La proclamation officielle par la Cour Constitutionnelle des résultats des législatives du 1er tour est un indicatif politique. Elle détermine le poids des partis sur l’échiquier politique national. Malgré tout.
Au sortir du 1er tour, le Rpm reste la première force politique nationale. Ce qui présage pour lui d’être bien nanti dans le nouveau gouvernement.
Avec 4 députés dans la région de Kidal, 1 dans d’autres contrées comme Kayes, Yélimané, Djenné, Tombouctou, Bourem et Ménaka, le Rpm sort déjà avec 10 députés. Le Rpm est suivi par l’URD avec 4 députés qui est talonné par ADP Maliba avec 3. Ensuite, l’Adéma Pasj avec 2, puis Sadi, Um RDA et Yéléma avec 1 député chacun. Soit un total de 22 députés au 1er tour (Kayes, Yélimané, Niono, Djenné, Niafunké, Bourem, Menaka, Kidal). Ainsi, au sortir de ce 1er round, le Rpm conforte sa position. Et l’Urd, chef de file de l’opposition, un poste aujourd’hui envié, s’y maintient de la plus belle des manières.
Ces élections qui, malgré les nombreux non-dits, peuvent permettre aux analystes de se faire une idée de ce qui peut nous attendre en 2023. IBK n’étant plus candidat, l’Adéma Pasj va obligatoirement sortir sa grosse artillerie. Mais, d’ores et déjà l’URD et l’ADP MALIBA se positionnent pour un duel de titan. Ils pourront être départagés par les candidats de l’Adéma Pasj et du Rpm pour la succession d’IBK à Koulouba. De plus en plus l’horizon s’éclaircit pour la succession d’IBK. Même si d’ici là, beaucoup de choses pourront évoluer car il y a Modibo Sidibé, Cheick Modibo Diarra, Moussa Mara, Me Mountaga Tall, Dr Choguel Kokala Maïga qui ne sont pas nés de la dernière pluie. Surtout que la présidentielle de 2023 sera très ouverte et une surprise n’est pas à écarter.
Quoi qu’il en soit, ces législatives peuvent servir de baromètre aux partis ayant participé à ces législatives inodores et incolores.
B. DABO