La célébration de la fête du 22 septembre consacrant le 56e anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance ; l’instauration des pupilles de la Nation ; les échanges du Président avec les forces vives du pays ; ses déplacements à New York et à Paris… sont les thèmes majeurs évoqués par le directeur de la Communication et des relations publiques du président de la République, Racine THIAM, lors du 9e numéro de ‘’Rendez-vous avec Koulouba’’, hier mardi 04 octobre, à la Maison de la presse.
Le conférencier a tout d’abord souligné que le mois du septembre a été excessivement chargé pour le président de la République du fait qu’il constitue le mois d’anniversaire de son investiture à la magistrature suprême et aussi le mois consacrant l’anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance.
Revenant sur les trois ans d’anniversaire du pouvoir d’IBK, le directeur de la Communication a affirmé qu’un certain nombre d’activités avaient été faites par le Président, dont un entretien débat en français et en bambara pour revenir sur le bilan à mi-parcours de son mandat. Une analyse sur ce qui a pu être fait et ce qui n’a pas pu être fait et pourquoi ?
Quant à la célébration du 22 septembre, M. THIAM a rappelé que le Président de la République a fait un rétrospectif sur les acquis du gouvernement, mais aussi sur certaines promesses comme celle consistant à instaurer les pupilles de la Nation. Selon lui, les pupilles de la Nation sont en train d’être mises en œuvre correctement par le gouvernement, depuis le mois de septembre passé.
« Les pupilles de la Nation, c’est permettre aux enfants des personnels militaires ou civils en mission pour le pays tombés sur le champ d’honneur, d’être pris en charge. Ce projet, qui date de très longtemps, n’avait pas encore été structuré pour permettre à ce que les ayant droits de nos soldats et fonctionnaires tombés sur le champ de bataille puissent être pris en charge correctement. Sur un engagement du Président de la République, ils seront désormais pris en compte jusqu’à leur maturité. Il s’agirait en plus des pensions qui seront revalorisées et versées, de prendre en charge ces enfants en terme de scolarité, de santé, de suivi en vue de leur témoigner la reconnaissance par la nation du sacrifice abattu par leurs parents », a expliqué Racine THIAM.
Pour lui, cette initiative donnera plus de courage à ceux qui sont sur le front en ce sens qu’ils constateront que le sacrifice qu’ils fournissent pour le pays est reconnu à sa juste valeur, à travers l’instauration des pupilles de la Nation. Il a rassuré qu’une attention particulière sera portée sur ces enfants même après leur maturité pour leur insertion professionnelle.
Le conférencier a beaucoup insisté sur l’exercice auquel s’est prêté volontiers le président de la République en accordant des audiences à l’ensemble de la classe politique et la société civile, dans son ensemble. Il a informé que cet exercice sera désormais une coutume à chaque fois que le besoin se présente pour écouter toutes les opinions du pays.
« Ces échanges n’ont pas pour but d’enlever les différences ou anéantir toute velléité de contradiction qui est inhérente à la démocratie. Ce n’est pas un conformisme de bon aloi, mais simplement pour écouter et donner en retour les explications nécessaires pour une meilleure compréhension de la situation socio-économique de notre pays. Ce sont des concertations directes pour écouter, échanger et discuter avec ceux qui ont des opinions contraires ou ceux qui ont des opinions qui vont dans le sens de ce qui se passe », a affirmé le directeur de la communication du président de la République.
Le conférencier a fait savoir que lors de son déplacement à New York pour participer à l’Assemblée des Nations unies dans le but de porter la voix du Mali, le président de la République a co-présidé une réunion de haut niveau sur notre pays.
« En marge de l’Assemblée des Nations unies, il y a eu une réunion thématique en vue de faire avancer les choses au Mali. Cette réunion a permis au Président de la République de montrer les avancées ; de mettre le doigt sur les difficultés de toute part et de faire d’autres demandes de plus de vigilance sur la situation au Mali. Il a exprimé le souhait du Mali de voir les promesses se concrétiser. L’accent a été mis sur la lutte contre le terrorisme, le retour de l’intégrité territoriale du Mali et l’aide au Mali pour le développement », a précisé M. THIAM.
Il a également indiqué que le lundi 03 octobre courant, le Président IBK a eu un tête-à-tête avec son homologue français, François HOLLANE. Ces échanges, selon lui, ont abouti à la prise en compte des préoccupations de notre pays par l’ancienne métropole. Comme avancées enregistrées à l’issue de cet entretien entre les deux Présidents, le conférencier a souligné l’unanimité sur les conditions pour le retour de l’armée et de l’administration malienne sur l’ensemble du territoire et le plus rapidement possible.
Cette avancée, en plus d’autres enregistrées ces derniers moments, font dire au conférencier que même si la crise n’est pas terminée, le pays est en train de s’acheminer petit à petit vers une sortie très honorable.
« Les lignes rouges que les Maliens avaient fixées au Président de la République, que le Président à son tour a fixé à ses mandataires, c’étaient : on négocie tout, mais pas l’intégrité territoriale, pas deux armées, pas la forme laïque et républicaine de l’État. Nous sommes en train de nous en sortir en gardant l’intégrité territoriale du pays. Cela est une prouesse diplomatique à saluer », a conclu le conférencier.
PAR MODIBO KONE
“L’armée et l’administration bientôt redéployées à Kidal: le Mali s’achemine vers une sortie de crise honorable” QUAND ET COMMENT? VOUS PENSEZ QUE BOUCHE VA NOUS AMENER A KIDAL?
tu a tout dis c petit est un vrai con
Bonjour,
Félicitations à Racine Thiam pour l’éclaircissement apporté en disant qu’il n’y a pas de lien fonctionnel entre l’État Malien et le GATIA.
Ceci montre et contribue à améliorer la crédibilité de l’engagement du Mali en tant que partie prenante à l’accord de paix.
Chaque acteur ou chaque partenaire doit prendre ses responsabilités et cultiver des relations équilibrées avec les parties prenantes à l’accord de paix qui n’empêchent pas que ce dernier se déroule normalement et qui ne commettent pas des entorses au droit international humain et/ou divers crimes.
Les États Unis ne doivent pas condamner les liens entre le gouvernement et GATIA et ne pas condamner les agissements de la CMA, en particulier, l’accaparement à Kidal de l’aide humanitaire par la CMA au profit de ses combattants, le fait de refuser que soient à Kidal l’administration Malienne ainsi que toutes les communautés autres que les Ifoghas, cas de de la communauté Imghad, et le GATIA.
Ils ont quand même dénoncé le fait qu’il n’y ait pas l’administration Malienne à Kidal.
J’ai appelé, le 16 SEPTEMBRE 2016 et, il y a plus d’un an, le 21 SEPTEMBRE 2015, toutes les parties prenantes (CMA, PLATEFORME/GATIA et ÉTAT MALIEN) et tous les acteurs (MÉDIATION,ONU/MINUSMA, PARTENAIRES, CITOYENS, PARTIS POLITIQUES, …) à prendre leurs responsabilités et à s’engager clairement (en étant crédibles et en jouant sur cette crédibilité), sérieusement et sans complaisance pour une mise en œuvre diligente et rapide de l’accord de paix.
On n’obtiendra une paix durable en toute quiétude que lorsque chacun(e) prendra et assumera ses responsabilités.
ENGAGEONS-NOUS, TOUTES LES PARTIES PRENANTES ET TOUS LES ACTEURS, CLAIREMENT EN ÉTANT CRÉDIBLES, SÉRIEUSEMENT ET SANS COMPLAISANCE POUR UNE MISE EN ŒUVRE DILIGENTE ET RAPIDE DE L’ACCORD DE PAIX AFIN DE GARANTIR UNE SÉCURITÉ ET UNE PAIX DURABLES DANS UN MALI UN ET INDIVISIBLE.
Cultivons la confiance à travers des relations claires et crédibles entre toutes les parties prenantes et entre tous les acteurs.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
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