaboré ce week-end à Ouagadougou en l’absence du président intérimaire malien, Dioncounda Traoré et de son premier ministre Cheick Modibo Diarra, plan n’étant en définitive qu’un concentré de «Y’a qu’à, faut qu’on…».

Pour mémoire, nous reproduisons une déclaration de Ouattara, tenant plus de la méthode Coué que du volontarisme politique :«Nous ne pouvons tolérer la partition de ce pays frère qu’est le Mali; nous ne pouvons non plus accepter de voir se développer à nos portes un terrorisme destructeur, un important trafic de drogue et un extrémisme inhumain».

Rappelons au dictateur ivoirien que les islamistes d’Ansar Dine et d’AQMI n’ont que faire de ses imprécations qui ont vocation à demeurer paroles s’éparpillant dans l’Harmattan.

Le communiqué final de la réunion du groupe de contact sur le Mali ne laisse pas d’inquiéter,  tant sa vacuité, son imprécision et son absence de mesures contraignantes se retrouvent dans le langue de bois employée : « Les “forces vives” [du Mali] [sont invitées] à procéder à des consultations et à formuler au président de la République par intérim des propositions en vue de la formation avant le 31 juillet 2012 d’un gouvernement d’union national , chargé d’appliquer “une feuille de route de sortie de crise ».

La CEDEAO a été appelée à “appuyer” le gouvernement de Bamako pour “organiser le retour au Mali” du président Traoré et “assurer sa protection et son intégrité physique”.

Des mots, toujours des mots, rien que des mots…

Nous constatons sans surprise la persistance des symptômes décrits plus haut. En effet, le club des mendiants ne pouvait tenir session sans que mains ne soient tendues.

Le communiqué final exhorte Dioncounda Traoré « à adresser sans délai une requête à la CEDEAO et aux Nations unies en vue du déploiement d’une force de la CEDEAO pour soutenir l’armée malienne dans sa mission régalienne de défense du territoire national ». 

Les déclarations de Laurent Fabius évoquant sottement un Sahélistan et saluant la résolution prise par le Conseil de Sécurité le jeudi 5 juillet à l’initiative de la France et qui « fixe le cadre d’une solution politique globale au Mali et témoigne de la mobilisation de la communauté internationale », communauté internationale devant « mettre tout en œuvre pour lutter contre le terrorisme au Mali et au Sahel, qui menace de déstabiliser l’ensemble de la région », semblent justifier par avance une présence renforcée de forces militaires dont nous ne voulons plus sur notre continent.

Il est assez saisissant de remarquer l’emballement de la communauté internationale à l’annonce de la destruction du patrimoine culturel de Tombouctou.  Mme Bensouda, nouvelle procureure de l’inutile et nocive CPI, évoquant à cette occasion des crimes de guerre, était apparue bien peu loquace lorsque que les violences étaient perpétrées contre les populations locales.

Les atermoiements et l’incompétence des mendiants de la CEDEAO, aura un coût que le peuple malien paiera. La menace d’une suspension des instances régionales, planant sur le Mali, si d’aventure un gouvernement d’union nationale n’est pas mis en place d’ici au 31 juillet, ressemble à s’y méprendre à un premier acompte.

Au-delà des agissements néfastes de la triplette Obama-Sarkozy-Cameron en Libye, l’absence de prospective, le manque de réactivité des membres de la CEDEAO est de nature à nous questionner.  Leur incapacité les disqualifiant, le bien de nos pays commande à ce que nous les congédions au plus vite. Chaque jour qu’ils passent à la tête de leurs Etats respectifs est un mois qui s’ajoute au retard pris par notre continent.  En plus de nous couvrir de honte en pleurnichant et rampant sur la scène internationale, ils ne font que céder les bribes de souveraineté limitée qui sont les nôtres depuis les pseudo-indépendances.

Mendiants-fossoyeurs par essence, ils s’activent avec détermination et méthode à creuser le trou dans lequel ils ont trouvé l’Afrique.

Il est de notre intérêt  de sortir à brève échéance de cette fosse, pour les y laisser croupir et par la suite la sceller.

Séyivé Ahouansou

Cameroonvoice.com
 9 juillet 2012

 

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28 COMMENTAIRES

  1. Très bonne analyse de Séyivé Ahouansou in Cameroonvoice.com; et contrairement à ce que pensent nombre de débilités politiques, les luttes patriotiques de progrès au Mali, en Côte d’Ivoire, au Burkina-Faso,… servent éminemment celles du Camouroun contre la marionnette criminelle Paul Biya.
    Ici, il ne faut justement pas se tromper d’analyses ni d’ennemis qui ne sont, ni la jeunesse désœuvrée, ni l’armée rendue déliquescente par des décennies de régime néocolonial corrompu.
    Contre l’occupation des territoires du nord : Qui retient le bras armé du Mali ?
    La réponse est claire: ce sont les Français et les Américains pour qui travaillent les fantoches de la CEDEAO, la bourgeoisie islamo-compradore wahhabite, le Qatar et l’Arabie Saoudite; deux gros financeurs des ethno-sécessionnistes touaregs et des criminels islamo-intégristes du Mali.
    Pourquoi? Pour accélérer la décomposition-morcellement du Mali, et imposer au final, dans les négociations, la reconnaissance des diverses factions de la rébellion au Nord, contre la libération des otages occidentaux détenus.
    Pour les Occidentaux et tous leurs obligés nègres, l’essentiel est là et non la souveraineté ou l’unité du Mali. Ils sont aidés en cela par la bourgeoisie rétrograde des mosquées et la pourriture de la classe politique malienne. La conjugaison réactionnaire de leurs efforts est telle que ces couches compradores bureaucratiques sont est entrain de réussir l’impossible : faire des satrapes de la CEDEAO, des héros de l’histoire actuelle du Mali. Un comble pour le grand Mali de Soundiata Keita, de Kankan Moussa, de Sonni Ali Ber, d’Askia Mohammed, d’Oumar Tall, de Babemba Traoré, de Biton Koulibaly, de Modibo Keita… et tant d’autres!
    C’est un retournement pour ce Mali là, de la plus grande profondeur historique. Et ce Mali là se passerait bien de tels héritiers mus par la félonie, la corruption et le crime contre nos peuples, s’il n’était pas trahi de l’intérieur par des bandes de débilités politiques abonnées à la corruption et aux courbettes.

  2. cameroon voice……l’hôpital qui se moque de la charité ….occupez-vous de paul biya avant de donner des conseils aux autres….bande de couards….

  3. Papy peux-tu reflechir un peu avant de parler? Car à ce ke je sache, la langue dont tu t’exprines avec n’est pas Africaine. Encore loin d’être Africain le moyen tu utises pr t’exprimer, alors de grace est ce ke on peut reflechir avant de parler. Merci…

  4. Mon Cher kassim ne t’en fais pas, car ces gens là qui critiquent ton analyse ne sont ke des aigris ki ne peuvent pas voir la verité en face à cause de leurs sentiment egoists. Tu n’as fait ke dire la pure verité, merci bcoup…

  5. Les Grands Architectes de l’Independance africaine nous avez prevenus et nous les avons vendus et livrer au Diable Blanc. Le Neo-colonialisme restera de rigueur tant que les negres et les negresses preferent et imitent le diable blanc jusqu’a vouloir changer la couleur de sa peau. Le lavage du cerveau par nos anciens maitres ne nous ont RIEN laisser d’amour de soi. Les negres chercherons toujours a plaire les maitres, les enfants des maitres et les futures nees des maitres. Mon DIEU!
    Tant que les Noirs auront peur des peaux Blanches, peur de la MORT, les mendiants de l’Afrique, l’AU et la CDEAO en particulier resterons des chefs esclaves teleguides par les plus Braves de la terre.
    Les Arabes ne produisent pas les Kalash ni avions de guerres ni sattelites GPS mais grace leur bravoure face a la MORT, ils se font entendre et respecter par les Negres peureux, mystiques et complexes.
    Avec toutes l’arsenal de guerre deployees en Afganistan malgres les milliers de morts, les braves Talibans font trembler les envahisseurs qui fuirons ce pays en 2014, mais nous autres negres de services de la planete on prefere crier.. AU SECOURS!.. Ce secours certes ne viendra JAMAIS sans contre parti et a quel prix? A vous de juger.

  6. ÉVITER LES AMALGAMES POUR PRENDRE SES RESPONSABILITÉS, S’ENTENDRE, SE RÉCONCILIER, VIVRE MIEUX ENSEMBLE, DANS L’UNITÉ, ET VOIR L’AVENIR AUTREMENT

    Bonjour,

    Suite aux échanges avec des centaines d’internautes, en particulier avec des Maliens, concernant la crise Malienne, certains font plusieurs amalgames qu’il convient d’éviter au risque de créer ou d’augmenter la fracture sociale et rendre difficile, voire impossible la vie commune, l’unité nationale et le développement.

    Vous trouverez, ci-dessous, une liste non exhaustive, mais déjà imposante, de ces amalgames.

    (1) Le premier amalgame, c’est de penser que tous les Touaregs sont du MNLA ou de Ansar Dine, sont rebelles, sont islamistes et sont des ennemis du Mali ou des terroristes.

    Exemple, je suis Touareg et je ne suis ni du MNLA, ni de Ansar Dine, ni rebelle, ni islamiste, ni ennemi du Mali, ni terroriste.

    (2) Le deuxième amalgame, c’est de dire que :
    MNLA=ANSAR DINE= MUJOA=BOKO HARAM=AQMI=TERRORISME

    Il convient aussi de ne pas faire cet amalgame dans le cas de MNLA et Ansar Dine car ils intègrent des Maliens et qu’on doit ACCORDER A CES MALIENS LE BÉNÉFICE DU DOUTE.

    MNLA et Ansar Dine ont commis des atrocités d’une extrême gravité ressemblant à des actes terroristes et ont eu probablement des liens confus avec les groupes terroristes Aqmi, Mujoa et Boko Haram.

    MAIS, MNLA ET ANSAR DINE, SONT-ILS VRAIMENT DES GROUPES TERRORISTES ?

    SI OUI, LA COMMUNAUTÉ NATIONALE ET INTERNATIONALE LE SAURA UN JOUR CAR CE JOUR, ILS NE VOUDRONT PLUS CONTINUER A NÉGOCIER ET SE LIVRERONT A DES ACTES TERRORISTES A VISAGE DÉCOUVERT.

    (3) Le troisième amalgame, c’est de croire qu’il faut faire la guerre et ensuite les communautés vont se réconcilier.

    La réconciliation après une guerre ne marchera jamais, elle générera une spirale de révoltes et empêchera l’unité nationale.

    (4) Le quatrième amalgame, consiste à se faire justice.

    LES MALIENS NE DOIVENT PLUS ACCEPTER CET AMALGAME. CEUX QUI LE FONT DOIVENT Y RENONCER ET LAISSER LA JUSTICE LEUR FAIRE JUSTICE EN LA LAISSANT JUGER LES CRIMES ET ATROCITÉS COMMIS PAR D’AUTRES, EN PARTICULIER PAR MNLA ET ANSAR DINE.

    (5) Le cinquième amalgame, c’est croire que les autres vont chasser le terrorisme pour eux.

    LES MALIENS DOIVENT CHASSER LES TERRORISTES DU MALI EN COLLABORANT A TOUS LES NIVEAUX ENTRE EUX, AVEC LES PAYS VOISINS ET AVEC LES PARTENAIRES, VIA UNE BASE D’INFORMATIONS STRATÉGIQUES D’INTELLIGENCE COLLECTIVE, CONTRE L’ENNEMI COMMUN: GUERRE INFORMATIONNELLE.

    Cette dernière est la seule solution efficace contre le terrorisme.

    (6) Le sixième amalgame, c’est croire que la démocratie permet à tout un chacun de faire tout ce qu’il veut, en particulier d’insulter les autres et/ou d’être raciste envers les autres.

    Chacun a des droits mais aussi des devoirs tels qu’assumer sa citoyenneté, participer aux décisions à tous les niveaux, respecter les autres, éviter le racisme et contribuer à la durabilité du Mali.

    (7) Le septième amalgame, c’est penser que les autres vont agir et développer leur pays à leur place.

    Ce n’est pas aux autres de s’occuper de la crise au Mali, c’est aux Maliens de le faire. La CEDEAO, l’UA et l’ONU ne pourront que conseiller, aider mais ce n’est pas à eux de payer les conséquences d’une fracture sociale et/ou économique au Mali.

    Ces amalgames, à éviter, créent un cycle de confusions et font qu’une sortie de crise tarde à se faire au Mali.

    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

    • dr anasser ag ct bien ton point de vu et j suis entièrement d acore avec toi le mali est le seul pays ou il ya pas d amalgames et que touts les race vive en parfaits armoni grasse au SINAGOUYA
      mais dit mois quant on veux aide quel quint qu est déjà par terre la personne qui est venir au secoure qui apporte sont aide a l agresser et pas la victime ne peut jamais ce relevée de ct blessure
      je veut ma réponse

  7. Vous savez ? Avant la crise au Mali, mon admiration pour ce pays était grande, tant je croyais que les Mali c’était la démocratie, c’était la cohésion ! Pour moi le malien était l’homme parfait ! Quand on me parlait de patriotisme, j’avais toujours soutenu qu’il n’y a pas plus patriote que malien !
    Je ne suis jamais allé au Mali, mais j’ai toujours nourri le désir de passer des vacances là-bas !
    Aujourd’hui je donne raison à tous ceux qui me disaient le contraire ! Oui ! ils ont raison ! je me suis vraiment trompé sur le compte du malien ! Avec cette crise, je comprends maintenant que le malien c’est un vrai hypocrite, un vrai fourbe, un vrai égoïste et vrai jaloux et surtout un vrai barbare! Mais tout ça n’est rien ! Le vrai problème est que le malien est raciste vraiment raciste, ils sont racistes dans leur ensemble qu’ils s’en moquent des hommes à la peau blanche au nord ! En réalité, depuis le début de crise, tout ce qui préoccupe les maliens c’est le pouvoir à Bamako ! Le Nord n’est pas leur problème !
    Oui les maliens on oublié leur frères du nord, leur sort de leur dit rien ! C’est pourquoi, ils en veulent à la CEDEAO et au Médiateur, parce que eux ils veulent sauver le Nord !
    Pour finir ! le malien est ingrat ! Que la CEDEAO s’occupe du nord et les laisse se déchirer entre eux au Sud !

    • La CEDEAO n’est pas credible, elle roule pour certains que les maliens dans la majorité ne se reconnaissent pas en eux.Elle peut faire quoi d’autres Embargo??Toi, le burkina bè, vous me faite honte, vous êtes même incapable de faire une révolution pour chasser le criminel qui vous exploite et aussi pour le compte de l’occident

    • Tu fais honte mon frère en tant que ressortissant d un pays frére.Tu es maleduqué depuis le debut de la crise je n ai jamais percu sur le toile un Malien qui insulte un de ses pays menbre de la CEDEAO.On s est toujours attaqué à certains chefs d état qui gère tres mal cette crise.Donc soi disant (jamais) sois plus moderé dans tonn language envers les Maliens.Sinon tu deviens tres vulgaire et ridicule.Vafanculo,cretino di merda.

    • Tais toi STP! Tu manques de retenu. Combien de Maliens sont à des politiques? Combien de Maliens ont la chance de taper sur un clavier?
      Petit morvé de quel droit tu te permets d’insulter tout le monde. Il te manque une bonne EDUCATION Petit. Au tant tu es faché et dépassé par les évènements mais cela ne te donne aucun droit de Manquer du RESPECT à tous les MALIENS et Gare à toi si continue à écrire tes bétises. Les Maliens ne t’ont rien demandé, alors reste tranquille dans ton coin!

  8. Ces présidents sont inexpérimentés pour la plupart et les plus anciens se maintiennent soit par la terreur soit par le coup d’Etat fait aux civils (Fraude des voix)

  9. L’auteur de cet article ne connait pas la Cedeao, encore moins l’Ecomog. Il fait des amalgames pour regler des comptes personnels. Cet article est certainement motivé par autre chose.

  10. Tu dois être au chomage Kassib pour être aussi actif sur la toile. Au lieu de profiter de la générosité du système de protection sociale et nous souler avec tes analyses à deux balles, reviens donc dans ton pays et participer concretement à son developpement

    • Mon cher si tu as des soucis d’emploi en France donne tes coordonnées je ferais de mon mieux.

  11. CE NE SONT PAS EUX QUI NOUS ONT PLONGÉ DANS LA MERDE … N’EST CE PAS?

    DEMANDEZ AU SOLDAT RATÉ DE SANOGO POURQUOI ON EST À LA MERCI DES AUSSI NULLARDS ET CHAUFFARDS COMME NOUS AUDJOURD’HUI…

    VOUS AVEZ INTÉRÊT À ÊTRE PLUS OBJECTIF ET CHERCHER LA CAUSE ET LA SOLUTION DE CETTE MERDE À LA MAISON D’ABORD…

    QUEBLEA SOLDATS RATÉS AILLENT AU FRONT OU AU DIABLE… ON VA FAIRE DU PROGRÈS…

    Moussa Ag, qui trouve que LA PRÉSENCE DES SOLDATS RATÉS DANS LA POLITIQUE… PRÉVIENT LW PROGRES

    • Cher Moussa Ag ❗

      😉 cessez de dire des noms, vous savez bien que Sanogo n’ est pas seul et que le mouvement de ce groupe est bien le resultat de quelque chose pas correcte durant 20 annees , ca a tout juste deborde, …
      😆 le nom est SANOGO mais ca pouvait bien etre Moussa Ag… ❗ ❗
      L’ homme peut, ne plus etre la, mais le probleme persisterai tant que le debat n’ apporte une solution qui serai a son tour a reviser a chaque pas pour enfin donner une bonne marche dans tous les domaines, 💡 VOYEZ AILLEURS COMMENT CA SE PASSE ❗

  12. Le Mali en bébé éprouvette: Pourquoi la Cedeao a raison

    Début avril 2012, “Nous demandons l’aide des amis du Mali”, c’était l’aveu d’impuissance des soldats agités de la garnison de Kati qui ont balayé le régime corrompu des généraux du “repli tactique” pour “incompétence” à faire face à la rébellion au nord, quand ils ont battu tous les records de contre-performances militaires au nord en perdant 5 et non 3 régions du nord ( Kidal, Ménaka, Gao, Tombouctou et Taoudenit) en 3 jours dans une fuite éhontée, sans commune mesure en Afrique contemporaine, en laissant d’importants arsenaux de guerre à la merci de l’ennemi.

    Pour masquer cette déculottée, la junte militaire s’essaie à la pirouette, pour faire diversion, au lieu de jeter les bases d’une réelle reconquête militaire du terrain perdu par l’armée malienne dont elle a, au contraire, contribué à déstructurer et à démobiliser (hiérarchie cassée, commandement inexistant, manque de visibilité sur la logistique, communication de guerre désastreuse, inopportunes rivalités intestines…) 

    Les troupes en position avancée au nord, comme celles du Colonel Gamou, sont donc restées orphelines, armes aux pieds, seules, face à un conglomérat du terrorisme international, et ne doivent leur salut qu’au génie stratégique du colonel major pour se retrouver au Niger.

    A Kati, coeur névralgique du pouvoir militaire, passés maître dans l’art de la pirouette, on continue a expliqué que des élections n’auraient jamais eu lieu sans le coup d’état, que la classe politique n’est pas acte à diriger le pays, que les soldats sont devenus experts en constitution du 25/02/1992, que les armements sont bloqués aux ports africains alors que Sénou est sous leur contrôle et que tous les vendeurs d’armes du monde ont une logistique de livraisons aériennes (prouuuuuuu), que les “mercenaires” sont dans toutes les rues, que la garnison de Kati peut valablement se substituer à la justice malienne en arrêtant arbitrairement de citoyens ordinaires, hommes politiques et journalistes avec son lot d’humiliations, d’intimidations et de violences gratuites reléguant complément le problème du nord non pas au second mais en troisième position car la deuxième après la gestion des arrestations arbitraires c’était la gestion de la transition après les 40 jours.

    Le monde entier a alors compris, que la solution du nord n’est pas à Kati, et que le coup d’état n’était pas dirigé contre ATT, mais contre la démocratie malienne dont on jette l’opprobre sur toute la classe politique avec l’aide d’opportunistes à grandes poches largement ouvertes.

    Alors pour réussir le crime parfait, on “tord le bras” au président intérimaire en visite à Kati, après son retour au Mali suite aux événements des 21 et 22 mars 2012, on l’impose un astrophysicien, gendre du général déçu en mars 1991, comme premier ministre, ayant “plein pouvoir” au détour d’un accord-carton-vide, appelé accord-cadre, pour endormir un peu la Cedeao et sa médiation, et leur faire croire que l’ordre constitutionnel normal est en marche désormais. 

    C’est promis et c’est juré!
    Paroles d’officiers subalternes.

    Cet astrophysicien met en place un gouvernement d’amis et de “grins” familiaux à la sauce Cnrdre et Udpmiste (pour que l’ambiance soit conviviale loin des “démocrates” devenus les “baudets” des temps modernes injuriés jusque devant l’assemblée nationale alors qu’ils sont élus par les maliens c’est à dire plus légitimes que les ministres et leur premier ministre) qu’on peut valablement appeler, le ” Grinvraiment” de Cheick Modibo Diarra dont les seules décisions en conseil de ministres sont: nominations de copains, lois d’amnistie pour putschistes, nominations de membres de famille, loi de transformation du Cnrdre et non sa dissolution comme demandée par la Cedeao, et nominations de proches.
    Et Again and again…. 

    Et le nord dans tout cela?
    Le haut conseil islamique s’en chargera avec ses convois humanitaires, et on croise les doigts pour voir si la magie va fonctionner, si Iyad Ag Ghali et associés ne vont pas détruire la ville sainte de Tombouctou et si le Mnla va cesser par lui même les vols et les viols à Gao.

    Peine perdue, une trentaine de mausolées de Saints de Tombouctou sont parties à jamais, perdues pour l’humanité dans la furie islamiste contre l’immixtion de l’Unesco dans leurs “affaires intérieures”, et un enseignant fut tué à bout portant à Gao parce qu’il a exprimé son raz-le-bol face à l’occupant Mnla.
    Tous mes respects, brave enseignant, nous ne t’oublierons jamais.

    Et l’armée malienne où est elle partie?

    Le premier ministre de la “guerre qui met fin à la guerre” n’ose même plus parader à son côté, il préfère désormais les chasseurs traditionnels ” les donzos” comme du temps de Da Monzon et Bakarydjan, en bon ségovien, ça fait chaud au cœur, mais ce n’est pas suffisant pour faire face au Mujao et au Boko haram, respectivement dérivée première de l’Aqmi et son avatar nigérian.

    On tourne en rond, comme d’habitude, d’Alger à Rabat en passant par Ouaga, Abidjan et Paris pour faire coucou à Dionconda Traoré et lui rappeler que finalement il n’est pas mal loti au Pullman Montparnasse Hôtel, même si l’air de Koulouba est meilleur.

    Alors pour venir en aide aux populations du nord qui est-ce qui s’en occupe?

    Les braves jeunes de Gao et de Tombouctou ainsi que les adorables femmes de Kidal qui osent affronter les mains nues les fous de Dieu, paient souvent au prix de leur vie, sans que le grinvraiment de Cheik Modibo Diarra ne bouge d’un iota.

    Alors la Cedeao formule une requête auprès de la CPI pour engager des poursuites contre les crimes de guerre et stationne 3000 hommes prêts à intervenir dès qu’il y aura un gouvernement légitime à Bamako.

    En effet, elle ne peut pas faire du légal (intervention militaire dans le cadre du droit international de mandat onusien dont les prémisses sont la résolution 2056) sur de l’illégal ( dans et au profit d’un pays dirigé par un Grinvraiment de Cheick Modibo Diarra qui est un groupuscule de copains et de liens familiaux pour faire plaisir à Kati en violation de la constitution en vigueur au Mali). 

    Elle somme le “grinvraiment” à s’élargir à toute la classe politique avant le 31/07/2012 parce que le jeu politique démocratique se fait avec les formations politiques d’un pays et non par le copinage d’état en “grins familiaux”.

    Si ces formations politiques sont médiocres et corrompues alors que ceux qui ne le sont pas, créent des partis politiques, conformément aux lois en vigueur, et font la preuve de leur popularité en rassemblant le maximum de militants à leur cause.

    Ils rentreront aussi au gouvernement d’union nationale.

    Ça s’appelle la démocratie, c’est la seule exigence de la communauté internationale pour aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale et sa stabilité politique.

    La Cedeao en a même fait un “protocole de bonne gouvernance et de démocratie” qu’elle a appliqué, par le passé, au Niger et à la Côte d’Ivoire bien avant le Mali, pays membre signataire dudit protocole, dans leur escapade putschiste et leur virée de crise postélectorale.

    Nous ne valons pas mieux que la Côte d’Ivoire et le Niger dans l’espace communautaire, nous devrions revenir à la démocratie, et on a tout intérêt sinon face aux défis qui se dressent devant nous, nous ne sommes pas loin d’un bébé éprouvette.

    Quelle régression! What a chrinking country!

    • Kasin, tu racontes des bobards.
      On se leve un matin, le Mali n as plus d’armee.
      on se retrouve tout nu, y a rien, rien pour nous proteger et proteger la
      terre des nos aieux.

      Alors qu a t on fait pendant les 23 ans de règne…que des sumus et des sumus, dilapidant, distribuant les maigres ressources des contribuables, ils pensaient que rien n arrivera et ainsi vivra le Mali….

      Pian!!! des bandits arrivent, pian y a personne pour défendre, tous etaient au grand sumu…

      Imagine un peu si c etait la Mauritanie ou l Algerie qui s en prends au Mali….

      Ensuite, donnant l exemple, pian!!! le chef généralissime prends la poudre d escampette…plus vite que la vitesse de la lumière….il prit sa queue entre les jambes…tète baissée…. s en alla, nous abandonnant aux hyènes.

      Une fois un gros oiseau tomba du ciel, personne ne s inquiéta, personne ne fut demi de ses fonctions, l assemblée ne daigna même pas a parler de cela….quel irresponsable.

      Si le Mali est dans le caniveau aujourd’hui, a qui la faute??? surement la faute de ceux qui dirigèrent le Mali pendant 23 ans

      Ils ne dirigèrent point, , c était sumu sur sumu….fcfa sur fcfa, ils se sentirent invincible,ils se sont perverti et voila ce qui arriva arriva, ils sont nu maintenant, c etait une democratie de facade, une democratie de sumu.

      • Tu étais où pour dénoncer la “démocratie de sumu”? Où bien t’es né le 22/03/2012? Arrête de raconter ta triste vie! Quand vous chantiez en masse cinquantenaire, j’étais déjà l’un des rares critiques internet du régime corrompu des généraux d’ATT. Alors ne sois pas étonné que quand vous Dansiez Cnrdre et Cheick Modibo Diarra NASA NASA, que je reste même Kassin c’est à dire celui qui dénonce (qu’il pleuve ou qu’il neige) les politiques et les agissements qui font à l’encontre des intérêts du Mali et de ceux des maliens. Alors tu peux continuer à danser avant l’arrivée de Iyad Ag Ghali!

    • M Kasin vit surement sur une autre planète.La CEDEAO n’est qu’un ramassis d’anciens putschistes et de béni oui oui à la solde de l’Occident.La classe politique Malienne actuelle:il est indécent de la qualifier,le qualificatif n’existant pas(apatride+perverse+malhonnète+voleuse+indigne…etc etc).Dioncounda(président de l’assemblée lorsque ATT et sa horde de voyous vampirisaient nos ressources)est à l’image d’Alassane Ouattara(ame damnée de la sous région)Quel est le Parti politique du FDR qui propose une solution pour le Nord?Gouvernement d’union nationale,gouvernement d’union nationale,rien que pour des strapontins pour ces bouffe-merdes.Sans cela ils ne peuvent pas faire campagne pour les élections à venir.Que Dieu sauve le Mali de ces prédateurs

      • C’est simple mon cher, demande à ceux qui ne sont pas corrumpus de faire la politique et ensuite tu demandes à ceux qui ne sont pas béni oui oui de t’aider à libérer le nord.

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